Sport
dimanche 20 mai 2018
Le Brésil s'impose à La Baule.
Elle ne faisait pas partie des favorites, mais l’équipe du Brésil a dominé de la tête et des épaules cette édition 2018 de la Coupe des nations ... après une victoire dans le Grand Prix l'an dernier. Le dimanche reste pour le Brésil ! Composée de Luiz Felipe de Azevedo Filho (Chaccomo), Felipe Amaral (Germanico T), Yuri Mansur (Vitiki) et Pedro Veniss (Quabri de l’Isle), elle a inscrit pour la toute première fois, le Brésil au prestigieux palmarès de la Coupe des nations de La Baule.
Dès la première manche, les Brésiliens ont rendu une copie presque parfaite avec un total de 2 points. Les Pays-Bas, qui comptaient dans leur équipe le n°1 mondial Harrie Smolders (Don VHP Z), n’étaient pas loin, avec 4 points au compteur. L’Espagne a fini la première manche avec 4 points elle aussi. La Suisse, emmenée par le champion olympique Steve Guerdat, a totalisé 5 points. La France de son côté a fini la première manche avec 8 points, malgré le sans-faute de Simon Delestre et Hermès Ryan.
En deuxième manche, le Brésil n’a pas tremblé et a résisté à la pression des Pays- Bas, pourtant auteurs de deux sans-fautes grâce à Harrie Smolders et Marc Houtzager (Sterrehof’s Calimero). L’équipe suisse a elle aussi pu compter sur deux sans-fautes avec Alain Jufer (Rahmannshof Tic Tac) et Steve Guerdat (Hannah). Avec un seul sans-faute (Manuel Fernandez Saro et Cannavaro 9), l’Espagne en revanche a décroché du podium. Quant à la France, le sans-faute de Patrice Delaveau et Aquila HDC (vainqueurs du Grand Prix de la Ville de La Baule vendredi) n’a pas suffi et les Tricolores ont fini à la 7e place avec un total de 20 points. Le Brésil a donc pleinement savouré sa victoire devant des tribunes pleines à craquer qui leur ont fait un triomphe. Les Pays-Bas prennent la deuxième place, la Suisse est troisième.
Frédéric Cottier, chef de piste (FRA) :
« Je ne suis que le metteur en scène de cette Coupe qui a été exceptionnelle, mais ce sont les acteurs qui jouent la pièce. Je suis toujours à la recherche d’un beau scénario, mais ce n’est pas un sport mathématique, où l’on trouve les bons éléments. Le temps accordé était parfait, il a fait son travail, et je n’aime pas le barrage dans ce type d’équipe. Le temps est donc important. Je remarque aussi que la piste s’est améliorée comme je l’avais promis, et aucun cavalier n’a fait de remarque sur celle-ci. »
Pedro Paulo Lacerda, chef d’équipe (BRA) :
« C’est fantastique pour nous, c’est la première fois ici à La Baule. C’est très spécial pour nous ici, c’est un public exceptionnel qui nous a portés avec un enthousiasme extraordinaire. Le choix de l’équipe s’est fait logiquement avec les meilleurs chevaux de l’équipe. Nous avons soudé un groupe et hier, nous sommes allés manger ensemble pour renforcer cette équipe. »
Luiz Felipe de Azevedo Filho (BRA) :
« Tout d’abord lorsque je suis rentré en piste, je savais que mon cheval allait sans doute obtenir du temps. Une fois le premier tour passé, je me suis dit que je pouvais assurer ma seconde manche et mes coéquipiers m’ont rassuré en m’indiquant de monter à ma cadence. Une stratégie qui aura été positive pour nous au final. »
Felipe Amaral (BRA) :
« Je n’avais pas mon cheval de tête, celui-ci étant en moins bonne forme, c’est la première fois aussi pour Germanico T. Je ne l’ai pas beaucoup sorti puisqu’il est arrivé récemment dans mes écuries, et moi aussi, comme Yuri, je le sors régulièrement sur des épreuves à 1,30m. »
Yuri Mansur (BRA) :
« Mon cheval est très vert, en novembre il ne sautait que des épreuves à 1,30m. Comme Felipe était sans faute, je savais que nous étions dans un bon jour. Pour la seconde manche, il a été formidable une seconde fois, il est vraiment incroyable ! Il arrive doucement à ce niveau, je l’ai acheté au mois d’août et en octobre je sortais sur des épreuves 1,30m. »
Pedro Veniss (BRA) :
« Je voudrais remercier la FEI et La Baule, c’est la plus belle épreuve que j’ai pu vivre dans ma vie de cavalier et avec un public comme celui de La Baule, cela fut fantastique ! Mon cheval a très bien sauté dans la première manche ; mon chef d’équipe m’a dit que même avec un point de temps cela n’était pas grave. En seconde manche, j’avais plus de pression, mais mon cheval a été une nouvelle fois exceptionnel. Nous sommes en train de former un groupe avec une équipe très soudée et je suis ravi, car nous regardons tous dans la même direction. »