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Sport jeudi 25 juin 2015
Uchingo d'Esquelmes pour l'Ukraine.
Formé par Robert Breul qui l'a amené jusqu'en Grand Prix, Uchingo d'Esquelmes (Chin Chin x Carthago) aura connu une magnifique année 2015 sous la selle du portugais Luis Sabino avec qui il a remporté le Grand Prix du CSIO de Lisbonne après avoir été second de la coupe des nations avant de se classer dans le Grand Prix du Global Tour de Cannes. Le hongre sBs évoluera néamoins dès ce week-end sous la selle de son nouveau propriétaire, Alexander Onyshchenko.
"Je ne voulais pas le vendre surtout avec les championnats d'Europe si proches mais il faut être réaliste, l'an dernier, j'avais déjà vendu mon cheval de tête, Milton du Mûrier pour le Qatar à la veille des Jeux Mondiaux ... c'est le moment le plus propice. Avec mes partenaires brésiliens d'Imperio Egipcio, nous avons fixé nos priorités et notre priorité absolue, c'est le commerce avant le sport et l'élevage. C'est dommage car j'aimais vraiment beaucoup le cheval. C'est un cheval avec beaucoup de sang et énormément de sensibilité. C'est un cheval avec de gros moyens. Sauter n'est pas un problème pour lui, par contre, entre les obstacles, il faut veiller à ce qu'il garde sa propulsion. Je pense que si nous avons fait d'aussi bons résultats, c'est d'une part parce que Uchingo sentait que je l'appréciais beaucoup et que nous étions complice mais d'autre part grâce à Milton du Mûrier, mon ancien cheval de tête qui m'a vraiment appris à monter. Il m'a fallu un an et demi, deux ans pour réussir à ce que tout se passe bien mais il m'a beaucoup fait évoluer et comprendre beaucoup de choses." réagira Luis Sabino.

Ce n'est pas le seul changement pour l'Ukraine puisque Forlap a une nouvelle fois quitté Cassio Rivetti pour rejoindre cette fois René Tebbel.

Sport jeudi 25 juin 2015
Tarzan de Flandre pour Frederico Fernandez.
Le Selle Français Tarzan de Flandre (Calvaro x Souviens Toi III), issu de la souche d'Ivoire du Rouet, a pris l'avion lundi en direction de Calgary pour rejoindre son nouveau cavalier et propriétaire, le Mexicain Frederico Fernandez avec un gros pincement au coeur pour sa cavalière de toujours Pascale Haep.
"J'ai eu un énorme pincement au cœur en l'amenant moi-même à l'aéroport. Nous avions acheté Tarzan poulain mais nous nous sommes très rapidement rendu compte que ce n'était pas un cheval comme un autre. Pedro Renault des écuries Mathy l'a repéré dès ses 4 ans mais je ne voulais pas le vendre. L'an dernier, nous avons réalisé quinze sans faute d'affilée, nous avons remporté la finale des 7 ans lors du CSI** de Bonheiden. Cette année, nous avons sauté notre premier Grand Prix où nous avons juste un point de dépassement de temps et terminons avec une faute lors du deuxième. Là, il devenait vraiment difficile de refuser les propositions et j'ai accepté de le vendre à Frederico Fernandez par l'intermédiaire des écuries Mathy. Je suis réaliste, mon travail consiste à former des jeunes chevaux, je ne rêve pas de grand sport ... mais c'est difficile de quitter un tel cheval. Nous avions déjà vendu cet hiver sa demi-soeur, Union de Flandre (Air Jordan) qui a été acquise sur les conseils d'Otto Becker par Bliss Heers avec qui elle évolue aujourd'hui en CSI. Depuis, nous avons également acquis leur mère, Kirma du Rouet qui nous a donné un produit de Kannan cette année et vient d'être confirmée pleine de Calvaro. Tarzan nous aura vraiment fait vivre une belle histoire qui n'est pas encore du tout finie." expliquera Pascal Haep.

Sport lundi 15 juin 2015
Victoires françaises à Roeser, Vittel, Sancourt et Poznan !
La jeunesse aura pris le pouvoir à Vittel avec la victoire de l'alsacienne de 22 ans, Laura Kircher au nez et à la barbe de Cédric Angot sur Rana des Dames (Crown Z) alors que la suissesse Jennifer Meylan prend la troisième place avec Opportune de Bloye (Quito de Baussy).
"Je suis très heureuse car c'est non seulement ma première victoire en Grand Prix deux étoiles mais également mon premier classement dans une épreuve comptant pour le ranking. Cela confirme également que le couple commence à se former puisque nous avions également remporté deux épreuves la semaine dernière. C'est une belle récompense car j'ai acheté Valhalla (Voltaire x Calvaro) au mois d'août l'an dernier avec des propriétaires alors qu'elle était plantée sur les conseils de mon coach. Le cheval m'a plu par sa manière d'être et sa sensibilité. J'aime beaucoup les chevaux avec un peu de caractère et sensible à monter. Nos débuts ont été difficiles car elle ne voulait plus sauter l'eau et j'étais éliminée sur 1m20, 1m25. Ce n'est vraiment que cette année que la jument s'est déclenchée. Je me consacre pleinement à mon métier de cavalière depuis deux ans. Mon objectif est de former des jeunes chevaux afin d'évoluer à la fois au haut niveau en participant à des concours de deux, trois, voire quatre étoiles et pourquoi pas plus haut mais cela devient un autre monde à la fois en vendant des chevaux. Étant Alsacienne, je connais bien le concours de Vittel mais ici, c'est une toute nouvelle équipe organisatrice qui donne un nouveau départ à ce très beau concours qui se fait dans un cadre somptueux. Il y avait quatorze barragistes alors je me suis dit que j'allais tenté le tout pour le tout. Je partais en dixième position et il y avait déjà eu pas mal de sans-faute dont les Angot qui vont très vite donc pour les rattraper, il fallait bien tenter quelque chose. J'ai essayé et ça a marché. C'est chouette de s'imposer là-bas alors que j'avais un peu de supporter sur place. On reviendra ! " réagira la jeune amazone.



Dans le nord de la France, à Sancourt, c'est Marc Dilasser qui s'est imposé avec sa nouvelle recrue Siamoise Minotière (Calvaro) devant Alexandre Leriche sur Tel Elu de St Simeon (Kannan) alors que le belge Freddy Demuynck complète le podium avec Dirigent vh Polderhof (Kashmir van't Schuttershof), les trois seuls doubles sans faute de l'épreuve.
"Siamoise évoluait jusqu'à présent avec Alain Bourdon mais il s'est blessé aux adducteurs et les propriétaires m'ont demandé de la monter pour cette saison. Elle est arrivée à un moment idéal puisque quelques jours plus tôt, j'ai vendu le très prometteur entier Strangelove Ennemel (Quaprice Bois Margot) aux écuries Tal Milstein qui évolue désormais avec Jérôme Guery. C'est le troisième concours que je faisais avec elle et elle a montré de bonnes choses dès le départ. C'est une bonne chose pour moi car je pouvais déjà compter sur un très bon Copenhague TM qui est vraiment un cheval formidable. En treize parcours cette année, nous avons été classés onze fois donc je pense que là, j’ai de nouveau un bon piquet de chevaux compétitifs. C’est la première fois que je me rendais à Sancourt alors évidemment, quand on gagne, on dit toujours que c’est super mais je dois dire que les gens se coupe vraiment en quatre pour bien recevoir les cavaliers, ce qui est déjà très agréable et en plus les pistes sont très grandes avec un super sol qui est très bien entretenu. Ils font ça vraiment bien sans oublier un très bon chef de piste que j’aime beaucoup, Jean-Philippe Desmaret. J’ai eu la chance de passer en fin de barrage où il y avait eu très peu de sans-faute. Je me suis donc dit autant attaquer et au pire, on sera classé avec une faute mais un chrono rapide. De toute façon, lorsqu’on est au barrage d’un Grand Prix, on ne va pas faire un tour de travail ou alors, il faut rester chez soi. La jument est en plus très rapide naturellement, je suis donc parti dans un bon galop et cela a bien fini. » expliquera Marc Dilasser.

A Roeser, c’est François Xavier Boudant qui s’est illustré avec son ancienne championne de France des 6 ans élevée par ses parents, Stella Light (Kannan) privant ainsi la cavalière liégeoise, Fabienne Lange du doublé avec sa fidèle Venue Fée des Hazalles (Président) qui signe une véritable prouesse en étant accablée physiquement par un vilain virus alors que Catherine Pasmore complète le podium avec Bonanza van Paemel.

La Marseillaise a retentit également à Poznan grâce à Cyril Bouvard sur Quasi Modo Z (Querlybet Hero) devant les danois Thomas Velin sur l’étalon Chopin vh Moleneind et Andreas Schou sur Leonardo Der Kleine alors que Robert Breul doit se contenter de la quatrième place avec Arsouille du Seigneur (Schilling).
Sport dimanche 14 juin 2015
Pénélope Leprévost remporte le Grand Prix de Cannes.
Le public cannois attendait cela depuis six ans, Pénélope l’a fait ! Depuis que le Longines Global Champions Tour s’est installé à Cannes, c’est à dire depuis le lancement du circuit en 2006, seul un cavalier français a pu remporter ce Grand Prix. C’était Bosty en 2009 avec Idéal de la Loge. Depuis : rien ! Aujourd’hui, le bonheur était bruyant dans les tribunes du Stade des Hespérides car Pénélope Leprévost a offert aux deux milliers de spectateurs cette victoire tant attendue au terme d’un barrage de rêve.

Ce genre de barrage où chaque cavalier battait le chronomètre de son prédécesseur est ce qui a, en général, le don de chauffer l’ambiance. Quand Pénélope Leprévost est entrée en piste avec la jeune Ratina d’la Rousserie, le Suédois Rolf-Göran Bengtsson (et son vieux Casall Ask) venait de battre la Portugaise Luciana Diniz (Fit For Fun 13) qui venait de battre le Néerlandais Maikel van der Vleuten (VDL Groep Arera C). Bref, Pénélope savait ce qu’il lui restait à faire si elle voulait poursuivre la logique de cette série et surtout remporter ce Grand Prix, son premier Global de la saison : mettre encore plus de folie sur la piste. Tout se jouait dans la dernière ligne droite avant l’ultime oxer aux couleurs Longines : galoper… comme une folle. Ce que la jolie Normande n’hésita pas à faire malgré le peu d’expérience de sa jument encore inexpérimentée à ce niveau : « En fait, elle ne participait là qu’à son quatrième Grand Prix 5*. La semaine dernière, elle avait été double sans-faute dans le Grand Prix de Saint-Tropez, mais ce n’était pas le plan de venir ici. J’ai finalement changé d’avis à la dernière minute, avouez que cela aurait dommage de ne pas venir finalement ! (elle éclate de rire). Ceci dit, je ne suis jamais allée aussi vite avec elle. Il faut dire qu’elle est assez chaude et que mon travail consiste à la calmer et là, je crois que j’ai cassé tout mon travail ! »

Une cavalière heureuse, on l’aura compris, mais ses compagnons de podium ne l’étaient pas moins : « C’était un beau barrage aujourd’hui, le scénario parfait, avouait, beau joueur, Rolf-Göran Bengtsson. Si j’ai perdu, c’est parce que j’ai un peu hésité dans cette dernière ligne et Pénélope méritait amplement sa victoire. Pour ma part, je suis très heureux car mon cheval a fait, une fois de plus, preuve de constance. À 16 ans, il est toujours dans le haut des classements, il ne me déçoit jamais. » Ce couple-là mériterait de gagner un jour à Cannes, lui qui était déjà deuxième de ce même Grand Prix en 2012. Deuxième, Luciana Diniz l’avait été également l’an dernier avec Fit For Fun, ce qui a inspiré l’affiche de l’événement cette année : « Quand je suis arrivé à Cannes et que j’ai vu ma photo à tous les coins de rue, je me suis dit : oh là, là, quelle pression ! Est-ce que cela va me porter chance ? Visiblement oui car cette troisième place, au terme de ce barrage fantastique, a une saveur de victoire pour moi. »

La réussite d’une telle épreuve repose sur les épaules d’un homme auquel le directeur du circuit, Jan Tops a tenu à rendre hommage : « Une fois de plus Uliano Vezzani (le chef de piste italien, ndlr) a construit des parcours d’une grande perfection. Non seulement il a créé le spectacle avec le tracé magique de ce barrage, non seulement sa sensibilité lui permet de sortir les meilleurs du lot mais les difficultés qu’il a mises en place, même si elles ont été très sélectives, n’ont jamais mis les chevaux en danger. Je voudrais également remercier François Bourey qui nous a fait confiance il y a dix en se lançant dans l’aventure du Global Champions Tour. Nous avons vécu ensemble des hauts et des bas et aujourd’hui le résultat est là : une réussite reconnue de tous … » Des remerciements renvoyés par François Bourey, organisateur du Jumping de Cannes, qui rappelait que « Le Global Champions Tour est né d’une conversation que nous avions eue ici avec Jan, sur le bord de la piste et aujourd’hui, ce circuit est devenu le plus prestigieux de la saison. J’en suis heureux et je suis doublement heureux parce que le podium de ce soir réunissait trois de mes cavaliers favoris. Rolf-Göran, que j’appelle le chat tant son adresse à cheval m’épate ; Luciana que nous aimons ici à Cannes comme on peut s’en douter à travers l’affiche de cette année et bien sûr Pénélope que je rêvais de voir gagner ici un jour et qui a été la meilleure. Enfin je voudrais saluer l’arrivée de notre nouveau sponsor sur ce Grand Prix, le Haras des Grillons, qui recevra à son tour les cavaliers internationaux cet été pour le Jumping de Valence. Je suis donc tout simplement heureux » !

Communiqué R&B Presse