Six chevaux de Grand Prix à la retraite, des nouvelles d’Explosion W, et d’autres infos qui font l’actualité

mercredi 14 juin 2023 Mélina Massias

DSP Alice, Hello Vincent, A La Carte NRW, Uranie de Belcour, Castello 194, et Austria 2 ne fouleront plus les terrains de concours. En quelques jours, leurs cavaliers respectifs ont annoncé ou officialisé la nouvelle. Dans le même temps, Ben Maher a donné des nouvelles de son champion olympique Explosion W, tout comme Eden Farm, qui a évoqué l’état de santé de Quel Homme de Hus. Du côté des bonnes nouvelles, Nayel Nassar a retrouvé la compétition, Marcus Ehning s’est offert un titre qui lui échappait depuis vingt et un ans, et Cian O’Connor s’est offert deux nouvelles juments. Récap’.

En l’espace de quelques jours à peine, six cavaliers ont annoncé la mise à la retraite de leurs complices, tous gagnants à haut niveau et vus jusqu’en Grands Prix 5*. Parmi eux, DSP Alice, l’incroyable jument de Simone Blum, sacrée championne du monde lors des Jeux équestres mondiaux (JEM) de Tryon en 2018 et lauréate du temps fort individuel du CSIO 5* de La Baule l’année suivante. Écartée des terrains de haut niveau dès septembre 2019, date à laquelle elle a disputé son ultime Grand Prix 5*, à Rome, l’alezane ne reviendra pas. Malgré plusieurs tentatives de retour, en octobre 2020 à Grimaud, en février 2021 à Vejer, puis à Valencia deux ans plus tard, Simone Blum doit se résoudre à dire au revoir à sa chère jument, désormais âgée de seize ans. Et quel meilleur cadre que celui d’Aix-la-Chapelle pour offrir un dernier bain de foule à cette incroyable descendante d’Askari ? “Elle adore Aix-la-Chapelle”, a souligné l’amazone allemande au sujet de sa jument de cœur. Le 29 juin prochain, celles qui prenaient la quatrième place du mythique Grand Prix sur le stade la Soers en 2019 salueront une dernière fois leurs fans, entre les deux manches de la Coupe des nations.

Simon Blum et Alice lors de leur tour d'honneur victorieux à La Baule en 2019. © Scoopdyga

Également quatrième en individuel lors des championnats d’Europe Longines de Rotterdam en 2019, Alice 355, née chez Ralf Mewes, qui la décrivait comme “inapprochable” lorsqu’elle était jeune, devrait, en toute logique, se consacrer à l’élevage. Ce rôle de génitrice, la représentante du stud-book DSP l’avait déjà embrassé en 2022, en engendrant une pouliche, Calice, par Conthargos, pour le compte de Simone Blum. Malheureusement, après seulement quelques mois de vie, la belle pouliche baie n'avait pas survécu. En parallèle, les sœurs d’Alice, dont Alicia, elle aussi fille d’Askari et née en 2017, ont continué à perpétuer ses gènes.

La première pouliche d'Alice aura malheureusement connu une fin prématurée. © Collection privéeLa fille d'Askari à Rotterdam. © Scoopdyga

Hello Vincent à l’élevage

Alice n’est pas la seule à tirer un trait sur ses années sportives. Le charismatique Hello Vincent, né Coquin de Coquerie chez Annick et Raphaël Dulin, tire aussi sa révérence. Formé en France, puis parti outre-Manche, successivement sous les selles de Tim Wilks et Jodie Hall McAteer, le fils de Consul dl Vie et Quadrille de Coquerie, par Fergar Mail, s’est révélé au sommet de sa discipline grâce à Scott Brash. Aux côtés de l’Ecossais, l’attachant et charmant bai brun s’est imposé à quatre reprises sur la scène internationale, et notamment dans les Grands Prix secondaires des CSI 5*-W de Londres, en 2019, et Lyon, en 2021. Cette même année, Scott Brash confiait percevoir en son camarade le potentiel d’un cheval de championnat. Malheureusement, tous deux n’auront pas eu l’occasion de faire leur preuve sur ce format de compétition, sa carrière à haut niveau ayant pris fin en novembre 2021, à l’issue du CSI 5* de Prague. Deux tentatives de retour aux affaires avortées plus tard, en août 2022 puis en début d’année, l’étalon de quatorze ans tire un trait définitif et prématuré sur sa vie sur les pistes, comme Hello Forever (né Flint) et Hello M’Lady (née Gwindeline) avant lui.

Le charmant Hello Vincent devrait séduire les éleveurs. © Scoopdyga

Toutefois, en annonçant de façon très brève la retraite de son crack, Scott Brash a révélé une bonne nouvelle ! La semence d’Hello Vincent sera rendue disponible pour les éleveurs. Une annonce qui devrait en réjouir plus d’un, tant le Zangersheide était pétri de qualités. Surtout, sa souche maternelle n’a plus rien à prouver. D’ailleurs, Déesse de Coquerie est bien partie pour perpétuer l'œuvre de son cousin. Issue de la même souche, et du même père que Coquin, la complice de Marlon Modolo Zanotelli a signé une démonstration à La Baule pour son premier Grand Prix 5* et pourrait bien encore faire parler d’elle dans les semaines et mois à venir. Pour Scott Brash, si cette officialisation doit avoir un goût d’inachevé, elle sonne aussi le début de ce qui semble être un nouveau projet : Hello Stud. Impliqué dans l’élevage avec grâce à sa famille, et notamment son père, le Britannique avait notamment monté Cademuir, un produit maison, lors de la saison 2017. En parallèle, son piquet sportif a été renforcé par les arrivées plus ou moins récentes d’Hello Valentino (né Valentino), Hello Mango (Keswitchtime HV) et Folie de Nantuel, propre sœur de l’étalon Candy de Nantuel.

Le style impeccable de Coquin de Coquerie. © Scoopdyga

Après Gazelle, Kent Farrington rend hommage à Austria 2

Lauréate de vingt-deux épreuves internationales, Austria 2 va emprunter le même chemin qu’Alice et Coquin de Coquerie. Formée par l’Autrichien Markus Saurugg puis le Belge Jonas Vervoort sur la scène mondiale, la bai brune avait rejoint le piquet de Kent Farrington en septembre 2019, après avoir été un temps montée par Victoria Colvin et Amber Harte. Sous l’impulsion du tempo imprimé par son nouveau cavalier, la belle avait rapidement trouvé le chemin de la victoire, pour devenir une redoutable concurrente, sur des épreuves de vitesse, mais aussi lors de beaux rendez-vous. La plus belle victoire de cette Holsteiner née chez Heide M Kriegler restera sans nul doute le Top Ten Rolex IJRC, qu’elle a décroché en 2019, à Genève. “Austria retourne à Take The High Road Farm (chez ses propriétaires, ndlr) pour prendre sa retraite internationale. Elle part heureuse et saine, après avoir tout gagné, des épreuves de vitesses aux Grands Prix 5*. Merci à ses propriétaires, Karen et Glen, de m’avoir offert cette opportunité, et merci à Austria pour ce formidable bout de chemin partagé. Parmi ces nombreuses victoires, je n’oublierai jamais celle du Top 10 Rolex à Genève”, a commenté Kent Farrington, qui avait déjà dit au revoir un peu plus tôt dans l’année à sa formidable Gazelle Ter Elzen.

Austria 2 en plein vol à Genève. © Scoopdyga

Encore en pleine forme l’hiver dernier, au cours duquel elle avait notamment remporté une épreuve de vitesse à 1,45m début novembre avant de signer ses dernières apparitions sur le circuit de la Major League Show Jumping en décembre à Thermal, la fille de Casall et U2, par Caretino, aura de sacrés atouts à faire valoir à l’élevage. Cette vraie Holsteiner compte d’ailleurs déjà un fils de onze ans, Diallo, par Diarado, qui a évolué jusqu’à 1,40m. Kent Farrington, lui, se reconstruit depuis déjà quelques mois un solide piquet, emmené notamment par Landon, né Crack de Nyze, Orafina, Toulayna van het Bloesemhof, mais aussi son indéfectible Creedance, pour ne citer qu’eux.

Fin de carrière sportive pour Uranie de Belcour

Révélée à haut niveau par Steve Guerdat, qui l’aura conservée sous sa selle moins d’un an, Uranie de Belcour va, elle aussi, ouvrir un nouveau chapitre du livre de sa vie. Comme Alice, Austria et Coquin, la Selle Français va désormais se consacrer à la reproduction. Lancée en concours par Eric Lelièvre, la belle alezane, née chez Jean-Claude Lehmuller, “petit éleveur amateur” installé en Haute-Saône, effectue l’essentiel de sa formation aux côtés d’Aurélien Lange, sans doute son plus grand fan. “Uranie a toujours eu beaucoup de respect, beaucoup de force et une super tête. C’est vraiment une gagnante. Elle n’a peur de rien !”, louait-il en 2020, année où son ancienne complice a intégré les écuries de Steve Guerdat. Avec le Suisse, la fille de Flipper d’Elle a rapidement enchaîné les remises des prix, allant jusqu’à remporter son premier Grand Prix 4*, en mai 2021 à Gorla Minore. Quelques semaines plus tard, Uranie rejoignait Alexa Ferrer, qui restera sa dernière cavalière. La paire a achevé son aventure commune en mars dernier, sur une élimination à Vejer de la Frontera, qui a également signé la fin de carrière sportive de la petite-fille de Diamant de Semilly, désormais âgée de quatorze ans. Parmi leurs meilleures performances, toutes deux avaient notamment terminées quatrième du temps fort du CSI 4* de Fontainebleau, en avril 2022.

Uranie de Belcour va se consacrer à l'élevage en Normandie. © Scoopdyga

Labellisée Selle Français Originel, Uranie de Belcour aura, à n’en pas douter, une belle carrière de poulinière. Créditée d’un très bon ISO 168 en 2021, l’alezane compte déjà un descendant, né par transfert d’embryon en 2017 chez son naisseur Jean-Claude Lehmuller et fils d’Utrillo vd Heffinck. Baptisé Huranos de Boijoli, ce mâle de six ans a suivi le circuit classique à quatre ans, se qualifiant pour la finale de Fontainebleau, avant de passer sous selle amateur.

Marcus Ehning, vingt et un ans après

Cela faisait vingt et un ans que Marcus Ehning n’avait plus été sacré champion d’Allemagne. Présent à Balve le week-end dernier, où il en a profité pour relancer son précieux Stargold, plus vu en compétition depuis mars 2023, le Centaure a dominé son championnat national, grâce au génial Priam du Roset, immense fils de Plot Blue, né en Suisse chez Claire et Philippe Rizzoli, et arrivant à pleine maturité de haut de ses douze ans. Au départ de la finale de la Coupe du monde d’Omaha au printemps dernier, le puissant bai a succédé à For Pleasure, dernier cheval avec lequel Marcus Ehning avait décroché le titre suprême outre-Rhin, en 2002. Avec son Priam, le Germanique a bouclé cinq parcours parfaits dans une épreuve relevée, qui a également permis à Maurice Tebbel, vaincu au barrage en selle sur Chacco’s Light, et Maximilian Weishaupt, accompagné par DSP Omerta Incipit, de se distinguer et de se frayer un chemin sur le podium.

Ce titre est une excellente nouvelle pour Marcus Ehning, l’une des figures indissociables de la Mannschaft depuis des années. Le pilote, qui avait déjà annoncé la mise à la retraite de Calanda 42, puis Funky Fred, a complété la liste des départs avec un second étalon : A La Carte NRW. Cet espiègle bai au style et au modèle particulièrement moderne avait été formé par une certaine Kendra Claricia Brinkop, avant d’épauler Marcus au plus haut niveau et de se classer dans quelques belles épreuves. Le fils d’Abke 4, qui s’annonce déjà intéressant à l’élevage, s’était également illustré en épreuve de puissance.

Désormais, A La Carte poursuivra uniquement sa carrière d'étalon. © Scoopdyga

Bonne retraite, Castello 194

Bien qu’il ne soit plus apparu sur la scène internationale depuis mai 2022, Castello 194 a officiellement pris sa retraite mercredi 14 juin. Le gris, aussi puissant qu’atypique, avait été un formidable maître d’école pour Evelina Tovek, lui permettant de se hisser jusqu’à sa première victoire en Grand Prix 5*, à Rome en 2017. Également aperçu à plusieurs reprises sous la houlette de son entraîneur, le numéro un mondial Henrik von Eckermann, le Westphalien avait remporté avec ce dernier le temps fort de l’Officiel de Pologne, en 2018, à Sopot, ainsi que le difficile Prix de l’Europe à Aix-la-Chapelle, un mois plus tard. Fin 2018, celui qui fut aussi le partenaire de Christian Ahlmann et Kaya Ehning, née Lüthi, s’était emparé de la deuxième place du Top 10 Rolex IJRC. Vendu par la famille Tovek en 2020, le fils de Cristallo 7 a achevé sa carrière un peu comme il l’avait commencé, en étant le professeur parfait de la Brésilienne Maria Elisa Conceicao Gonzaga. “Castello 194, le cheval qui a procuré du bonheur à tous les cavaliers qui ont eu l’honneur de le monter, le cheval qui a emmené tous ses pilotes au plus haut niveau à chaque saison. Géant, sur et en dehors de la piste. Une personnalité unique, un cœur tellement énorme. [...] Tello m’a emmené là où je ne pensais jamais aller. En seulement un an, il m’a permis de passer du défi de franchir des parcours à 1m, jusqu’à des épreuves à 1,40m ! [...] Tu as accompli plus que je ne l’aurais rêvé, tu as fait de moi ce que je suis aujourd’hui”, a écrit l’amazone. Deux jours plus tôt, cette dernière annonçait l’arrivée dans ses écuries de Mr Idol S, un fils de Plot Blue qui avait permis à Ludo Philippaerts de retrouver le haut niveau et d’enregistrer de bons résultats avec son fils, Olivier.

Le puissant Castello 194 a conduit Evelina Tovek au sommet du jumping. © Scoopdyga

Des nouvelles d’Explosion

Après avoir quitté la piste de La Baule en ambulance, Explosion W a évité le pire. Trois jours après ce qui a dû être l’un des moments les plus traumatisants de sa carrière, Ben Maher s’est exprimé sur les réseaux sociaux, confirmant les premières informations transmises dimanche 11 juin en Loire-Atlantique. “Malheureusement, pendant le Grand Prix du CSIO de La Baule, Explosion W a contracté une blessure des tissus mous pendant le premier tour. Il est de retour à la maison, au Royaume-Uni, et reçoit les meilleurs soins vétérinaires. Il est heureux et plein de vie. Je voudrais remercier toutes les personnes présentes, ainsi que le public, pour son soutien et ses gentils messages plein d’empathie pour Explosion. Nous vous tiendrons informé tout au long de sa convalescence”, a écrit le champion olympique, restant bref et concis, comme il l’avait été durant les deux absences longue durée de son complice, entre décembre 2021 et juin 2022, puis entre juillet 2022 et mai 2023.

Il y a une quinzaine de jours, une autre star des terrains de concours a donné de ses nouvelles. Quel Homme de Hus, embêté par une blessure au jarret, a fait parler de lui. “Les résultats des derniers examens sont très encourageants et c'est avec beaucoup d'émotion que Quel Homme a pu reprendre le chemin de la Normandie. Nous souhaitons une nouvelle fois adresser tous nos remerciements à l'équipe de la clinique Equitom ainsi qu'à Brianna Lobreau (sa groom, ndlr) qui se sont mobilisés autour de Quel Homme, au cours des dernières semaines”, ont fait savoir les équipes du vice-champion du monde, toujours pressenti pour représenter la Belgique, sous la selle de Jérôme Guéry, aux Jeux olympiques de Paris l’an prochain. De retour auprès de Gaëtan Decroix, dans les installations d’Eden Farm, le charismatique étalon bai brun, fils de Quidam de Revel, poursuit sa convalescence, entre séances de spa et de câlins avec ses voisins.

Le dérèglement climatique s’invite à Calgary

Le week-end passé, les terribles incendies qui ravagent le Canada ont menacé le CSI 5* de Calgary, à Spruce Meadows. Malgré le vent, porteur de fumées venues de l’Alberta, la compétition a été maintenue. Associé à sa fille de Bacardi VDL, Gigi-Carmen, le Colombien John Perez a empoché la mise, devançant les amoureux Darragh Kenny et Lillie Keenan. L’Irlandais et l’Américaine avaient respectivement sellé Arna’t Kruisveld et Fasther. Moins rapides que leur bourreau du jour, tous deux lui ont permis de s’offrir un deuxième succès en Grand Prix 5*, trois mois et deux concours après sa grande première à ce niveau, signée au Mexique, à Coapexpan. Le duo est définitivement en pleine forme !

En parallèle, et après cette menace aérienne, Calgary est désormais plongée sous d’intenses averses et un ciel gris, preuve s’il en faut que l’urgence climatique est plus importante que jamais, même dans les sports équestres.

Nayel Nassar de retour, nouvelle monture pour Cian O’Connor

Parmi les dernières actualités, il y a tout de même eu quelques onces de positivité. Parmi elles, le retour en selle de Nayel Nassar, fin mai. Sur la touche à la suite d’une blessure, l’Egyptien a pu profiter de sa vie de famille, aux côtés de son épouse, Jennifer Gates-Nassar, et de leur petite fille. Malgré tout, l’actuel soixante-dixième mondial n’était pas mécontent de rechausser les bottes pour disputer quelques parcours sur le dos d’El Conde, Linguini de la Pomme et Igor van de Wittemoere. D’abord présent à Langley pour un CSI 2*, le pilote a enchaîné à Calgary, pour son grand retour en 5*. “Tellement heureux d’être de retour en piste après une pause de sept semaines loin de la grande compétition en raison d’une petite déchirure de l'adducteur. Il n’y avait pas meilleur endroit que Spruce Meadows pour cela, où Conde, Igor et Linguini ont très bien performé et empoché de super classements dans les CSI 2 et 5*. Merci à toute l’équipe d’Evergate Stables d’avoir gardé les chevaux en si bonne forme durant mon absence, et je suis ravi de voir Philip McGuane guider Springfield 21, Pasty (Paso Doble SCF) et Roger (Dorado de Riverland) vers de super résultats cette semaine, pendant que je poursuis ma rééducation pour revenir à 100%”, a précisé Nayel Nassar sur ses réseaux sociaux.

Enfin, Cian O’Connor s’est offert une nouvelle pépite : Germaine W. Après les arrivées de Fancy de Kergane, Empoli de Champloué, Icoon VDL, Do It Easy, Eve d’Ouilly ou encore Checkter dans ses écuries et celle de Coolmore Showjumping, l’Irlandais, qui s’est étrangement séparé de l’exceptionnel Étoile van de Neerheide, a cette fois jeté son dévolu sur une KWPN de douze ans par Eldorado vd Zeshoek. Très compétitive avec Trevor Breen jusqu’à 1,50m, la baie n’a pas tardé à trouver ses marques avec son nouveau cavalier. Et pour cause. Présent à La Baule, le néo-duo a fait carton plein, se classant troisième en ouverture, puis deux fois deuxième à 1,45m dans deux épreuves de vitesse, après un bon concours de mise en jambe à Kessel. Dans le même temps, le patron de Karlswood Jumping a récupéré Irona van de Viking, une fille du regretté Iron Man vd Padenborre de dix ans, gagnante jusqu’à 1,50m avec Pieter Devos. La Zangersheide a été renommée Innisfree.