L’histoire du stratosphérique United Touch S est basée sur l’inoubliable Classic Touch. Née chez Hans-Werner Ritters et représentant la Stamm 4025, la fille de Caletto II a permis à Ludger Beerbaum de remporter sa seule et unique médaille d’or olympique individuelle lors des Jeux de Barcelone, en 1992. Présente à la fois côté paternel et maternel dans le papier de United Touch S, la belle pourrait bien avoir ouvert la voie à son arrière-petit-fils. Pas encore vu en grand championnat, le surpuissant bai de Richard Vogel a déjà tout d’un véritable phénomène. Retour sur l’histoire de cet étalon hors norme, né chez Julius-Peter Sinnack, qui en est toujours propriétaire.
Les première et deuxième parties de cet article sont à relire ici et ici.
Comblé au premier abord par sa nouvelle recrue, Touch Of Class, petite-fille de Classic Touch, Julius-Peter Sinnack la teste sur les barres pour se faire une idée de son potentiel. Mais l’enthousiasme de l’Allemand va quelque peu s’estomper. “Je l’ai fait sauter en liberté dans son année de un an, et ce n’était pas fameux du tout. J’étais assez déçu. Je l’ai faite inséminer à deux ans par Diamant de Semilly et j’ai fait un transfert d’embryon. Je ne voulais pas la faire porter son poulain à un si jeune âge. Le poulain était un mâle : Deauville S”, développe l’éleveur. Ce premier produit s’impose jusqu’en Grand Prix 4* avec Laura Kraut et permet même à l’équipe américaine de décrocher la Coupe des nations du CSIO 5* de Sopot en 2017. “J’ai utilisé Diamant de Semilly car Touch Of Class est une jument très dans le sang et un peu sur les épaules. Je pensais vraiment que cela pourrait fonctionner, et ça a été le cas. J’ai de nouveau utilisé cet étalon plus tard pour Touch Of Class”, reprend l’Allemand. “Cela me prend des semaines, parfois des mois, pour trouver le bon croisement pour mes juments.”
Après Diamant de Semilly, Julius-Peter Sinnack jette son dévolu sur Canturo. Le croisement lui offre Zypria S, une autre excellente compétitrice, qui a évolué au plus haut niveau sous la selle de Willem Greve. Tous deux sont allés jusqu’à Tokyo, en 2021, où ils ont disputé les Jeux olympiques, après avoir, entre autres, signé un double zéro lors de la finale des Coupes des nations de Barcelone, en 2019, et permis à l’équipe néerlandaise de s’imposer. “Canturo a transmis beaucoup de ses caractéristiques à Zypria S, comme sa bonne technique”, glisse l’éleveur. “Elle était peut-être un peu raide dans son corps, ce qui pouvait parfois lui poser problème, mais elle se débrouillait avec ses atouts.”
La patience, mère de toutes les vertus
Après de longues années à convoiter la brillante Cantate Touch, première fille de la championne olympique Classic Touch, le destin sourit enfin à Julius-Peter Sinnack. “Alors que je venais de terminer le transfert d’embryon de Touch Of Class et Diamant de Semilly, en 2005, j’ai pu acheter Cantate Touch. Je l’ai croisé à mon propre étalon, Con Cento S (Cento x Polydor). Con Touch S, le poulain issu de ce mariage, a évolué sur la scène internationale avec Laura Kraut et Simone Blum. Avec cette dernière, il a sauté jusqu’à 1,60m. Après avoir utilisé Con Cento S, j’ai choisi le fils de Hors La Loi II, Untouchable 27, pour Cantate Touch. Ce poulain est devenu l’étalon Untouched, futur père de Untied Touch S. Jeune, Untouched sautait déjà de façon spectaculaire. Il a été vendu au sponsor de Nick Skelton, qui a conduit Untouched vers ses premiers succès internationaux. Plus tard, Ben Maher en a pris les rênes, mais Untouched est décédé trop tôt. Je suis sûr qu’il aurait montré encore davantage de choses incroyables dans le sport”, se désole l’éleveur.
Le coup de poker
Alors que sa jeune pépite est tout juste âgée de quatre ans, en 2011, Julius-Peter Sinnack tente un véritable coup de poker. Le quatrième poulain de Touch Of Class, dont il ignore encore les excellentes qualités de reproductrice, sera par Untouched, menant à la présence de Classic Touch par deux fois à la troisième génération dans le papier du produit à naître. “C’était un risque majeur, une expérience d’éleveur qui aurait pu tourner au fiasco”, concède l’intéressé. “Mais il n’y a pas un seul instant où j’ai eu des doutes.” De ce croisement, naît le phénomène United Touch. “United Touch S était un poulain très joli, qui se déplaçait bien. Le jour de sa naissance, j’ai tout de suite dit qu’il serait l’étalon de la pouliche née le même jour que lui. Et ça a été le cas ! Tout cela pour dire que je savais déjà qu’il pourrait devenir étalon. Il aurait d’ailleurs pu être enregistré au Holstein, mais le stud-book n’avait pas approuvé son père. Alors, United Touch S a été enregistré en tant que Westphalien.”
Et de poursuivre : “Lorsque j’ai utilisé Untouched, il montrait déjà des choses prometteuses dans le sport, notamment dans la façon dont il utilisait son corps. Cela m’a en partie convaincu de l'utiliser. Je voulais consolider ses atouts. En réalisant ce croisement, je voulais aussi avoir une forte présence du sang de Classic Touch dans le papier. Encore une fois, le produit de ce croisement aurait pu ne pas être sain, ou plein de points négatifs. Le but de l’inbreeding est de fixer des caractéristiques, et je pensais vraiment que cela pouvait fonctionner entre Touch Of Class et Untouched. Ce croisement avait aussi des chances de fonctionner compte tenu du modèle des deux parents.”
Face à ce pari risqué, Julius-Peter Sinnack surveille son jeune United Touch S comme le lait sur le feu. “Je me souviens, lorsqu’il avait deux ans, il était au pré avec les autres jeunes mâles que nous avions. Il y avait une stabulation, dans laquelle ils passaient l’hiver. J’ai passé tant de soirées assis devant cette écurie à l’observer ! Il avait quelque chose de spécial. Et puis, du fait de sa consanguinité, je l’observais attentivement. Je n’ai jamais vu quoi que ce soit de problématique chez lui, malgré des heures et des heures passées à le regarder dans les moindres détails”, assure l’Allemand, qui pense beaucoup de bien de son protégé dès son plus jeune âge.
Des débuts prometteurs
Dès ses débuts sur les barres, United Touch S montre en effet de bonnes aptitudes pour cet exercice. À quatre ans, il intègre les écuries de Henrik Dove, à qui Julius-Peter Sinnack à l'habitude de confier nombre de ses jeunes chevaux. “Henrik était déjà très enthousiaste à l’égard de United Touch S”, se rappelle l’éleveur. “Que ce soit en termes de maniabilité sous la selle ou de manipulation, c’était un étalon très facile. Chez moi, j’ai des étalons, des hongres et des juments ; cela ne l’a jamais dérangé. Il avait déjà une technique de saut fantastique, même si ses moyens étaient encore difficiles à juger. À quatre et cinq ans, United Touch S a fait la monte au haras Schuld, puis il a terminé deuxième du championnat westphalien réservé aux chevaux d’obstacles de cinq ans. Trois semaines après, il était de nouveau deuxième du Bundeschampionat.”
Après ces bons résultats, et alors son année de cinq ans touche à sa fin, le fils du regretté Untouched suit les traces de sa sœur et intègre les écuries de Willem Greve, qui a effectué avec lui un travail de formation “exceptionnel”. En posant les sabots aux Pays-Bas, United Touch S est disponible auprès des éleveurs locaux, par l'intermédiaire du père de son nouveau cavalier, Jan Greve. Sous la selle de Willem Greve, United Touch S fait ses débuts internationaux et va jusqu’aux Mondiaux de Lanaken, en 2019, où il affronte ses premiers parcours à 1,40m. À huit ans, le bai intègre ensuite les écuries de Bart Bles. “Il formait un bon couple avec United Touch S, mais certaines circonstances ont fait qu’ils n’ont pas pu faire beaucoup de concours et j’ai fini par devoir récupérer mon cheval”, explique le propriétaire et naisseur de l’étalon. Resté un peu plus d’un an et demi chez Bart Bles, l’étalon change de crèmerie en 2022, juste après un contrôle positif à “une substance figurant sur la liste des drogues illicites” de son ex-cavalier, suspendu depuis par la Fédération équestre internationale.
“J’ai parlé de United Touch S avec Sophie Hinners lors d’un concours chez Holger Hetzels. Je lui ai demandé si je pouvais passer chez elle avec United Touch S, afin qu’elle l’essaye”, reprend Julius-Peter Sinnack. “Sophie le pensait trop puissant pour elle, mais que Richard Vogel pourrait le monter. C’était dix jours avant les Bundeschampionate. Richard m’a appelé et m’a demandé si j’étais contre le fait qu’il débute United Touch S dans l’épreuve réservée aux chevaux de huit ans et plus. J’étais un peu surpris, car je savais que tous les éleveurs allaient le regarder attentivement lors de cet événement. Je me suis dit que si cela ne se passait pas bien, tout le monde se moquerait de moi.” Après son choix de croisement osé, l’éleveur accepte ce nouveau pari. Si le premier parcours du néo-duo se solde par deux fautes et une impression globale banale, leur deuxième tentative se conclut par une victoire ! Depuis, Richard Vogel et United Touch S ont gravi tous les échelons, jusqu’à devenir le couple phare des pistes de compétition ces derniers mois. À chacune de leurs apparitions, rares et précieuses, le public retient son souffle et tremble lors des envolées spectaculaires des deux complices, à qui rien ne semble pouvoir résister. Pourtant, avant de triompher dans le Grand Prix Rolex de Genève, il a fallu du travail, beaucoup de travail, pour canaliser une amplitude démesurée.
Un travail d’équipe
“L’histoire est assez drôle. Son éleveur et propriétaire, Julius-Peter Sinnack, est venu nous voir à Opglabbeek pour parler de trois chevaux qu’il souhaitait nous confier. Parmi eux, il y avait United Touch. Son nom m’était familier et je le connaissais un peu, sans toutefois le suivre plus que cela, mais il a été vice-champion d’Allemagne à cinq ans. Je savais qu’il s’agissait d’un cheval extraordinaire, avec énormément de capacités, mais les années précédant son arrivée au sein de nos écuries, il n’avait pas fait grand-chose de remarquable. Il était toujours difficile pour lui de boucler ses parcours dans le temps accordé. Cependant, j’étais quand même très positif à son égard. Pour moi, malgré ses qualités indéniables, il avait aussi quelques défauts, notamment pour réussir à être sans-faute sur des parcours majeurs, où le chronomètre est souvent serré”, racontait Richard Vogel du côté de Genève, quelques minutes après un tour d’honneur dévoré en quelques foulées à peine sur la spacieuse piste de Palexpo. “Lorsque j’ai commencé à monter United Touch S, beaucoup de personnes m’ont dit que j’étais un bon cavalier, mais que certaines choses étaient parfois impossibles, que United Touch n’était pas fait pour des gros parcours techniques à cause de son amplitude, qu’il avait trop d’action, trop de puissance. J’ai eu la chance dans ma carrière de m’entraîner aux côtés d’Hugo Simon. Et il aurait dit qu’il n’y a pas trop de ci ou trop de ça, qu’on n’établit simplement pas le bon plan ou que l’on ne monte pas assez bien, mais qu’un cheval trop puissant ou avec trop d’amplitude n’existe pas. Cela complique juste la tâche du cavalier. Alors, j’ai passé beaucoup de temps à réfléchir à comment m’adapter aux parcours avec United Touch. Parfois je dois enlever une foulée, parfois je dois le reprendre pour aborder les combinaisons. Et c’est aussi pour cette raison que je suis si fier de lui : depuis qu’il est arrivé, il a fait des progrès incroyables. Au départ, même des parcours peu techniques n’étaient pas simples à appréhender pour lui. Sa progression prouve son excellent caractère et combien il a envie de faire ce sport. Son galop et sa maniabilité se sont tellement améliorés ! Les sauts en eux-mêmes n’ont jamais été un problème pour lui ; comme tout le monde le voit, il pourrait sauter des maisons ! Ce sont davantage les lignes et les moments entre les obstacles auxquels il faut prêter attention pour lui donner un maximum de chance d’être sans-faute.”
Au-delà du travail et de l’investissement de son cavalier, le puissant et attachant étalon bai peut aussi compter sur toute une équipe, dévouée à sa réussite. Felicia Wallin, qui avait entendu parler de lui dans ses jeunes années et même envisagé de l’utiliser en tant qu’étalon, l’accompagne désormais à chacune de ses sorties en compétition. “Les premières semaines où United est arrivé à la maison, je n’ai pas fait beaucoup de choses avec lui. Ce sont surtout les filles à la maison qui se sont occupées de lui. Nous avons une équipe de grooms et cavalières maison fantastiques. Naomi (Zippel, ndlr), l’une d’entre elles, est très vite tombée amoureuse de United. Elle a passé beaucoup de temps avec lui, à le monter et à prendre soin de lui. Je dois donc lui accorder beaucoup de crédit dans le fait que United se soit senti à l’aise avec nous. Elle m’a aussi donné beaucoup d’informations à son sujet et sur comment m’occuper de lui”, révélait la Suédoise en début d’année 2023. “United n’est pas un étalon difficile, qui hennit ou est bruyant. Il est plutôt timide, très discret. Il apprécie sa tranquillité. Nous avons appris cela rapidement et nous lui réservons un box en bout d’allée en concours, afin qu’il n’y ait pas trop d’agitation autour de lui. Il adore dormir et se détendre lorsqu’il est en compétition, donc nous veillons à ne pas le déranger. Il faut être très doux. C’est le plus important avec lui et cela m’a permis de gagner rapidement sa confiance. Naomi m’avait prévenue qu’il fallait agir ainsi avec lui.” Depuis, ces deux-là sont devenus encore plus proches, à mesure des échéances affrontées et des succès amassés. De quoi envisager l’avenir sereinement.
Dans les traces de Classic Touch ?
Côté sport, aucun doute : United Touch S est un phénomène. Et grâce à la visibilité acquise sous la selle de Richard Vogel, le fils du regretté Untouched et petit-fils de Cantate Touch séduit de plus en plus d’éleveurs. Les précurseurs, ceux qui lui ont fait confiance dès 2015, eux, voient déjà leurs protégés évoluer en compétition. Encore confidentielle, sa production commence à faire parler d’elle. Nés en 2016, Independence Touch BBA, Una Mariposa et l’étalon Untouched LB évoluent déjà à 1,40m et plus. Sur un peu plus de deux cents descendants enregistrés dans la base de données de Horsetelex, vingt produits de United Touch, en plus des trois cités précédemment, concourent à 1,30m et plus. Parfois clivant, tant son pedigree détonne et peut en refroidir certains, nul doute que la perle de l’élevage de Julius-Peter Sinnack a aussi des choses à apporter à l’élevage.
De leur côté, ses collatéraux continuent leur bonhomme de chemin. New Classic S (Nabab de Rêve), une fille de Touch Of Class qui a déjà eu une pouliche, s’est imposée jusqu’à 1,45m avec Sophie Hinners, avant de rejoindre Christine Gjerstad. À en croire son naisseur, elle semble faire preuve, depuis son plus jeune âge, d’une vraie envie de performer. “Les chevaux ont besoin de temps pour mûrir”, précise l’intéressé, qui entend prendre son temps avec ses autres pépites. Et de poursuivre : “Touch Of Class a aussi un fils de cinq ans par Balou du Rouet. Il montre beaucoup de potentiel, mais est très long dans le dos. Lorsqu’il sera plus équilibré dans son corps, et qu’il sera en mesure de s'assoir davantage sur les hanches, je pense qu’il pourra sauter facilement 1,60m. Avec Kannan, Touch Of Class m’a donné trois jolis et grands chevaux, qui sont encore jeunes mais semblent avoir beaucoup de moyens. Je pense que nous les verrons dans le sport, au moins l’un d’entre eux. Touch Of Class a aussi un mâle de quatre ans par Grandorado TN. Je pensais qu’il donnerait un poulain fait en montant pour contrebalancer Touch Of Class, mais ses gènes ont été plus forts. Elle a aussi un produit de Casall, qui est un peu trop petit, mais qui a une qualité indéniable sur les barres en liberté.” Également croisée à Hardrock et Toulon, Touch Of Class a aussi engendré, en 2019, Untouched Son JPS, propre frère de United Touch S et approuvé étalon. Ses premiers produits sont nés en 2023. Après avoir perdu deux poulains de sa chère Touch Of Class, Julius-Peter Sinnack n’a plus recours qu’au transfert d’embryon avec elle. “Tous ses produits de six ans et moins sont nés par transfert d’embryon. Je ne veux pas lui faire courir le moindre risque. J’essaye de faire naître deux poulains par an maximum avec Touch Of Class”, explique-t-il, même si au moins quatre produits de sa belle ont vu le jour en 2022. “J’ai aussi utilisé Emerald van’t Ruytershof, qui se marie très bien avec elle. J’ai eu un poulain de ce croisement l’an dernier et j’en attends un autre pour 2024. Je choisis soit de jeunes étalons issus de lignées maternelles confirmées et ayant connu du succès dans le sport, ou des valeurs sûres, à l’image de Diamant de Semilly et Kannan.”
Audace, patience, choix judicieux : la récompense a été à la hauteur pour Julius-Peter Sinnack, qui a fait naître un véritable OVNI. Dans le ciel de Stuttgart, Genève, Barcelone ou Wellington, le bai s’est envolé pour écrire son nom en lettres d’or dans le cœur des passionnés. Capable de s’imposer en Grand Prix 5* et de briller en Coupe des nations, le bai n’a plus grand-chose à prouver à la concurrence. “Je suis heureux et fier que cela ait fonctionné pour United Touch S. Encore une fois, c’était un risque et tout aurait pu tourner au fiasco”, souligne l’éleveur allemand. “Ce n’était pas facile de faire ce choix de croisement, mais comme cela a fonctionné, je suis content. En élevage, il faut parfois essayer des choses. Pour moi, cela peut découler sur des progrès. L’élevage a aussi beaucoup à voir avec la chance. Il faut avoir la chance que son cheval trouve le bon cavalier. Et dans mon cas, j’ai eu la chance de pouvoir élever à partir d’une souche comme la Stamm 4025. Si l’on remonte à plusieurs générations en arrière, on remarque que Feldtor avait déjà une envie de travailler incroyable. À chaque fois qu’un fermier voulait un nouveau tracteur, on lui vendait Feldtor. Ils la voulaient tous ! Ces caractéristiques sont toujours présentes dans cette lignée aujourd’hui.”
Dans quelques mois, à Versailles, United Touch S aura-t-il l’envie de décrocher les étoiles, et mieux encore, l’or olympique ? Si la route est encore longue, la voie lui a été ouverte par son illustre arrière-grand-mère, il y a trente-deux ans de cela, à Barcelone. Il ne lui reste plus qu’à marcher dans ses traces, sans fer cette fois.
Photo à la Une : United Touch S dans ses œuvres à La Baule. © Mélina Massias