Après treize victoires en Grands Prix 5*, Gazelle Ter Elzen tire un trait sur sa carrière sportive. Sa propriétaire et son cavalier, Robin Parsky et Kent Farrington, ont annoncé la nouvelle par voie de communiqué. Parmi les plus beaux faits d’armes de la pétillante jument BWP, désormais âgée de dix-sept ans, citons sa victoire dans le mythique Grand Prix d’Aix-la-Chapelle, en 2019, ainsi que dans celui de Genève, deux ans plus tôt. Un ultime succès à Calgary, dans une épreuve à 1,50m, en septembre dernier, aura signé la fin de carrière de la fille de Kashmir van Schuttershof.
Lauréate du mythique du Grand Prix 5* d’Aix-la-Chapelle en 2019, Gazelle Ter Elzen entame un nouveau chapitre de sa vie. Sa propriétaire, Robin Parsky, et Kent Farrington, son cavalier, ont officialisé la nouvelle, mercredi 8 février, via un communiqué publié sur Instagram. “Après dix années de réussites extraordinaires sur les événements les plus prestigieux du monde du saut d’obstacles, Kent et moi avons pris la difficile décision de mettre un terme à la carrière sportive de Gazelle. Je suis heureuse de rapporter qu’elle est dans une forme étincelante et qu’elle va profiter d’une vie bien méritée faite de verts pâturages et de soleil”, a déclaré Robin Parsky. Âgée de dix-sept ans, la véloce Gazelle, par Kashmir van Schuttershof et Diva Ter Elzen, une fille d’Indoctro dont la baie est la seule descendance enregistrée sur la base de données Horsetelex, part sur une victoire. En effet, lors de sa dernière sortie internationale, le 2 septembre dernier, sur l’immense piste en herbe de Calgary, à Spruce Meadows, la BWP s’est imposée face à une dizaine d’autres concurrents. Une belle manière de conclure une richissime carrière, qui lui a permis d’engranger près de quatre millions d’euros de dotation.
[revivead zoneid=48][/revivead]
Après avoir grandi dans les prairies de Werner Heuninckx-Van Hoornyck, son éleveur, Gazelle a été confié aux bons soins du formateur d’exception qu’est Kurt de Clercq. Le Belge a façonné sa pépite à cinq et six ans, avant de passer le relais au Japonais Eiken Sato, alors cavalier des écuries Stephex, qui avaient acquis la belle en 2013. Tous deux participent aux championnats du monde de Lanaken et se qualifient pour la finale réservée aux chevaux de sept, de laquelle ils prennent la cinquième place. Un an plus tard, Gazelle apparaît sous la selle de celui qui restera son cavalier pendant près d’une décennie.
Le couple américain enchaîne alors classements et victoires au plus haut niveau. Grâce au sens de la vitesse de son pilote, Gazelle exprime son plein potentiel et devient l’une des plus redoutables compétitrices du circuit. Elle gagne tout, ou presque. Aix-la-Chapelle, Genève, Madrid, Calgary, Wellington, Tryon, Valence, Grimaud ; aucune piste ne lui résiste. Au total, la paire compte vingt-neuf victoires internationales, dont… treize en Grands Prix 5* ! Un bilan vertigineux, bien qu’une partie de ses victoires aient été acquise outre-Atlantique, où la concurrence est moins féroce, et que peu de chevaux ont atteint en carrière. Gazelle participe également aux Jeux Panaméricains en 2015, où les Etats-Unis décrochent le bronze, ainsi qu’aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2021. En 2020, la jument est honorée du titre de cheval international de l’année par la Fédération équestre américaine (USEF).
[revivead zoneid=48][/revivead]
En parallèle de ses devoirs sportifs, la fille de Kashmir van Schuttershof s’est également prêtée au jeu de l’élevage, en engendrant trois produits : une poulinière par Darco, un étalon vu à 1,45m et une fille d’Elvis Ter Putte, Ninja JW van de Morheove qui, à dix ans, fait le bonheur de Sloane Coles, sur des CSI 2 et 3* aux Etats-Unis.
“Un grand merci à Gazelle d’avoir partagé son talent, son intelligence et son cœur immense avec Kent, toute son équipe et Robin. Peu importe l’étroitesse ou la grandeur de la piste, le nombre de personnes présentes dans le public, Gazelle était toujours partante”, complète le communiqué. “Profite du reste de vie, superbe fille aux grandes oreilles !” Les fans de Gazelle pourront lui dire au revoir une dernière fois samedi 11 février, à Wellington, où une cérémonie d’adieux lui sera organisée, en marge du Grand Prix 5* du Winter Equestrian Festival, épreuve qu’elle avait évidemment remportée, en 2017.
[revivead zoneid=48][/revivead]
Crédit photo : © Scoopdyga. Photo à la Une : Gazelle Ter Ezel et Kent Farrington à Aix-la-Chapelle.