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Sport lundi 9 avril 2018
Echange gagnant pour Rik Hemeryck.
Début janvier, le jeune et prometteur crack de Rik Hemeryck, Breitling du Paradis (Bamako de Muze x Vigo d’Arsouilles) quitte la Belgique pour rejoindre les écuries d’Alexandre de Rothchild qui en a fait l’acquisition. Sur la pointe des pieds, Tum Play du Jouas (Querlybet Hero x Voltigeur des Bois) fait le chemin inverse mais après quelques mois passé en Belgique et pour leur troisième concours en commun, le Selle Français vient de remporter le Grand Prix *** de Moorsele après s’être classé dans plusieurs épreuves ranking aussi bien à Villeneuve Loubet qu’à Bonheiden.

« Nous avons décidé de commercialiser Breitling cette année et je suis très heureux pour lui de l’intérêt que lui a porté Alexandre de Rothchild car je sais qu’il sera choyé là-bas. Ils ont déjà fait plusieurs concours ensemble et tout se passe bien, je suis très content pour eux. Dans le commerce, j’ai dû reprendre un cheval et j’ai donc repris Tum Play qui est un cheval de 11 ans qui n’a pas encore beaucoup d’expérience à ce niveau mais c’est un cheval avec d’énormes moyens et très respectueux. Maintenant, il est clair que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il soit aussi compétitif à ce niveau-là et encore moins aussi rapidement. Lorsque j’ai sauté avec, je me suis directement dit qu’il était intéressant et j’ai pris mon temps avec lui durant l’hiver, je l’ai travaillé gentiment et cela paie aujourd’hui. La saison s’annonce bien car Carlitto van’t Zorgvliet est de retour en forme et même si Ulyss Morinda est encore un peu vert, il est également très compétitif. Maintenant, je ne vais pas commencé à rêver, je veux juste continuer mon chemin à ce niveau.
J’ai également été très content ce week-end à Moorsele. Le concours avait une bonne organisation avec des gens motivés qui se donnent du mal pour avoir un concours de qualité. C’est de bons augures pour la suite. Je retournerai volontiers à Moorsele dans ces conditions ! »

Sport jeudi 5 avril 2018
Les participants aux finales de Paris sont connus !
La Fédération Equestre Internationale a définitivement validé les engagements des 38 finalistes de la Coupe du monde Longines FEI de saut d'obstacles et des 17 finalistes de la Coupe du monde FEI de dressage, dont les tenants du titre dans chacune des deux disciplines olympiques : McLain Ward pour le saut d'obstacles et Isabell Werth pour le dressage. Cette dernière tentera, à l'AccorHotels Arena de Paris, de décrocher son quatrième titre mondial sur cette épreuve.

Seize nations pour le jumping et neuf pour le dressage : tous les continents sauf l'Afrique seront en lice pour deux titres que se partagent en général l'Europe et les Etats-Unis.

En dressage, l'Allemande Isabell Werth partira grande favorite, surtout si elle selle sa jument « de parade » Weihegold, ce qui n'est pas encore certain : « Pour le moment c'est 50-50. Emilio a effectué une très belle sortie à Amsterdam et je prépare mes deux chevaux de la même façon. J'ai jusqu'au 9 avril pour décider quel cheval je vais engager ». Avec Emilio, la compétition serait plus ouverte avec notamment l'opposition du Suédois Patrick Kittel, vainqueur à Londres ou du Néerlandais Edward Gal, vainqueur de cette Coupe du monde en 2010... mais c'était avec un certain Totilas ! Avec Weihegold, Isabell Werth devrait être pratiquement impossible à battre, même si elle modère : « On ne peut jamais savoir avec ce sport où finalement ce sont les chevaux qui décident ; on sait que tout est toujours possible. Je suis consciente que je fais partie des favoris... bon, d'accord, que je suis la grande favorite, mais je reste vigilante car je sais que tout peut arriver. Je ne vais pas me rendre à l'AccorHotels Arena en me disant que c'est dans la poche ».

Jumping : Marcus Ehning pour une quatrième victoire également ?

En saut d'obstacles, McLain Ward affiche une confiance encore plus mesurée : « N'importe lequel des vingt-cinq meilleurs cavaliers de cette finale est à même de décrocher le titre. Henrik von Eckermann était tout proche de moi l'an dernier et il a fait une grande saison cette année. Mais il y en a d'autres prétendants. L'essentiel pour moi sera de me focaliser sur mon boulot et notre performance. Mais avec HH Azur, ma jument, ma principale préoccupation sera de la monter du mieux possible et si j'y parviens, j'aurai une bonne chance de gagner ». Le nom du Suédois Henrik von Eckermann est en effet le plus cité par les cavaliers de cette finale comme Daniel Deusser ou Roger-Yves Bost. Deuxième à Omaha en 2017, Henrik von Eckermann a terminé le circuit de la Ligue d'Europe de l'ouest en leader avec une victoire à Göteborg ravissant ainsi la pole-position au Français Kevin Staut, toujours en quête de ce titre mondial : « Je connais en général une belle réussite sur le circuit qualificatif dans lequel je mets beaucoup d'énergie (Staut est encore deuxième du classement final- Ndlr), mais je n'ai pas encore pu accrocher de résultat significatif en finale même si j'ai été une fois sur la troisième marche du podium à Göteborg en 2013. J'avais été 7ème lors de ma première finale, puis 6ème, puis 5ème, puis 3ème mais la progression s'est arrêtée là. Cela n'empêche pas que, chaque fois que je me qualifie pour la finale, j'y retourne avec la même envie. Je ne désespère pas. Je sais qu'un jour, ça passera et que je décrocherai ce titre ». À l'AccorHotels Arena, devant son public, ce serait parfait. Le cavalier normand envisage une stratégie à deux chevaux avec Rêveur de Hurtebise*HDC qui sera soulagé par Silver Deux de Virton*HDC pour le parcours de chasse. Une stratégie qu'envisage également l'homme en forme du moment, le Néerlandais Harrie Smolders avec Zinius et le bel étalon alezan Emerald. Aux yeux du vainqueur de la dernière finale française de la Coupe du monde, celle en Lyon en 2014, l'Allemand Daniel Deusser, le Néerlandais compte parmi ses trois grands favoris : « Avec Henrik von Echermann et Marcus Ehning ». Ce dernier fait partie des rares cavaliers - ils ont été quatre seulement - à avoir remporté la Coupe du monde à trois reprises. Une quatrième victoire affermirait encore plus la légende de cet artiste qui de toute façon a déjà marqué l'histoire de ce sport, non seulement par ses résultats, mais par son équitation qui est devenu le modèle du XXIe siècle.

Quels que seront les résultats, c'est une belle page de ces deux disciplines olympiques qui s'écrira à l'AccorHotels Arena du 10 au 15 avril. Deux grands noms sortiront d'un suspense en deux et trois jours. Les riches heures de Bercy reviennent au galop : à aller vivre absolument de près dans cette nouvelle et mythique arène. Cinq Français sont qualifiés pour ces deux finales et il s'agit également d'aller les soutenir.

Liste des engagés pour Paris

Sport mercredi 4 avril 2018
Equus Mercator et ses histoires de marchands !
Isabel Balitzer est une figure bien connue du monde du cheval. La Suisse aura été cavalière durant de nombreuses années avant de passer du côté de l'élevage à Vuarrens en donnant naissance notamment à Tequi d'I qui a permis à Faye Schoch de se faire un nom à cheval avant que la jument ne continue sa carrière sous la selle de Nial Talbot. Une histoire qui continue aujourd'hui avec sa fille Trinity d’I qui évolue sous la selle de Marc Bettinger, le compagnon de Faye Schoch. Mais cette passionnée a plus d'une corde à son arc et après avoir sorti un premier livre en 1986 sur les étalons et leur production. Elle revient aujourd'hui avec un tout nouveau livre et un sujet bien différent : l'histoire de 8 marchands de chevaux qui lui ont raconté leurs histoires !

"L'idée m'est venue car, depuis 30-40 ans, j'entends des histoires savoureuses au bord des cordes des concours hippiques ! Et puis j'ai constaté que les marchands de chevaux n'avaient pas souvent la parole, alors que les « guides de l’acheteur » foisonnent. J'ai eu envie de les interviewer pour comprendre les mécanisme de ce négoce particulier et de découvrir les hommes derrière les marchands. Au début, ils ne sont pas livrés facilement puis ils m'ont fait confiance et je leur en suis reconnaissante. Ainsi 8 marchands importateurs opérant entre les années 1970 à 2000 au moins, soit Pierre Badoux, Pierre Brahier, Michel Brand, Michel Darioly, Carlo Durafour, Gerhard Etter, Francis Menoud et Jürg Notz m'ont raconté leur histoire et leurs histoires. Ensemble, ils ont vendu quelques 50'000 chevaux ! Gerhard Etter de Müntchemier est le plus grand, connu dans toute l'Europe et ailleurs. Je les ai aussi interrogés sur diverses problématiques en lien avec le commerce, le prix bien sûr, mais aussi les commissions de vente, l'importation de chevaux en Suisse, la visite vétérinaire d'achat, l'arrivée d'internet et ce que cela changeait pour eux ... Ce métier va muter c'est certain, mais comment ? Dans ma conclusion, j'ouvre quelques pistes..." nous expliquera Isabel Balitzer.

Equus Mercator est disponible aux Editions Mon Village