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Pas de bouleversement au sommet du classement mondial Longines en février

Sport jeudi 2 février 2023 Mélina Massias

Comme pour les six mois précédents, Henrik von Eckermann domine le classement mondial Longines des cavaliers. Confortablement assis sur son trône, le King supplante Martin Fuchs et Julien Epaillard, ses solides dauphins. Du côté des femmes, Laura Kraut a repris le rôle de meilleure amazone du monde, juste devant Lillie Keenan.

Henrik von Eckermann rempile pour un tour. Pour les vingt-huit jours de février, le Suédois portera le brassard de numéro un mondial et ce pour le septième mois consécutif. Avec 3.474 points, le Suédois fait légèrement mieux qu’en janvier. Sa victoire à 1,50m, acquise avec Calizi, ainsi que son triomphe dans le Grand Prix de la Coupe du monde Longines avec King Edward, tous deux signés à Bâle, au cœur des halles Saint Jacques en sont en partie responsables. Avec le retour en forme de sa pétillante Glamour Girl, l'ascension d’Iliana et les promesses portées par Dzara Dorchival, l’année 2023 s’annonce une nouvelle fois pleine de réussite pour le pilote des écuries Cyor. Solidement accroché à son trône, le Scandinave ne semble pas prêt à lâcher du lest à ses poursuivants, qui s’accrochent pourtant tant bien que mal !

Henrik von Eckermann et Calizi. © Mélina Massias

Martin Fuchs, dauphin de longue date d’Henrik von Eckermann tient toujours sa deuxième place. Contrairement à ses homologues suédois ou français, le Suisse a opté pour un programme bien différent en ce début d’année. Qualifié d’office pour la finale de la Coupe du monde Longines d’Omaha, grâce à sa victoire lors de l’échéance 2022, le jeune Helvète a hissé les voiles vers les immenses pistes en herbe extérieures après le CSI 5*-W de Bâle, où il n’a marqué aucun point pour le classement mondial. Présent en Espagne, pour la série de concours du Sunshine Tour, à Vejer de la Frontera, le fils de Thomas Fuchs profite des vastes installations andalouses pour former la relève et prendre ses marques avec des montures relativement nouvelles dans son piquet, à l’image de Che Tipa, Bastille ou Zaffiro Blu Di Franciacorta, tous trois âgés de neuf ans.

Comissar Pezi fait également partie des espoirs de Martin Fuchs. © Mélina Massias

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Grâce à sa victoire étincelante du côté d’Amsterdam le week-end dernier avec son produit maison Donatello d’Auge, Julien Epaillard conserve sa troisième place et augmente même son total de soixante unités. Une bonne nouvelle pour le Français, qui, bien qu’encore loin du premier rang, confirme sa très, très grande forme. Rappelons également que, malgré le départ de Caracole de la Roque en direction des écuries de Karl Cook, le Normand a étoffé son groupe de chevaux ces dernières semaines, en accueillant notamment Dubaï du Cèdre, lauréate de sa première épreuve internationale le week-end dernier, Vitalhorse*Ebbadya Hero et Chana de Valeme, toutes deux classées en Grands Prix Coupe du monde.

La joie de Julien Epaillard après sa victoire à Amsterdam en compagnie de Donatello d'Auge. © Arnd Bronkhorst/FEI

La stabilité se poursuit jusqu’en septième position

Derrière, toujours pas de changement avant le rang sept. Si Harrie Smolders, quatrième, et Ben Maher, septième, ont gagné quelques points, Conor Swail, qui passe l’hiver outre-Atlantique, en a perdu. Le Britannique, champion olympique à Tokyo en 2021, a notamment remporté le dernier Grand Prix 4* de Wellington, en compagnie de Dallas Vegas Batilly, acquise auprès de Nicolas Delmotte et Laurent Guillet il y a quatre mois. Toujours septième, Marlon Modolo Zanotelli semble lui aussi attaquer l’année sur le bon pied, avec la montée en puissance du formidable Comthago VDL, digne fils de son père, et d’Heureuse nouvelle, ainsi que la présence à ses côtés des chevronnés VDL Edgar M, Harwich VDL, Grand Slam VDL et Like A Diamond vh Schaeck.

Le génial Grand Slam VDL et Marlon Modolo Zanotelli. © Mélina Massias

En bas du top 10, les cavaliers jouent aux chaises musicales. Ainsi, Maikel van der Vleuten gagne un rang, au détriment de Daniel Deusser. Le Néerlandais est désormais huitième et son voisin allemand neuvième. Enfin, Kevin Staut ferme désormais la marche en dixième position, tandis que McLain Ward, vainqueur mi-décembre du Grand Prix Rolex de Genève, rétrograde en onzième place.

Kevin Staut et Scuderia 1918 Viking d'la Rousserie. © Mélina Massias

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Plus loin dans les classements, à noter la spectaculaire remontée de Gerrit Nieberg. Cinquantième en janvier, le jeune talent allemand est désormais vingt-huitième ! Un bond qu’il doit en grande partie à deux concours particulièrement réussis à Bâle et Leipzig, où il n’a rien raté ou presque, terminant deuxième du Grand Prix Longines en Suisse et s’emparant de la Coupe du monde devant les siens une semaine plus tard. Fort de sa bonne forme, le sympathique Yuri Mansur, qui peut compter sur son cher Vitiki, au sommet de son art, réintègre le top 50 au quarante-cinquième rang. Le Brésilien est sans nul doute ravi de voir son nom figurer sur la première page du classement mondial !

Yuri Mansur, sa veste jaune et son phoenix Vitiki. © Arnd Bronkhorst/FEI

Enfin, du côté des féminines, Laura Kraut reprend les commandes en s’installant en trente-sixième position, juste devant Lillie Keenan, qui occupait la place de meilleure cavalière du monde le mois dernier.

Le classement mondial complet ici.

Photo à la Une : Henrik von Eckermann lors du défilé du Top Ten Rolex. © Mélina Massias