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Dix moments marquants de la finale de la Coupe du monde d’Omaha à revivre en images

Henrik von Eckermann félicite Richard Vogel.
mardi 11 avril 2023 Mélina Massias

Voilà bientôt deux jours que la quarante-troisième finale de la Coupe du monde a rendu son verdict. Pour prolonger le plaisir, quoi de mieux qu’un retour en images sur cette échéance, la seule de l’année 2023 à réunir tous les continents ? Evidemment, le sacre d’Henrik von Eckermann ne peut échapper à cette rétrospective, mais l’émotion partagée par les grooms, le bonheur de Yuri Mansur et Victoria Gulliksen de voir leurs phœnix briller et la folle ascension de Richard Vogel non plus. Retour sur dix moments marquants en une vingtaine de clichés.

1 - L’énième sacre d’Henrik von Eckermann et King Edward Ress

© Liz Gregg/FEI

© Sportfot

© Liz Gregg/FEI

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Il en avait fait son objectif de l’année avec son stratosphérique King Edward Ress. Henrik von Eckermann n’a pas failli dans le Nebraska, remportant d’entrée de jeu la Chasse, puis restant en embuscade jusqu’au bout, pour s’imposer au terme d’une finale rocambolesque. Bref, tous deux sont bien inscrits dans la légende, qu’ils continueront sans nul doute d’écrire dans les mois à venir.

2 - Une énième deuxième place pour Harrie Smolders… 

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Sur les rives de régularité, il en est un qui peut tenir tête à Henrik von Eckermann. Harrie Smolders forme avec Monaco l’un des duos les plus en forme de ces dernières années. Pourtant, les deux complices sont souvent dans l’ombre de celles et ceux qui défilent en tête des tours d’honneur, tant ils semblent abonnés à la deuxième place ! Qu’importe, cela n’a en rien entaché le bonheur du Néerlandais et de son équipe. 



3 - Hunter Holloway, la fraîcheur et la détermination

© Liz Gregg/FEI

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Hunter Holloway ne faisait pas partie des favoris avant le début de la compétition. Mais la jeune femme de vingt-cinq ans cachait bien son jeu ! Déterminée, elle n’a rien lâché aux rênes de sa fidèle Pepita Con Spita, jusqu’à s’octroyer une brillante troisième place. Un résultat mérité pour cette paire régulière et bourrée de talent.

4 - L’émotion des grooms

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Que seraient les cavaliers de haut niveau sans les petites mains qui s'affairent en coulisses ? Sans doute pas grand-chose. Les résultats de cette finale sont autant ceux des pilotes que ceux des grooms. Auprès de King Edward, Louise Barraud n’a pu retenir ses larmes, elle, pourtant si discrète, qui suit son crack depuis ses débuts avec Janika Sprunger. Tamiles Pezzin, toujours encline à une plaisanterie, auxquelles son attachant Monaco se prête volontiers, n’a pas manqué l’occasion à Omaha, tandis que Felicia Wallin a tendrement récompensé son étalon.

5 - Vitiki, en route pour Paris ?

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Yuri Mansur était aux anges à Omaha. Et il avait de quoi ! Entouré de sa famille, et notamment de son fils, Pedro, son plus fidèle supporter, le pilote à la veste jaune a prouvé au monde entier que les miracles existent. Son cher Vitiki, qui s’était fracturé le paturon en juillet 2018, est revenu plus en forme que d’habitude. Avec sa médaille en chocolat autour du cou, le duo vise désormais un podium… à Paris ! 

6 - Darc de Lux au sommet de son art

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Auteur d’une remarquable saison indoor, le Danois Andreas Schou a mis la cerise sur le gâteau à Omaha. Ne semblant pas ressentir la pression, le sympathique Scandinave a enchaîné les excellentes prestations avec son fidèle étalon de douze ans, suscitant l’admiration de ses pairs. Et, pour couronner le tout, le cavalier de l’écurie Absolute Horses a rendu un joli crédit à sa groom, assurant qu’elle était “la meilleure de tous”. 



7 - La victoire de Richard Vogel lors de la deuxième étape

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© Richard Juilliart/FEI

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Que dire de la folle épopée de Richard Vogel ? Entamée à Stuttgart, en novembre dernier, celle-ci ne semble pas sur le point de s’achever, bien au contraire. L’Allemand transforme n’importe quel cheval qui passe sous sa selle en star. Son United Touch S, onze ans, a aligné les démonstrations de puissance, de force, de souplesse et de respect dans le Nebraska. Semblant parfois presque surnaturel, le petit-fils de l’olympique Classic Touch, dont Felicia Wallin prend le plus grand soin, ne portrait pourtant que des protèges boulets jeunes chevaux aux postérieurs.

8 - Face à face entre père et fils

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Ce fait, si rare qu’il mérite d’être souligné, n’est pas passé inaperçu. La semaine dernière Balou du Reventon, né Cornet’s Balou et frère utérin de Balou du Rouet, a affronté… l’un de ses fils ! En effet, sous la selle de Nicholas Dello Joio Cornet’s Cambridge a foulé la même piste que son illustre père. La classe.

9 - Les fils de Plot Blue ne peuvent pas renier leurs origines

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Un autre étalon a été remarqué à Omaha. Comme Toulon, qui comptait lui aussi trois représentants parmi la quarantaine de chevaux engagés aux Etats-Unis, Plot Blue était fort bien représenté. Fiumicino van de Kalevallei, Priam du Roset et Messi van’t Ruytershof ne pouvaient renier leurs origines communes. Grand, puissant et généreux, les trois bais, montés respectivement par Jur Vrieling, Marcus Ehning et Janne Friederike Meyer-Zimmermann ont incontestablement engrangé une précieuse expérience pour l’avenir.

10 - Papa Roach, l’autre revenant

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Enfin, et si Vitiki lui a quelque peu volé la vedette, Papa Roach aussi a fait un beau pied de nez à la vie. Gravement blessé lors d’un trajet en avion, au retour du CSIO 5* d’Athènes, en 2019, le petit alezan a défié tous les pronostics pour retrouver, avec brio, le plus haut niveau. De quoi décupler les émotions de sa sympathique propriétaire et cavalière, Victoria Gulliksen, première femme norvégienne à avoir atteint la convoitée finale de la Coupe du monde.

Photo à la Une : Fair play, Henrik von Eckermann félicite Richard Vogel. © Liz Gregg/FEI