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Sport mercredi 9 septembre 2015
L’élevage du haras des Brimbelles chez Arqana.
Samedi 10 octobre, l’ensemble des chevaux du haras des Brimbelles passeront sous les feux des projecteurs à Deauville sur le célèbre ring d’Arqana qui n’est autre que le numéro 1 des ventes aux enchères de chevaux de courses en Europe. Quelques jours plus tôt, une présentation sera organisée au haras des Brimbelles, le mardi 6 octobre à Saint-Aubin-sur-Gaillon (56). Parmi les chevaux de cette vente, on retrouve par exemple Queen of Brimbelles Z qui n’est autre que le seul produit de la crack de Charlotte Mordasini, Romane du Theil.

« C’est une première autant pour Arqana que pour nous. Arqana avait déjà été approché par plusieurs personnes au niveau des chevaux de sport mais n’avait jusqu’à présent pas encore osé franchir le pas. Ici, le fait que ce soit un élevage dans son ensemble leur a fait se décider à prendre part au projet. Nous voulions être crédibles vis-à-vis des acheteurs potentiels et à ce niveau-là, il nous semblait plus juste. C’est dur pour nous de voir partir nos produits car nous les aimons beaucoup mais il y a des choix à faire dans la vie et nous ne pouvons pas laisser l’ensemble du haras à notre fils Titouan. La passion des chevaux nous est venue par l’élevage, c’est par là que nous avons débuté avant de mettre Titouan à cheval. Au départ, il a commencé à monter pour le plaisir mais nous ne le prédestinions pas à un métier de cavalier pour autant. Aujourd’hui, il semble se diriger vers une carrière de cavalier de haut niveau qui est difficilement compatible avec la formation des jeunes chevaux puisque cela implique de nombreux déplacements. Nous souhaitons également pour lui qu’un jour son infrastructure soit viable ce qui est difficile avec l’élevage même si aujourd’hui, il monte plusieurs de nos produits dans de bonnes épreuves, ce qui prouve que nous avons quelques produits intéressants. C’est une page qui se tourne pour nous même si nous ne nous interdirons pas de faire naitre un jour l’un ou l’autre un embryon avec l’une ou l’autre jument de concours de notre fils mais ce ne sera plus dans les mêmes proportions. Dans la vente, on retrouve d’ailleurs le seul produit que nous avons eu avec Romane du Theil que nous évolue aujourd’hui sous la selle de Charlotte Mordasini. C’est évidemment un plaisir de la voir évoluer aujourd’hui à ce niveau. Elle sera restée deux ans dans nos écuries et maintenant, on peut espérer que sa fille suivra sa trace. Nous voulions vraiment nous démarquer d’autres ventes aux enchères. Nous avons donc accepté le système d’Arqana où les chevaux ne seront présentés qu’en main le jour de la vente. Tous les chevaux seront néanmoins filmés au préalable et toutes les vidéos seront mises en ligne. Arqana est un lieu magique, c’est un pari … » expliquera Christel Schumacher, fondatrice du haras des Brimbelles.

Plus d'infos ici

Sport lundi 7 septembre 2015
"Les Chevaux de Chantilly"
Du septième prince de Condé, au XVIIIe siècle, au prince Karim Aga Kahn IV, qui œuvre pour la restauration du Musée du cheval depuis neuf ans, en passant par Yves Bienaimé, créateur audacieux de ce Musée en 1982, les chevaux ont toujours habité les Grandes Écuries. Si, hier, il s’agissait surtout de chevaux de service, de course ou de vénerie, aujourd’hui ce sont des chevaux de spectacle.
Et quels spectacles ! Les chorégraphies qu’offrent le Musée sont non seulement diverses et colorées, mais elles sont d’une grande justesse technique, tant artistique que du point de vue équestre. Il faut dire que Sophie Bienaimé, qui en tient les rênes, n’est pas n’importe qui. Fille de Yves, elle a grandi dans les écuries et a longtemps accompagné son père qui l’a formée aux principes classiques de l’art équestre. Fine cavalière, elle possède surtout cette sensibilité rare qui permet de percevoir la personnalité des chevaux, et de leur offrir l’environnement affectif et l’éducation propres à leur donner la confiance et la qualité technique nécessaires pour briller en spectacle.

L’auteur, Pascal Renauldon est non seulement une fine plume, un (excellent !) cavalier, passionné de polo, il est aussi et surtout le mari de Sophie Bienaimé et l’observateur discret de la vie des chevaux et des écuyères des Grandes écuries depuis de nombreuses années. Fin connaisseur, il nous offre ici une magnifique histoire qui nous révèle (enfin) les coulisses des chevaux de Chantilly.

A travers le récit des différents spectacles qui ont fait la réputation du Musée du Cheval, mais aussi de la vie qui se passe dans les coulisses, l’auteur raconte le quotidien qui se déroule de l’autre côté du rideau de scène. Dans cet ouvrage, son œil d’observateur privilégié nous amène à se passionner pour les écuyères et les chevaux qui font des Grandes Ecuries un lieu pas comme les autres.

« Ce livre est un voyage. Un voyage dans le temps pour découvrir l’histoire de ce monument complètement insensé pour une écurie et permettre de rencontrer les chevaux d’hier qui y ont habité. Un voyage également à travers les différentes sources d’inspiration des spectacles équestres qui y sont donnés depuis 1982 : rencontres d’hommes de cheval et découvertes de pays aux fortes traditions équestres, de la Mongolie à l’Argentine, en passant par la Russie, la Chine, l’Inde… ou la Corse, et transposés par Sophie, dans ses créations, sur la piste du dôme où évoluent les chevaux d’aujourd’hui dont on fera la connaissance au fil des pages. Les chapitres se suivent de façon chronologique, mais chacun peut être lu séparément, comme un article, au gré de la curiosité du lecteur. » expliquera l'auteur.

Sport dimanche 6 septembre 2015
Moneymaker Vd Axelhoeve, top price de Fences.
Décidément, il fallait vraiment attendre les derniers passages à Fences cette année. Dernier lors de la soirée de samedi, Moneymaker Vd Axelhoeve (Cicero Z van Paemel x Cumano) aura entrainé une sérieuse lutte entre l'Italie et la France mais à ce petit jeu, c'est le haras des Coudrettes qui a remporté la mise pour 195.000 euros sous l'ovation du public. Moneymaker s'était déjà fait remarqué l'an dernier en remportant l'épreuve qualificative pour le saut en liberté de Malines. Plus tôt dans la soirée, le GFE (Groupe France Elevage) s'était une nouvelle fois distingué en faisant l'acquisition de Candy de Nantuel (Luidam x Diamant de Sémilly), issu de la souche d'Océane de Nantuel.
Côté poulain, c'est l'élevage des blés qui a acquis les deux top price de la soirée avec Figari de Kreisker (Diamant de Sémilly x Contendro), issue d'une soeur utérine de Quickly de Kreisker, qui rejoindra Liliane Fromer comme son oncle avant elle ainsi que Figaro d'Isigny (Kannan x Dollar du Murier), propre frère de la crack de Steve Guerdat Paille de la Roque.

Les compteurs du chiffre d’affaires réellement échangé et du pourcentage de ventes sont dans le vert ! Le premier affiche 2 878 000 euros, soit 24% de plus qu’en 2014 dont 46 % à l’exportation dans 12 pays différents. Au final, 106 chevaux et poulains sont vendus aux enchères ou à l’amiable sur 122 présentés soit 87 %, ce pourcentage étant le plus élevé des dix dernières années.

Résultats du samedi
Sport vendredi 4 septembre 2015
Scott Brash : « I have a dream ! »
Dans quelques jours, Scott Brash (photo) aura la chance unique de remporter le Rolex Grand Slam of Show Jumping s’il s’impose lors du Majeur des Spruce Meadows « Masters ». L’Ecossais confie dans cette interview comment il a préparé son cheval Hello Sanctos pour le Concours de Calgary, ce qu’il aimerait lire sur lui dans quelques années et pourquoi la meilleure décision qu’il ait prise dans sa vie a un rapport avec le football.

Encore une semaine avant Calgary ! Comment avez-vous vécu la période qui a suivi votre victoire dans le Majeur d’Aix-la-Chapelle ?

C’était génial. L’intérêt médiatique a été grand, mais est resté gérable. Un Majeur est un Grand Prix que tout cavalier espère gagner et m’imposer à Aix-la-Chapelle était mon plus grand rêve. Le sentiment que j’ai ressenti était magnifique et il a eu un excellent impact sur les mois qui ont suivi. Mais maintenant, je me réjouis de Spruce Meadows. Sanctos est en bonne forme, nous finalisons simplement notre préparation avec lui. A son dernier concours, il s’agissait d’une piste en herbe afin de nous approcher au maximum de celle de Calgary.

Quel genre de cheval est Sanctos lorsqu’il est à la maison ?

C’est un cheval très intelligent et je pense qu’il sait qu’il est bon. Il est conscient qu’il est le roi des écuries. Il est très décontracté à la maison, fait les choses à son rythme et tout le monde doit suivre ce rythme. Il aime être à la maison, se relaxer, se promener. Mais lorsqu’il entre en piste, il prend vie. Qui vous accompagnera à Calgary ? Votre famille et votre compagne seront-elles présentes ?

Ma compagne Hannah s’occupe de mes chevaux, donc elle sera là. Elle est fantastique avec les chevaux, elle les aime et s’en occupe à merveille. Elle sera avec Sanctos durant le trajet sur la route et, je l’espère, durant le vol. Mon père, qui est très occupé par son travail et ne se déplace que pour quelques concours, se rendra sur place. Mes propriétaires et mon maréchal viennent aussi. De nombreuses personnes se déplacent à Spruce Meadows et cela me motive encore plus à gagner. Ce sera un magnifique concours.

Etes-vous nerveux ou enthousiaste lorsque vous prenez part à un concours aussi important que celui de Calgary ?

Je ne dirais pas que je suis nerveux. Je veux juste bien faire et lorsque l’enjeu est grand je me concentre sur ce que j’ai à accomplir.

Quelle est la dernière fois où vous avez vraiment été euphorique à un concours?

Lorsque j’ai gagné à Aix-la-Chapelle. Il est incroyable de ressentir le sentiment que vous procure une telle victoire dans une épreuve en laquelle vous avez placé vos objectifs, pour laquelle vous vous êtes préparé et à laquelle vous avez pensé depuis si longtemps. Aller là-bas et gagner est un sentiment phénoménal. Il n’y a aucun meilleur sentiment sur terre.

Si vous n’étiez pas devenu cavalier de saut d’obstacles, quelle aurait été votre profession ?

Quand j’étais plus jeune, j’étais plutôt un bon footballeur, mais à l’âge de 11 ou 12 ans, il fallait faire un choix entre le football et le saut d’obstacles. J’ai choisi le saut d’obstacles et je suis ravi de ma décision. Mais si cela avait été possible, j’aurais encore continué à jouer un peu au football.

Votre père est propriétaire d’une société de construction. Avez-vous déjà imaginé rejoindre l’entreprise familiale ?

Pas vraiment. Je connais le stress auquel est soumis mon père. Il est très bon dans ce qu’il fait et son travail semble être difficile.

Vous aviez confié que votre père était l’idole de votre enfance. Est-il la personne qui a le plus d’influence dans votre vie ?

L’ensemble de ma famille a eu une grande influence, m’a toujours soutenu et a été derrière moi. Si les choses tournaient mal un jour, ils seraient tous là pour m’aider. Grandir à leur côté a été fantastique.

Le meilleur conseil qu’on vous ait donné ?

J’ai reçu de nombreux bons conseils d’un grand nombre de personnes, mais je crois que le meilleur d’entre eux a été de ne jamais perdre espoir ni de renoncer à ses rêves. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait dans ma vie. Je pense qu’il est important de vivre différentes expériences. Bonnes ou mauvaises, elles vous permettent de devenir qui vous êtes.

Qui vous inspire aujourd’hui ?

Plusieurs personnes pour différentes raisons. Je m’inspire de Lord Harris, le propriétaire de mes chevaux, pour ce qu’il a fait pour de nombreuses personnes. Il s’enthousiasme toujours pour tout, réalise ses objectifs et vit ses rêves. Il se rend dans de nombreuses écoles et change la vie des enfants afin qu’ils bénéficient d’une bonne éducation et puissent bien débuter dans la vie. Lui, Lady Harris ainsi que Lord et Lady Kirkham ont fait beaucoup pour le domaine de la santé en Grande-Bretagne et se sont investis dans des actions de charité pour les animaux. Mes propriétaires sont des gens merveilleux et j’aurai toujours le plus grand des respects pour eux.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la vie de cavalier de saut d’obstacles. Et le moins ?

Ce que j’apprécie le plus est de découvrir tous ces magnifiques pays et superbes concours. Ce qui est plus difficile, c’est le nombre de voyages. Nous vivons avec nos valises. Vraiment. Nous sommes à la maison deux ou trois jours par semaine, puis nous partons, encore et encore. C’est fatiguant et difficile pour tout le monde. Une telle vie demande d’avoir une vraie bonne équipe derrière vous. Mais nous aimons cette vie. Si nous restons à la maison plusieurs semaines, nous sommes impatients de nous rendre au prochain concours. C’est la preuve que nous aimons ce que nous faisons.

Que faites-vous pour vous détendre lorsque vous êtes sur la route ? Avez-vous des hobbies en dehors de l’équitation ?

Pour être honnête, je n’ai pas beaucoup de temps, mais j’aime simplement être à la maison. Je viens d’acheter de nouvelles infrastructures dans le Sussex, près d’Hickstead. J’aime être là-bas, entouré de gens sympathiques et simplement sortir et se réunir autour d’un repas pour se détendre. Si j’ai vraiment du temps, j’aime jouer au golf. C’est très relaxant.

De quand datent vos dernières vacances ?

D’il y a longtemps. Mais ma compagne et moi avons décidé de partir en octobre cette année. Nous projetons d’aller à Dubaï durant une semaine. Ce sera bien et reposant.

Et peut-être avec un peu plus d’argent à dépenser. Revenons à Spruce Meadows. Qu’allez-vous faire durant les heures précédant le Grand Prix ?

Je vais simplement faire ce que je fais avant un Grand Prix. Sortir Sanctos, lui étirer les jambes, être sûr qu’il va bien. Ensuite, je me concentrerai sur mon parcours et irai marcher la piste tôt.

Avez-vous des rituels ou un porte-bonheur ?

Non, je suis très ennuyeux à ce niveau-là. Je ne suis pas très superstitieux.

Mais vous portez toujours ce bracelet à votre poignet…

En fait, c’est un cadeau que m’a fait un propriétaire après les Jeux Olympiques. Je ne le porte que parce que c’est un beau cadeau, pas pour d’autres raisons. Mais peut-être qu’il porte bonheur. Je ne sais pas.

Faisons abstraction de ce qui se passera à Spruce Meadows. Comment vivez-vous cette aventure aux côtés de Rolex jusqu’à aujourd’hui ?

Ce que Rolex a fait pour notre sport est incroyable. Ils ont mis sur pied cette série fantastique pour nous cavaliers et qui constitue un objectif pour lequel nous voulons nous battre. Ce concept a aussi généré plus de publicité pour notre sport et beaucoup plus de personnes suivent notre parcours pour voir si nous allons réussir à signer une victoire. C’est génial pour le sport. Rolex est un fabuleux sponsor pour le saut d’obstacles depuis de nombreuses années et c’est très réjouissant qu’ils poursuivent leur soutien.

Si vous deviez capturer un instant de votre aventure avec Rolex et l’épingler sur le mur de votre salon, quel serait-il ?

Ce serait l’instant où je franchis la ligne d’arrivée à Aix-la-Chapelle et que je découvre que nous avons gagné. C’était probablement le meilleur sentiment que j’aie ressenti depuis longtemps.

Si Rolex décide de réaliser une publication sur le Grand Chelem de saut d’obstacles dans plusieurs dizaines d’années, qu’aimeriez-vous lire à propos de Scott Brash ?

Ce serait génial qu’on se souvienne de moi comme un cavalier ayant connu de nombreux succès et ayant dominé le sport durant une longue période. J’espère qu’un jour on me considèrera comme une légende du sport comme le sont Ludger Beerbaum ou Marcus Ehning. Ce serait magnifique de lire cela un jour.

Et la fin du chapitre ?

J’espère « Un rêve est devenu réalité ». Ce pourrait être le cas, car si je gagne à Calgary un rêve deviendra réalité.

Communiqué
Sport jeudi 3 septembre 2015
Charles Barbot nous a quittés
Charles Barbot nous a quittés Mardi dernier au cours de l'après midi alors qu'il s'occupait de ses poulains dans les herbages du Haras du Bec à Livet sur Authou.
Père de Marie-Christine, Philippe-Charles et Benjamin qu'il a tous trois formés et accompagnés sur les plus beaux concours, il était en outre propriétaire avec son épouse Françoise, du centre équestre du Bec Hellouin qu'il avait fondé en 1947, au cœur de la Normandie qu'il affectionnait tant et dont il fut un grand acteur des années durant. Président du Comité Régional de Tourisme Equestre de Normandie (CRTE), organisateur de randonnées (la "Chevauchée du Roi Richard"), de concours nationaux et de Championnats Régionaux, il a su transmettre sa passion, et former bon nombre d'acteurs contemporains de la filière équine.
Eleveur de chevaux de sport, il a notamment fait naitre Ibis du Bec (champion d'Europe poney). Beaucoup évoquent à son sujet le terme de "maitre à penser", ou de "mentor". En effet son caractère volcanique faisait de lui un homme d'influence. Ce personnage haut en couleurs, ce passionné au grand cœur savait rassembler et fédérer par son grand esprit de camaraderie et de convivialité. Nous aimons à nous souvenir de lui, au milieu de sa carrière entouré de ses chevaux de cœur (Business, Happy...) et des cavaliers qu'il faisait travailler régulièrement, donnant une leçon d'histoire à ses élèves ébahis, arrêtés en cercle autour de lui, la bouche en cœur, alors qu'il leur expliquait avec ferveur en gesticulant d'agacement l'importance des grands maîtres de l'équitation tels que Baucher, L'hotte, Jousseaume, déplorant un tel manque de culture, pourtant indispensable hier aujourd'hui et demain ! Il faut dire qu'il avait été à bonne école... formé au Haras du Pin, puis chez maître Jean Couillaud, il a reçu un enseignement traditionnel strict et pointu qu'il a essayé de transmettre inlassablement à ses élèves jusqu'a son dernier jour.

Un dernier hommage lui sera rendu lors d'une cérémonie religieuse le Mardi 8 octobre prochain à l'église du Bec Hellouin, à 14h30.