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Sport mardi 19 mai 2015
Carrère pour Philippe Léoni.
Carrière (Catoki) quitte les écuries Stephex pour rejoindre celles de Philippe Léoni qui vient d'en faire l'acquisition. Sous la selle de Daniel Deusser, la jument de 12 ans avait pris la seconde place du Grand Prix coupe du monde de Londres pour leur première sortie commune avant de prendre également la troisième place du Grand Prix**** d'Amsterdam en début d'année. Philippe Léoni avait fait son retour à la compétition en 2013 après un break de quelques années pour se concentrer sur ses affaires.

"Je me suis mis à chercher un cheval capable d'épauler Shana de Kerglenn à la suite de l'opération de coliques qu'a subie Super Crack. Ce dernier étant actuellement en pleine convalescence alors que nos premiers résultats étaient vraiment très encourageants pour l'avenir. Nous avons malheureusement été stoppés net dans notre lancée mais cela fait malheureusement partie des aléas du sport. J'ai finalement opté pour Carrière que j'adore et qui est une jument très expérimentée avec de nombreux résultats derrière elle. J'espère qu'elle va pouvoir me permettre de refaire de beaux concours et faire même mieux que juste épauler Shana... mais je pense qu'un couple, c'est avant tout une alchimie et je veux vraiment rester très humble par rapport à cela. Je ne me vois pas aller faire un cinq étoiles demain. Je vais même au contraire débuter Carrière ce week-end sur deux petits parcours à Fontainebleau et y aller progressivement. La jument a beaucoup fait ces derniers temps, nous allons donc adapter notre programme et prendre le temps de nous découvrir. Je prends de l'âge et le temps passe vite alors c'est certain qu'une jument de douze ans peut me permettre d'aller plus vite vers de beaux concours ... même si rien n'est jamais acquis et heureusement car ce serait trop simple et cela enlèverait la beauté de notre sport." réagira Philippe Léoni.

Sport dimanche 17 mai 2015
Les dieux de l'olympe veillent sur Steve Guerdat.
N'est pas vainqueur du Grand Prix Longines de la Baule le premier venu. Dans un stade François André, transformé en chaudron des sports équestres, le public de l'édition 2015 du CSIO Longines Jumping International de la Baule, aura vécu ce dimanche après midi un grand moment de sport, comme les sports équestres savent le faire.

Ils étaient 50 ce dimanche à prendre part à l'ultime Grand Prix du CSIO5* de France. Parmi eux, un champion d'Europe Roger-Yves Bost, un vice champion du monde Patrice Delaveau et un champion Olympique Steve Guerdat. Ajoutez à cela un savant tracé proposé par Fréderic Cottier et vous voilà avec tous les ingrédients d'un très joli moment de sport. "C'est tellement bien quand un Grand Prix se termine avec un beau barrage. Au début du parcours je croyais que les cavaliers allaient trouver les clés du sans-faute plus rapidement. Il a fallu une vingtaine de concurrents pour que les cavaliers abordent les subtilités au mieux. Il y avait de bons ingrédients, ce qui a rendu l'épreuve très intéressante. Dix barragistes s'étaient le juste-milieu, et nous avons trois beaux vainqueurs. "

Le public Baulois ne s'y est d'ailleurs pas trompé, tant il a respecté l'intensité du moment sportif. Aux acclamations des entrées et sorties des cavaliers succédaient les longs silences de l'effort sportif. Ce mano à mano d'émotion a duré jusqu'au passage du septième cavaliers. L'espagnol Manuel Fernandez Saro. En selle sur Eliot Dws, il réalise le premier sans faute de l'épreuve. Et durant de longues minutes, il va voir défiler les autres concurrents et leurs lots de pénalités. Impatient, le public Français va porter ses champions pour enfin avoir un barrage au passage d'un Français. En selle sur Prime Time des Vagues, Alexandre Fontanelle qui participait à son tout premier CSIo de France réussi l'exploit. Sans faute, le jeune jurassien de 24 ans a montré tous son sang-froid : "J'ai fait un bon week-end ici à La Baule. Je finis vraiment bien dans le Grand Prix même si malheureusement, nous faisons 4 points. J'ai un cheval qui arrive à maturité et que je connais très bien. J'appréhende moins les hauteurs au fur et à mesure, j'avais le désavantage de partir en second, mais je pense que même sans ma faute je n'aurais pas pu faire beaucoup mieux." Une lucidité qui va en faire une des futurs hommes forts de Philippe Guerdat sans aucun doute. Derrière ces deux-là 8 autres couples vont se joindre au final : 3 Français, 2 Anglais, 1 Irlandais, 1 Suisse, et 1 Brésilien.

Duel au sommet.

Et les 37 000 spectateurs plus les milliers d'internautes vont vivre un final en apothéose. Dans cet écrin de verdure, le scénario final va être fantastique. Premier qualifié pour le barrage, Manuel Fernandez Saro (ESP) réalise le double sans-faute, le ton est, d'ores et déjà, donné. Il sera suivi quelques minutes plus tard par Marion Modolo Zanotelli (BRA) et Michael Whitaker (GBR) qui prendront au final la 3° et 4° place respective. Avant que deux exceptionnels champions s'affrontent dans un duel époustouflant. Héro de cette édition 2015, l'Irlandais Bertram Allen serre toutes ses courbes, enlève une foulée dans l'ultime ligne, et s'en va à 19 ans "exploser" le chronomètre Longines. Une seconde d'avance et ce cavalier là semble définitivement sur une autre planète. La chose semblait alors entendue et la victoire inscrite dans le marbre, comme la veille dans le derby. Avant que...

Avant que le meilleur pilote au monde n'entre en piste. Champion Olympique en titre, vainqueur à Las Vegas il y a quelques semaines de la Coupe du Monde indoor, Steve Guerdat voulait faire mieux "on rentre en piste pour donner le meilleur de nous-même, mais il est vrai que gagner devant ce public est fantastique. C'est un concours que j'ai adoré, et chaque année, j'essaye de venir avec mes meilleurs chevaux. Il est rare de courir encore dans un concours qui a gardé de belles traditions et une piste en herbe. Evidemment tout cela décuple le bonheur quand on gagne le Grand Prix. J'avais la chance de partir le dernier au barrage, mais pour battre Bertram Allen, il faut aussi avoir un phénomène comme Nino des Buissonnets. J'ai eu de la peine à me retenir à l'arrivée, je me sens très supporter même si je n'ai jamais été très bon ici, c'est une façon aussi de les remercier ", car oui sur un Nino des Buissonnets des grands jours, le cavalier helvète à la peine vendredi va faire jeu égal dans la première partie du barrage avant de négocier au mieux l'ultime virage le long de la tribune. Jetant toutes ses forces dans la bataille à l'entrée du double, il reprend moins d'une seconde au jeune Irlandais pour lever le stade François André, chaudron passionné des sports équestres et supporter exceptionnel du meilleur pilote au monde. " On a été ce matin et hier à la plage avec Nino, vendredi la ligne de triple ne lui a pas convenu et ne pouvant plus rien faire en seconde manche à la faute sur la rivière j'ai préféré lui éviter de la franchir à nouveau".

Première grande victoire dans le Grand Prix Longines de la Ville de La Baule pour Steve Guerdat (SUI), devant Bertram Allen (IRL) et Marion Modolo Zanotelli (BRA)

Damien Kilani
Sport samedi 16 mai 2015
Firth of Lorne & Peppi Dahlmann de retour en scène.
Cornado, Come Il Faut, Colorit, Firth of Lorne ont tous un point commun : Franz Josef Dahlmann, leur cavalier formateur. Parti ensuite vers de nouvelles aventures à Zangersheide puis en Chine, le cavalier avait dû faire le difficile choix de laisser partir tous ses cracks vers de nouveaux horizons. Revenu s'installer dans les écuries familiales depuis un peu plus d'un an où il travaille désormais avec sa sœur, Peppi Dahlmann a eu le bonheur de retrouver l'étalon Firth of Lorne (For Pleasure x Stakkato) sur sa route. L'an dernier Firth of Lorne avait connu deux terribles chutes sur la rivière d'Aix la Chapelle avec sa cavalière Katrin Eckermann avec qui il avait remporté le Grand Prix de Hambourg la même année.

"Le propriétaire de Firth est un très bon ami. Nous avons toujours été en contact même lorsque j'étais en Chine. Au mois de décembre l'an dernier, il m'a appelé pour savoir si j'aurais un boxe pour Firth, je lui ai répondu que j'avais toujours un boxe pour Firth et qu'il pouvait même choisir celui qu'il voulait ! Nous avons d'abord travailler sur le plat pendant un mois, en janvier, nous avons recommencé à sauter un peu avant d'avoir le feu vert pour recommencer à travailler plus intensément. Je l'ai emmené faire deux petits concours d'1m30 puis j'ai eu l'autorisation d'aller à Munich mais uniquement pour faire les épreuves intermédiaires. Ce n'était pas très haut mais le feeling était très bon. J'ai retrouvé le cheval que j'ai connu avant. Nous avons sauté l'eau à la maison et en concours et la grande rivière à la maison, nous n'avons pas eu de soucis et je n'ai aucune appréhension avec cela. Actuellement, nous avons 14 chevaux de propriétaires mais recevoir un cheval de Grand Prix comme Firth est quelque chose de très rare. Évidemment que l'on rêve de haut niveau et pourquoi pas de coupe des nations mais il faut être réaliste. Il faut prendre le temps et avancer étape par étape." réagira Franz Josef Dahlmann avec sa bonne humeur habituelle.

photo
WOSJ

Sport samedi 16 mai 2015
Le coup parfait de Bertram Allen !
À Derby unique au monde, vainqueur exceptionnel. Cette simple phrase résume à elle seule, ce que le public du Stade François André à vécu ce samedi après-midi. Dans un chaudron archi-comble, le fougueux, mais génialissime, Bertram Allen s'est imposé au terme d'un derby qui a retrouvé toutes ses lettres de noblesse.

Le chef de piste, Frédéric Cottier, le dit : "La Baule ce n'est pas Hickstead ou Hambourg! La Baule c'est unique au monde! " et lorsque l'on regarde la liste de départ de la mythique épreuve de ce samedi, le public en venant tôt remplir les tribunes du stade équestre ne s'y sont pas trompé. Il y allait avoir du spectacle, et quel spectacle. Patrice Delaveau l'ouvreur.

Est-ce un manque de chance ou non, le tricolore Patrice Delaveau avait cependant la lourde tâche d'ouvrir sur Ornella Mail*HDC l'épreuve phare du jour. Une tâche que le tricolore va très bien accomplir puisque malgré 8 points de pénalité, il va donner un temps de référence très rapide qui va tenir durant toute la première partie d'épreuve.

Bertram Allen, le fougueux.

Delaveau toujours en tête, Bertram Allen entre en piste avec la ferme intention d'aller vite, très vite. Et l'Irlandais fort de deux victoires déjà ce week-end et d'un podium dans la coupe des nations, surfent sur la vague de la réussite. En selle sur Wild Thing L, le jeune cavalier va avaler les 25 difficultés et les 1200 m de la piste dans un temps canon. Moins rapide que le tricolore certes,, mais avec seulement 4 points de pénalités il prend logiquement la tête du classement provisoire. " C'était mon premier Derby officiel avec Wild Thing L, mais je m'entraîne tout de même avec quelques obstacles naturel à la maison. Aujourd'hui tout me sourit, et en allant vite, je savais que cela pouvait être gagnant".

Et derrière lui ?

Pris de vitesse par l'Irlandais, les couples suivant changèrent considérablement leur stratégie en entrant en piste : assurer le sans-faute semblait judicieux sauf que... sauf que cela consistait aussi à prendre un risque, voir le temps s'écouler et ne jamais rattraper Mister Allen. Et le premier à en faire les frais va être le champion olympique en titre, Steve Guerdat. " Nasa participait à son premier Derby et j'ai essayé d'assurer le sans-faute, car je savais que je ne pouvais pas aller chercher Bertram. Cette faute sur l'avant-dernier me prive de la victoire, mais vraiment, je suis content de cette troisième place pour une première".

Un autre cavalier va subir cette stratégie, l'anglais William Whitaker. " Il reste très peu de Derbys de ce niveau et c'est très intéressant. Glenavadra Brilliant, est véritablement un cheval fait pour ce type d'épreuves" En commettant une faute un peu plutôt que le cavalier Suisse, le Britannique va considérablement accélérer pour venir s'intercaler à la seconde place d'un podium qui n'évoluera plus.

Nouvelle victoire donc ce week-end pour l'Irlandais Bertram Allen, la troisième.

Dans l'ultime qualificatif pour le Grand Prix de ce dimanche, la Marseillaise a retentit pour sacrer Patrice Delaveau avec Carinjo HDC (Cascavelle).

Damien Kilani - photo
www.psvphoto.com
Sport vendredi 15 mai 2015
La Grande-Bretagne détrône La France.
Au terme d'une seconde manche parfaitement maîtrisée, l'équipe de Grande-Bretagne s'est imposée dans la seconde étape de la Division de La Coupe des Nations Furusiyya FEI présentée par Longines et ce, pour la première fois de son histoire. Au détracteur de la formule "Coupe des Nations", Philippe Guerdat avait répondu qu'elle était des plus palpitante ainsi.

Il n'aura pas fallu longtemps pour donner raison au capitaine des tricolores.Palpitante et stratégique, la seconde manche allait bouleverser beaucoup de choses. Il faut alors retenir que les Pays-Bas, derniers de l'épreuve, ont accumulé les fautes. 22 points en première manche avec aucun couple sans faute, 10 en seconde avec le seul sans-faute d'Harrie Smolder (Emerald), et l'addition peut sembler lourde, voir très lourde. Même chose pour l'équipe Suisse et Brésilienne. Chez ces deux-là, seul Pedro Veniss (BRA, Quabri de l'Isle), réalise le double sans faute, il faudra revenir, l'an prochain.

Place à l'équipe de France de Philippe Guerdat. Quatrième à l'issue de la première manche et malgré le sans-faute de Nicolas Delmotte, les cavaliers tricolore attendait au pied du podium. Un podium qu'ils vont finir par atteindre au terme de ce qui fait la coupe des nations ce qu'elle est, le suspens et la stratégie. Pour l'équipe d'Irlande les choses sont simples, le sans faute du prodige, Bertram Allen leur assure une place sur le podium. À 19 ans, le Benjamin de l'édition 2015 va pourtant craquer, malgré deux victoires déjà ce week-end. 8 points de pénalités sur Molly Malone V, et les 4 points de Kenny Darragh ont été repris. 12 points au final, l'Irlande glisse derrière les tricolores, pour la première fois sur le podium. 9 points retenus en première manche, ajoutés aux 4 points de la première, et voilà les cavaliers Belge à 13 points.

Ne reste que les cavaliers de Di Lampard. Emmené par un Michael Whitaker parfaitement au point dans la stratégie d'équipe, les cavaliers de l'équipe de Grande-Bretagne vont voir les choses leurs sourires. Sans faute en piste, 2 points de temps dépassés, et les cavaliers de sa majesté évitent le barrage pour s'imposer. Une première victoire historique, devant des tricolores acclamés qui prennent la tête de la Division 1 de cette Coupe des Nations Furusiyya FEI présentée par Longines. Définitivement, passionnante!

Damien Kilani

Sport vendredi 15 mai 2015
La Belgique s'impose à Odense.
Pour sa première prestation en tant que capitaine de l'équipe belge, Maurice van Roosbroeck a mené ses troupes vers une belle victoire après un intense suspens. Le champion de Belgique, Gilles Dunon, avait ouvert la voie en signant l'un des deux seuls double sans-faute de cette coupe des nations.
"Nous avons vraiment connu une magnifique coupe des nations pleine de suspens. Lorsque nous avions vu l'équipe se dessiner, nous avions pensé avoir une petite chance à jouer. Lorsque nous nous sommes retrouvés tous ici, nous étions tous très motivés et l'ambiance dans l'équipe est excellente. Depuis Malines, j'ai manqué un peu de chance. Fou a toujours bien sauté mais il y avait quelques petits problèmes que nous n'avions pas résolus, tout est désormais en ordre. Fou a sauté comme un avion et confirme tout le bien que j'ai toujours pensé de lui en étant le seul double sans-faute de l'épreuve avec René Tebbel. Catherine van Roosbroeck aurait aussi mérité le double sans-faute. Elle n'a vraiment pas eu de chance avec une faute sur le dernier obstacle de la seconde manche alors que son cheval, Gautcho Da Quinta, a vraiment très bien sauté. La monture de Wilm Vermeir, Garincha Hedoniste, a montré qu'elle avait vraiment tous les moyens du monde mais en deuxième manche elle fait deux fautes par manque d'expérience. Du coup, Jérôme Guery avait toute la pression sur ses épaules avec Papillon Z. Lors du premier tour, les trois premiers couples étaient sans-faute et le tour de Jérôme ne s'était pas très bien passé peut-être par relâchement mais ici, il a montré qu'il avait besoin de cette pression sur les épaules, c'est comme ça qu'il monte le mieux et il a réalisé un tour somptueux nous offrant la victoire au terme d'un incroyable suspens. Pour ma part, le week-end avait déjà bien commencé hier avec la deuxième place dans la grosse épreuve de Wesselina mais le week-end n'est pas fini alors nous espérons encore faire de belles choses." réagira Gilles Dunon.