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Sport samedi 18 mars 2017
Julien Epaillard pour la nocturne !
Pour la toute première fois, le Grand Palais ouvrait ses portes pour une épreuve nocturne, le Prix du 24 Faubourg, à 19h30. Une innovation qui a conquis le public parisien, toujours aussi nombreux et enthousiaste pour clôturer la deuxième journée du Saut Hermès.
Et pour ce final, 34 couples issus de 13 nations se sont élancés sur un parcours de vitesse à difficulté progressive et composé de 10 obstacles, avec comme ultime effort un joker étroit à 1m60 qui pouvait rapporter ou enlever 20 points en cas de faute !

Victorieux ce matin du Prix GL Events avec Cristallo A LM, le Français Julien Epaillard est décidément très en forme ce week-end. En selle cette fois sur Quatrin de La Roque LM, il franchit les 10 obstacles sans pénalité et glane le maximum de 65 points, le tout en 42’’82. Il devance de quelques dixièmes son compatriote le champion olympique Kevin Staut sur Elky van het Indihof HDC (43’’28) qui termine 2e.

« Quatrin a prouvé qu’il était en forme et en confiance, confie Julien Epaillard. J’ai réussi à tourner court avant les deux verticaux et j’ai pris l’option pour l’obstacle Hermès orange. J’ai essayé de gagner du temps un peu partout sur le parcours, sans trop fatiguer mon cheval pour le Grand Prix Hermès de dimanche. On a réussi à trouver un juste milieu et ça a bien fonctionné. »

Avec son chronomètre de 43’’96, l’Irlandais Bertram Allen prive le public parisien d’un podium 100% tricolore. Il termine 3e devant le champion olympique Roger-Yves Bost, 4e sur Pégase du Mûrier en 44’’31.

Sport vendredi 17 mars 2017
Beau succès pour Ekestrian
Ekestrian assoit encore davantage sa position en tant que leader français des ventes aux enchères sur internet. En effet, la 2ème édition des ventes aux enchères qui a eu lieu du 9 au 13 mars est un succès : à tel point que l’affluence sur le site a dépassé toutes les prévisions qui avaient été faites !
Concrètement, la moitié des lots a trouvé preneur à cette occasion, et le Top Price est un embryon à 23 000€ HT par For Pleasure sur une mère Label Selle Français Originel et soeur utérine d’Hamilton de Perhet (photo) proposé à la vente par M. Maxime JOUET.
Parmi les lots qui ont attiré l’attention, on trouve le lot n°7, un embryon congelé par le crack Heartbreaker avec pour 2ème mère la propre soeur de Vigo D’Arsouilles : loin d’effrayer les acheteurs, ce lot innovant a séduit notamment grâce à l’offre d’assurance de Catherine De Buyl Horse Insurance SA, une première sur le marché des ventes aux enchères !

Ekestrian a mis un point d’honneur à valoriser le Selle Français en mettant en avant le label Selle français Originel dans ses sélections et a su en faire un atout de séduction pour les acheteurs internationaux. En ce qui concerne les pères, Cornet Obolensky plait toujours autant avec 100% des embryons par Cornet vendus à un prix moyen de 15 000€HT.

A noter , Ekestrian brille également par son ouverture à l’international, en effet, la moitié des lots vendus sont partis à l’étranger : Belgique, Suisse, Italie et même Estonie !
Ekestrian ne compte donc pas s'arrêter en si bon chemin et recrute d’ailleurs déjà pour les prochaines ventes de foals et embryons. N’hésitez donc pas à leur envoyer vos candidatures dès maintenant sur [email protected] !

Sport jeudi 16 mars 2017
Rodrigo Pessoa prend en charge l'équipe d'Irlande.
La fédération irlandaise a annoncé ce jour la nomination de Rodrigo Pessoa à la tête de l'équipe nationale.
"Au départ, plusieurs cavaliers m'en ont parlé en juillet dernier sur le ton de la rigolade puis nous en avons reparlé quelques semaines plus tard un peu plus sérieusement et l'idée à fait son chemin. J'ai ensuite candidaté et j'ai été passer des interviews à Dublin comme les autres candidats. J'ai accepté ce poste car je suis le seul à prendre les décisions. Je serai toujours derrière mes cavaliers mais j'assumerai mes choix quand je devrai dire à tel cavalier qu'il participe ou à un autre qu'il devra rester à la maison. L'équipe irlandaise possède des qualités individuelles indéniables mais en équipe, il est clair qu'il y a un problème. Mon objectif est de fédérer un maximum de monde derrière un projet. Si maintenant, un cavalier décide de ne pas répondre à une convocation, il est clair qu'il ne pourra prétendre à une participation à un championnat. Il y a certes une partie technique intéressante mais c'est avant tout un challenge humain attrayant. Dans une équipe, lorsqu'il y a des problèmes politiques, il est impossible pour cette équipe de faire un résultat. Vu de l'extérieur, il y a clairement un manque de cohésion actuellement dans cette équipe. L'attribution de la place individuelle aux JO a laissé des traces.
On va travailler pour retrouver cette cohésion. Je ne leur demanderai pas de partir en vacances ensemble mais d'être honnêtes les uns envers les autres. Je veux bien après les concours aller boire une Guiness ensemble ... mais je ne vais certainement pas trainer au bar ... et eux non plus ! Nous sommes des athlètes de haut niveau et on va se comporter comme des athlètes. Il y a un travail important de cohésion à faire.
Les coupes des nations sont l'épreuve reine de notre sport depuis des centaines d'années. Malheureusement, elles traversent une période difficile en étant toujours à la recherche d'un sponsor au moment où la FEI prend de mauvaises décisions alors qu'en face, il y a un ogre qui a un très bon produit où les cavaliers peuvent gagner beaucoup d'argent !

Pour ma part, cette fonction ne changera pas grand chose si ce n'est que je ne vais conserver que quelques chevaux qui valent vraiment la peine comme Ferro Chin vh Lindenhof qui revient très bien, Jordan II qui a encore besoin d'un peu de temps pour revenir mais qui est un cheval dont j'ai vraiment besoin et qui va pouvoir faire de très belles choses ou encore le jeune Jigaro C qui a un beau potentiel. Je vais m'organiser avec ma nouvelle fonction où mon premier objectif sera les championnats d'Europe. Je compte avoir des chevaux compétitif à un bon niveau pour me faire plaisir avant tout et sans avoir l'obligation de les sortir toutes les semaines en concours. Avec ma fonction, et mon écurie qui sera très réduite, ce serait de toute façon impossible. Il y a assez de concours pour pouvoir évoluer moi-même en concours toutes les deux-trois semaines. Aujourd'hui, je n'ai aucune nécessité à courir derrière un quelconque ranking." réagira Rodrigo Pessoa qui découvrira à 44 ans une nouvelle fonction.

Sport dimanche 12 mars 2017
Les cavaliers contre les nouvelles mesures de la FEI.
Fin de semaine dernière, on apprenait que la FEI revenait sur son nouveau règlement des prochains championnats du monde et réintroduisait la chasse suite aux vives réactions des cavaliers … mais c’était sans doute pour mieux faire avaler une nouvelle couleuvre dans la foulée aux mêmes cavaliers … mais cette fois à la profession toute entière. Cette fois, les voix s’élèvent de toute part car là où la FEI annonçait une plus grande équité dans le futur et l’interdiction de payer pour monter, c’est une hausse considérable des engagements qui s’annoncent et la fin du rêve de nombreux cavaliers mais aussi propriétaires et éleveurs de réussir à faire évoluer un cheval vers le haut niveau. Henk Nooren, Marco Fuste, Sonke Lauterbach et Theo Ploegmakers se sont unis pour envoyer un mail avec les comparatifs des coûts de concours aujourd’hui et d’ici quelques années selon les nouvelles règles de la FEI. Ensuite,Kevin Staut et Steve Guerdat auront dénoncé dans un très bon article d’Elodie Mas sur le site leperon.fr les nouvelles dérives de la FEI alors que l’ancien champion du monde, Philippe Le Jeune est lui aussi monté au créneau. « J’avais prévenu les gens après mon titre de champion du monde que si l’on continuait de la sorte, notre sport allait être réservé à de riches propriétaires. On essaie de transposer le système américain à l’Europe mais on oublie qu’il y a une tout autre culture et façon de faire. Ici, en Europe, on fabrique des chevaux. Nous avons des terres d’élevage et on ne permettra plus aux éleveurs ou aux petits propriétaires de pouvoir avoir le rêve de faire évoluer leurs chevaux. Les cavaliers de deux et trois étoiles pensent qu’ils n’ont pas assez de poids pour réagir mais je les invite à discuter entre eux et avec les cavaliers du top de leurs pays respectifs pour que l’on puisse réagir. Je dois bien admettre que je suis très déçu de la présidence d’Igmar De Vos au sein de la FEI. C’est un monsieur que je connais et qui me connait depuis que je suis très petit. De plus, il était notre chef de mission au Kentucky quand j’ai remporté mon titre. Il connait très bien mon parcours et mon histoire mais c’est quelqu’un qui a choisi de jouer plus la carte de la politique que celle du sport malheureusement. En prenant ce genre de décision, la FEI oublie que c’est tout un secteur économique qu’elle met à mal car elle ne joue pas seulement avec la vie des cavaliers mais aussi avec tous les métiers qui tournent autour. Que ce soit les maréchaux-ferrants, les grooms, les marchands d’aliments, les éleveurs. L’activité équestre est un gros secteur économique et l’on n’en tient pas compte. La FEI prend des décisions sur notre vie sans nous consulter. J’aimerais vraiment lancer un appel aux cavaliers pour les inciter à parler entre eux de ces projets. »

De leur côté, Jan Tops et Igmar De Vos présenteront la nouvelle saison de la Global Champions League ce mardi après avoir soigneusement sélectionné leurs invités à Valkenswaard ... un beau paradoxe.

Annexe 1
Annexe 2