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Sport mercredi 11 mai 2016
Queensland Z rejoint Alexandre Fontanelle.
Privé de son cheval de tête Prime Time des Vagues pour toute la saison extérieure, Alexandre Fontanelle et ses propriétaires ont décidé de continuer d’aller de l’avant en misant sur l’avenir. Ils viennent en effet de faire l’acquisition de la 6 ans Queensland Z (Quaprice x Capital) qui s’est mise en avant ces derniers mois sous la selle de Nicolas Tayol dans le circuit international des jeunes chevaux se classant notamment troisième de la finale des 6 ans du CSI de Cagnes sur Mer. Sa mère Capella 23 a évolué sous la selle d’Edwina Alexander avant de se consacrer à l’élevage. Elle a par ailleurs déjà produit l’international Designo (Diamant de Sémilly) qui évolue sous couleurs qataries ainsi que Darkness Z (Darco) qui fut finaliste du championnat du monde des 5 ans l’an dernier.
« Nous avons découvert cette jument l’an dernier avec Werner Keller sur un terrain de concours du Sentower Park à Opglabeek en Belgique. Elle a eu un poulain à 4 ans puis a effectué 5 parcours à 5 ans pour le compte de Krismar. Elle était très verte et ne savait même pas changer de pied mais des chevaux aussi doués naturellement apprennent tout très vite. Je pense que si tout se passe comme on le pense, c’est vraiment une jument que l’on va retrouver au plus haut niveau. Je connais Alexandre Fontanelle depuis longtemps puisque nous sommes de la même région alors évidemment il s’est rapidement intéressé au cheval et j’ai tout de suite su que ce serait une maison idéale pour que le cheval puisse continuer son évolution vers le grand sport. Je n’avais aucune envie de vendre cette jument n’importe où. C’est une belle opportunité pour nous puisque nous avons débuté nos activités de commerce il y a à peine un an. Nous sommes installés en Haute Savoie, sur les hauteurs du Lac Léman où j’exerce également mes activités de négociant en vin tout en étant associé à l’élevage de Boisy dont s’occupe mon beau-père. » expliquera Nicolas Tayol.

Sport mardi 10 mai 2016
Johny Boy II prend sa retraite internationale.
Cela fait un peu plus d’un an que Johny Boy II (Dollar du Murier x Night and Day) n’est plus apparu en concours mais son éleveur, copropriétaire et cavalier l’a décidé, son étalon Selle Français prend sa retraite internationale.
Sa mère, Quina des Bruyères, a évolué en coupe des nations sous la selle de Patrick Martin, le frère de Jean-Marie Martin qui fera naître Johny Boy issu d’un transfert d’embryon.

« A 7 ans, j’ai vendu la moitié de Johny Boy au Syndicat du Commerce, un groupe de 4 investisseurs qui m’ont confié la carrière sportive du cheval. Petit à petit, en faisant du concours, je me suis rendu compte qu’il était très à l’aise dans les épreuves de six barres et de puissance. Il s’est même révélé excellent dans cet exercice dans lequel j’ai finalement décidé de le spécialiser. Entre 2008 et 2012, il était quasiment imbattable sur une puissance avec son record personnel lors de l’étape de coupe du monde de Malines où il a sauté 2m27 alors que son record sur les 6 barres est de 2m10 qu’il a passé à deux reprises à Saint Lô et à Pontivy. C’est une décision difficile à prendre et remplie d’émotion car nous avons vécu des moments magnifiques ensembles. Johny Boy travaille quotidiennement et en grande forme physiquement. Il a juste été victime d’une petite plaie et notre vétérinaire nous a conseillé de ne pas prendre de risques, ce que nous avons fait malgré son bon état de santé général. Je ne dis pas néanmoins qu’il ne sautera plus jamais en concours car si mes filles obtiennent un niveau suffisant, c’est un cheval tellement gentil et agréable qu’il pourrait leur apporter une certaine expérience. Si on doit le résumer, je dirais que c’est avant tout un bonheur au quotidien car c’est un cheval extrêmement agréable à monter mais également à s’occuper. Johny Boy aura finalement terminé sa carrière par une victoire dans les six barres de Pontivy. J’ai également vécu de grands moments lorsqu’il a remporté la puissance de Londres avec Pénélope Leprévost ou encore celle de Madrid avec Rutherford Latham. Cela a été une expérience différente mais des moments très forts à vivre tout aussi stressants et agréables qui m’ont permis de côtoyer des cavaliers que j’apprécie beaucoup. Johny Boy va désormais se consacrer uniquement à la saillie chez nous à l’élevage de Sainte Marie. Jusqu’à présent, il a sailli moins de cent juments et il a malgré tout déjà un produit qui a participé aux championnats du monde et sera au départ du CSIO***** de La Baule ce week-end. C’est un étalon qui amène de la force, une très bonne locomotion et un très bon mental.» réagira Jean-Marie Martin.

Sport samedi 7 mai 2016
Ludger Beerbaum à Hambourg avec Casello.
Ils étaient 8 à avoir réussi à se qualifier pour le barrage du Grand Prix d’Hambourg après deux manches sans pénalité mais la victoire est revenue à Ludger Beerbaum qui signe un premier grand succès au plus haut niveau avec Casello (Casall) en devançant Harrie Smolders et son imposant Don VHP Z (Diamant de Sémilly) alors que Daniel Bluman prend la troisième place avec Sancha La Silla (Chin Chin) laissant Marcus Ehning et Prêt à Tout (Hiram Chambertin) au pied du podium avec le temps le plus rapide mais une faute. Il devance le leader du Global Tour Christian Ahlmann qui avait cette fois opté pour Codex One (Contendro I) et le numéro un mondial Simon Delestre, 6ème avec Qlassic Bois Margot (L’arc de Triomphe).
« Je ne pourrais pas être plus heureux aujourd’hui en terminant la journée de cette manière avec ce cheval alors que nous ne connaissons pas encore trop. C’est inattendu. Si vous avez vu mon barrage il y a deux jours où je nageais durant le parcours. C’est un peu comme Leicester dans le championnat de Premier League en Angleterre. Vous auriez dû pariez sur moi aujourd’hui ! C’est incroyable que cela puisse arriver. Dans l’ensemble, le cheval a bien sauté lors du premier tour. Le fait que le temps soit court à fait la différence et je pense que le parcours était harmonieux. Lors du second tour, le temps était de nouveau court mais j’ai senti le cheval en confiance du premier au dernier obstacle. Pour le barrage, il n’y avait pas de plan spécial. Mes collègues connaissaient tous leurs chevaux bien mieux que moi car je dois encore trouver qu’elles sont ses virages préférés ainsi que ses foulées. J’ai juste tenté ma chance et grâce à la qualité du cheval, cela a été possible aujourd’hui !
C’est un endroit vraiment formidable pour gagner et si je pouvais avoir un souhait sur les 15 étapes, ça aurait été de gagner ici et croyez-moi, je suis plus qu’heureux et je profite de cet instant. »

A Eindhoven, le derby aura été dominé par les hollandais qui réalise un triplé. La jeune Sanne Thijssen remporte la victoire sur Ulena (Baloubet du Rouet) malgré un tour pénalisé d’une faute devant Remco Been sur le Selle Français Songe Bleu Des Vatys (Mr Blue) et Maikel van der Vleuten sur le luxembourgeois VDL Groep Quatro (Quaprice) tous deux à neufs points de pénalité.

Derby également à Drammen qui sera remporté par le danois Torben Frandsen sur Antares (Andiamo) qui sera le seul à ne pas faire de faute mais écopera de deux points pour temps dépassé. Il devance Shane Carey sur Contador (Colman) alors que le belge Maxime Harmegnies se classe troisième avec Fernandes (For Pleasure).

Sport mardi 3 mai 2016
Dariyan remporte le prix de Ganay
C'est l’hippodrome de Saint-Cloud qui accueillait exceptionnellement le prix de Ganay (groupe 1) suite au gigantesque chantier pour la construction du tout nouvel hippodrome de Longchamps. C'est à cette occasion que le crack Cirrus des Aigles , l'une des plus belles histoires de ces dernières années, a fait ses adieux au public avant de profiter d'une véritable retraite lui qui continuait à accompagner les jeunes pur-sang aux entrainements depuis l'annonce de sa retraite sportive.
Dariyan (Shamardal) a pris une fantastique revanche en s'imposant dans le très disputé prix de Ganay après avoir déçu à Dubai fin mars, Dubai Sheema Classic (groupe 1) où il a été victime d'une lombalgie. Pourtant mal placé partant de la boite de départ totalement à l'extérieur, le protégé de l'Aga Khan aura pu bénéficier de tout le savoir faire de Christophe Soumillon qui n'aura pas hésité à d'abord ralentir sa monture pour le placer en dernière position avant d'entreprendre une magnifique remontée.

photo scoopdyga.com
Sport lundi 2 mai 2016
Harold Boisset et Quolita Z, parcours atypique vers les sommets.
A Maubeuge hier, Harold Boisset a remporté sa première victoire en Grand Prix *** grâce à sa petite Quolita Z (Quasimodo Z x Ramiro x Nimmerdor) dans un difficile Grand Prix où seuls trois couples se sont qualifiés pour le barrage.
«Nous avions acheté Quolita en janvier de ses 4 ans sur les conseils d’Erik De Winter. C’est une petite jument d’1m53 qui avait montré de très bonnes choses en liberté en sautant très fort mais nous l’avions acquise à la base pour le club hippique en nous disant que ce serait très bien. Fin avril, nous avons néanmoins eu la mauvaise surprise de découvrir qu’elle était pleine. Lorsqu’Erik s’est renseigné, il s’est avéré que la jument avait été saillie mais avait été déclarée vide. Malheureusement, nous ne sommes pas éleveur, nous n’avons pas de prairie. Nous avons donc décidé de la mettre dans le Gers.
Malheureusement, le poulain est mort un peu après sa naissance. C’est dommage car il aurait eu 6 ans aujourd’hui. J’ai finalement débuté Quolita dans les 5 ans car je débute l’ensemble des chevaux que nous avons que ce soit ceux dont on espère qu’ils pourront continuer avec moi ou ceux que nous formons pour les clients du club. Au fur et à mesure des années, nous écrémons au fur à mesure en fonction de si les chevaux me sont destinés ou s'il s’agit de chevaux pour une clientèle amateur. Même si je ne cours pas spécialement après le cycle, Quolita a sauté les 5 ans pas mal du tout en faisant deux sans-faute sur trois parcours. A six ans, nous avons un peu plus poussé et elle a fini dans les meilleures 6 ans de sa génération en remportant le CIR et en gagnant l’épreuve de vitesse le deuxième jour à Fontainebleau lors du championnat où elle commet une faute à la finale. A 7 ans, nous sommes allés au championnat du monde de Lanaken où nous avons gagné la vitesse le premier jour avant de finir 9ème de ces championnats avec une faute à la finale. L’an dernier, nous avions déjà reçu de belles offres pour elle notamment après sa 6ème place dans le Grand Prix*** de Bourg en Bresse mais c’est une jument qui appartient à une association et nous sommes plus intéressés par le sport que le commerce. Nous la préservons donc dans cette optique pour que cela fasse de belles histoires.

Personnellement, c’est ma première victoire en Grand Prix*** après avoir déjà obtenu deux classements dont une 4ème place l’an dernier à Vichy avec Palese St Loise, une fille de Quidam de Revel (ndlr : issue d’une sœur utérine de Le Prestige et Maestro St Lois) qui est passée comme second cheval derrière Quolita aujourd’hui. Malgré sa petite taille, c’est Quolita qui est aujourd’hui mon cheval d’avenir. Ce n’est pas classique mais je monte énormément de chevaux et lorsqu’on est dessus, on ne sent pas la différence avec un grand cheval. Sans jamais avoir été démonstrative, elle avale les obstacles d’un mètre cinquante comme ceux d’un mètre trente avec une grande foulée pour un petit cheval. Je ne la sens pas à la peine du tout. Mon objectif est néanmoins de durer et pas seulement d’avoir réalisé une performance. Philippe Guerdat avait déjà eu l’occasion de la voir à l’œuvre à Cagnes sur Mer où elle avait gagné une épreuve 1m50 et ici, il a pu la revoir un peu plus sur un terrain en herbe assez gras. Le terrain est resté bon tout le week-end et s’est même amélioré dimanche avec le beau temps sinon il restait néanmoins un peu profond et cela mettait évidemment les chevaux un peu plus à l’effort que s'il avait fait sec. Nous devrions en principe participer à la coupe des nations de Lisbonne. C’est véritablement un rêve qui se réalise pour moi. Cela faisait partie de mes objectifs depuis un an et demi. Aujourd’hui, la jument a dix ans, elle a pris de l’expérience et moi aussi. Nous tournons bien tous les deux et c’est certainement le bon moment. Ce n’est que du bonheur pour nous car quand on vise le sport … on espère évidemment disputer des coupes des nations.

J’ai la chance aujourd'hui de travailler pour le club où j’ai fait mes débuts en équitation, au centre équestre Montpellier Grammont. C’est un véritable centre équestre avec des leçons du débutant aux galops 7 ainsi qu’aux propriétaires. Par rapport au niveau de concours que je fais actuellement même si ce n’est pas encore du 5 étoiles évidemment, j’ai quand même une organisation un peu spéciale dans le sens où s’il faut aller aider à seller des poneys ou aider à faire des boxes, je vais le faire ! Je touche un peu à tout même si aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir une cavalière qui monte un peu les jeunes chevaux avec moi et nous avons désormais une monitrice qui s’occupe également un peu des propriétaires car je ne peux pas faire les concours tout le temps avec eux! C’est principalement ce qui a changé par rapport à avant mais lorsque je suis à la maison, je m’occupe toujours des propriétaires avec elle car nous travaillons en équipe.
Finalement, c’est un système un peu à l’image de ma jument : atypique. Ca ne me dérange pas et je ne suis pas sûr que j’aimerais uniquement monter à cheval. Aujourd’hui, je n’ai pas de groom avec moi, je prépare mes chevaux moi-même et je préfère faire ça que de descendre d’un cheval pour monter sur un autre qui est déjà prêt. Je monte néanmoins entre huit et douze chevaux par jour. Nous avons 18 jeunes chevaux entre 4 et 6 ans et 12 vieux chevaux ainsi que 40 chevaux de propriétaires. Nous sommes quatre personnes pour sortir tout ce petit monde donc nous nous occupons bien. C’est sûr que dès le retour à l’écurie, ça remet vite l! es pieds sur terre. Ici, comme c’est un peu loin, je n’ai repris la route que ce lundi matin et dès mardi, comme nous organisons un concours national aux écuries, je vais aider à monter le bar, les tentes. Cela me donne un bon équilibre dans ma vie. Je sais d’où je viens et ce que j’ai fait. Ce chemin, je ne l’ai pas fait tout seul, on m’a aidé mais aujourd’hui dans ma façon d’être et de penser, je pense que nous sommes des gens normaux. Sophie Della Valle est la directrice de cette association dont je suis salarié. C’est une magnifique histoire puisque j’ai commencé à monter là-bas et je suis toujours resté là-bas. Je suis arrivé lorsque je devais être en CE2 pour prendre des leçons comme beaucoup d’autres enfants, nous sommes aujourd’hui aux trois étoiles et nous allo! ns essayer d’aller au plus haut que nous pouvons en gardant notre façon de faire.


Pour en revenir à ce Grand Prix, le temps était très serré. Le début du parcours était « normal » dans la hauteur mais en fin de tour, il y avait des obstacles que je trouvais personnellement très gros. Je pense que quelques couples se sont fait prendre dans la course au temps et fin de tour, il y avait deux droits placés dans la descente qui ont amené pas mal de fautes bêtes. Il y a évidemment des fois où l’on aurait pu avoir 12 sans-faute sur le même parcours, ça, je ne saurais pas juger cela fait partie de ces incompréhensions de ce sport. Il y avait un beau plateau, Julien Epaillard remporte les deux autres grosses épreuves et fait une faute toute bête en fin de parcours … c’est un sport où parfois la chance joue et aujourd’hui, elle était de mon côté. J’ai eu la chance de passer en seconde position lors du barrage où j’ai vu la fin du tracé de Nicolas Deseuzes. Il y avait une option avant la combinaison, le reste étant sur un tracé serré. Je pense que si il n’avait pas pris l’option avant le double, je ne l’aurais pas prise non plus mais du coup, je suis un compétiteur alors même si j’hésitais à la prendre, je savais que je n’avais aucune chance de le rattraper sans passer par là. Du coup, j’ai pris le même tracé mais ma jument a été plus rapide que lui. La qualité première de Quolita, c’est avant tout son incroyable respect mais également une tête en or. Elle ne se pose jamais de question, c’est une véritable guerrière. Pour moi, la combinaison était la difficulté du parcours alors évide! mment un virage serré pour aborder un double vertical, une foul! ée, oxer pour elle qui est petite, ça demande quand même un gros effort mais en fait, elle l’a fait d’une manière formidable alors qu’en plus, je n’étais pas entré au mieux. Elle n’est pas démonstrative sur les sauts mais avec sa petite taille, elle est très rapide au sol et du coup, elle ne perd pas de temps en l’air. Elle me surprend encore. Lorsque je la marche, je me dis souvent : « Ce n’est pas possible quand même ». Je la connais depuis le début mais je me dis toujours qu’à un moment, elle va peut-être trouver ça difficile mais honnêtement, je ne l’ai pas encore senti forcer. Maintenant, je pense qu’il faut faire les choses progressivement car le plus important à préserver chez un cheval après la santé, c’est quand même le mental. Je verrai donc au fur et! à mesure mais elle m’impressionne dans son tempérament : c’est une vraie guerrière. »

Sport samedi 30 avril 2016
Abdullah Al Sharbatly s’impose à Shanghai.
Abdullah al Sharbatly s’impose dans l’étape du Global Champions Tour la plus richement dotée de la saison avec Tobalio juste devant Marco Kutscher qui confirme apprécier l’Asie puisqu’il retrouvait l’étalon Van Gogh qui avait profité d’une longue pause depuis sa victoire à … Hong-Kong et est revenu dans les écuries de son cavalier seulement un jour avant le départ après s'être occupé de sa carrière d'étalon. On retrouve trois KWPN sur le podium de cette étape puisque les deux produits de Numero Uno accueillent le jeune 9 ans de Marc Houtzager, Sterrehof's Calimero (Quidam de Revel) à leurs côtés. Christian Ahlmann, 5ème du Grand Prix avec Colorit avec le meilleur temps du barrage mais 4 points de pénalité conserve la première position du Global Tour après la 4ème étape.

« C’est une magnifique victoire pour moi. Lorsque Tobalio a fait son retour à la compétition, j’ai tout de suite pensé à l’étape du Global Tour de Shanghai. Nous avons refait un check up complet il y a trois semaines en clinique et il était en grande forme. Tobalio a aujourd’hui 16 ans, c’est un cheval vraiment important pour moi, je l’aime comme mon fils. Je n’ai pas voulu l’emmener faire les concours de la ligue arabe car cela n’avait pas de sens pour moi. Il a en permanence deux grooms qui s’occupent de lui et j’ai décidé de ne plus le faire sauter que sur des pistes en sable pour éviter les blessures. Je veux me concentrer sur de beaux concours. Je suis actuellement réserviste pour les Jeux Olympiques derrière Abdelkebbir Ouaddar, je vais donc me concentrer cette saison sur les étapes du Global. Je pense que l’on doit vraiment féliciter Jan Tops pour le travail qu’il réalise avec cette compétition et remercier Longines pour leur soutien. Shanghai est pour moi la plus belle étape du Global Champion’s Tour avec une atmosphère fantastique, des gens très aimables et intéressés par le sport … je pense que l’on pourrait comparer ce concours à Goteborg en Europe en plus du fait qu’il s’agit de l’étape avec non seulement le Grand Prix le plus doté mais avec en plus trois épreuves dotées de plus de 300.000 euros ! Le parcours était vraiment difficile et je pense que le format convient parfaitement au public, c’est plus attractif de n’avoir qu’une trentaine de cavalier au départ même si pour les cavaliers, c’est toujours aussi compliqué car il y en a quand même 18 en seconde manche, cela ne change donc rien. La seconde manche était d’ailleurs particulièrement difficile avec seulement cinq double sans-faute qui se sont qualifiés pour le barrage. Durant le barrage, j’ai été assez rapide … mais je n’ai pas pu éviter de penser à ma mésaventure ici même il y a deux ans où j’avais tout donné … mais j’avais laissé échapper la victoire à Pieter Devos avec une faute sur l’ultime obstacle. J’ai donc préféré cette fois aller assez vite mais en assurant ma dernière ligne … et cela a porté ses fruits. Tobalio va désormais profiter de quelques semaines de repos. Je l’emmènerai peut-être à Windsor mais il ne devrait pas y sauter les grosses épreuves alors que je sauterai l’épreuve de demain avec Red Star d’Argent mais plus dans le but de continuer à apprendre à nous connaître. Après, je vais retourner en Arabie Saoudite où je vais organiser une grande fête pour célébrer cette belle victoire ! » glissera l’ancien vice-champion du monde Abdullah al Sharbatly.

Sport jeudi 28 avril 2016
Untouchable 27 stationné chez Keros.
Après VLEUT,et au terme de longues tractations, c’est une autre étoile montante sur la scène internationale de l’élevage qui vient d’être achetée par le GFE.
Untouchable 27 est gagnant international en GP 5* avec A de Miranda et Daniel Deusser. C’est un fils du SF Hors La Loi (lui-même par Papillon Rouge), petit-fils d’Heartbreaker et descendant d’une des plus célèbres lignées maternelles du Holstein (la fameuse 18a2 !)

Il n’a que 15 ans et bien qu’ayant très peu produit, il fait déjà beaucoup parler de lui par les qualités sportives de ses descendants : Untouched avec Ben Maher et Big Brother avec René Lopez au niveau GP 5*, mais aussi Cartouche du Rona avec Benjamin Robert, Corona’s Men avec T Hayashi, Oriko avec M Gräfe…
Près d’un tiers de ses produits de 7 ans et plus sont gagnants en CSI ; son index IPV de 386 (source Horsetelex) calculé sur les performances de ses 17 produits gagnants en CSI le place virtuellement parmi les trois meilleurs de sa classe d’âge et déjà parmi les 25 meilleurs mondiaux ! D’après l’équipe GFE c’est un cheval fort et bien charpenté qui vient renforcer leur offre de chevaux testés sur descendance pour des juments dans le sang.
Comme Vleut, il a été acheté en partenariat avec la société Keros et il sera stationné cette année dans leurs installations de Passendaele en Belgique. Il sera disponible en France en IAR et IAC au prix de 1200 euros « poulain vivant » plus frais techniques.

communiqué GFE