Unna de Kerglenn pour Kevin Staut.
La très prometteuse 7 ans Unna de Kerglenn (Cap Kennedy x Diamant de Sémilly) rejoint la famille HDC et le piquet de Kevin Staut après avoir débuté sa carrière sous la selle de son éleveur Ronan Richard puis de Gilbert Doerr.
Unna laisse 4 femelles à l’élevage de Kerglenn en étant elle-même issue d’une des meilleurs lignées françaises puisque sa grand-mère, propre sœur de l’étalon Fakir de Kreisker, n’est autre que l’ancienne championne de France des 7 ans, Jumpy de Kreisker qui a elle-même produit l’étalon Quito de Kerglenn et les internationaux Quandice, Olympe , Shana de Kerglenn ou encore Qaresse de Kreisker tous par Diamant de Sémilly comme Quenza, la mère d’Unna.
« Quenza semblait promise à une brillante carrière sportive mais elle malheureusement morte à 4 ans suite à une réaction allergique à un vermifuge. C’était une jument qui n’avait pas eu de chance car elle avait reçu un coup pouliche qui lui avait valu une déformation nasale. Lorsque je l’ai montée, elle était un peu délicate mais c’était une vraie jument de concours qui semblait avoir de grandes qualités. Elle nous a néanmoins laissé trois produits dont Unna. J’avais été à un concours monter un cheval et j’avais vu une présentation des étalons du Bois Margot où ce jour-là, Cap Kennedy s’était déplacé comme un dieu et je m’étais dit « tiens pourquoi pas ! » mais aujourd’hui, si on me demandait de le refaire, je ne le referai pas. J’ai eu de la chance et voilà. J’ai débuté Unna moi-même mais lors de la fin de son année de 6 ans, nous avons décidé de la confier à Gilbert Doerr qui avait déjà Quito de Kerglenn avec qui il était performant. Il faut être réaliste, j’habite à la pointe du Finistère. Pour sortir de la Bretagne, il me fait déjà trois heures. Le week-end dernier, je me suis rendu à Canteleu avec une six ans pour participer au CSI*, cela m’a pris 5 heures ! Il est plus rapide pour moi d’aller à New York que sur les terrains de concours ! Nous sommes trop isolé et je n’ai pas assez de chevaux pour faire du haut niveau sans oublier que mon but, c’est aussi de gagner ma vie. Pour cela, il faut que je vende mes chevaux quand ils deviennent vraiment bons et c’est à 7 ans qu’ils ont une bonne valeur à mes yeux. On aime bien jouer avec des 7 ans mais on aime bien les vendre aussi. Unna nous laisse quatre femelles à l’élevage dont trois Mylord Carthago et une Tinka’s Boy qui a fait quelques tours de 4 ans cette année et qui recommencera l’année prochaine. Aujourd’hui, je vais continuer à suivre son parcours et ses résultats. Cela va d’une part me faire une très bonne publicité et j’espère vraiment pouvoir la voir évoluer en coupe du monde dans quelques années quand même. C’est le rêve de tout éleveur et en plus, elle va être choyée et on va bien s’occuper d’elle. » expliquera Ronan Richard.
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