Le calendrier international de saut d’obstacles compte quelques rendez-vous qui ne sauraient être manqués sous aucun prétexte. Les grands championnats, le CHIO d’Aix-la-Chapelle et le CHI de Genève en font partie. L’ambiance chaleureuse et le grand sport qu’offrent le dernier cité sont un avant-goût des plus savoureux des fêtes de fin d’année. Mené de mains de maître par une équipe dévouée, souriante et serviable, le plus bel événement indoor du monde ne déçoit jamais. Moments choisis des temps forts ayant animé Palexpo pendant cinq jours côté jumping.
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D'année en année, le CHI de Genève reste et demeure le rendez-vous intérieur préféré de bien des cavaliers. Et ce ne sont pas les Suisses qui diront le contraire ! À domicile, les Helvètes ont toujours la cote auprès du public et ressentent tous un sentiment particulier en foulant la piste de Palexpo. Local de l'étape, Edouard Schmitz a vécu un bon week-end, frôlant la victoire samedi soir sur Quno et signant de très bonnes prestations avec son fabuleux Gamin van't Naastveldhof, qui a désormais son propre compte Instagram ! © Mélina Massias
Si la semaine d'Edouard Schmitz a été réussie, que dire de celle de son compatriote et ancien voisin d'écurie, Martin Fuchs ? Le Suisse s'est offert trois succès, avec Leone Jei, né Hay El Desta Ali, Conner*Jei et Commissar Pezi, ainsi qu'une huitième place dans le Grand Prix Rolex. © Mélina Massias
Martin Fuchs, son groom Sean Vard et toute l'équipe qui gravite auteur d'eux se souviendront longtemps de la vingt-troisième finale du Top Ten Rolex IJRC, théâtre de leur première victoire dans cette épreuve de prestige tant convoitée. Invité de dernière minute, en remplacement de Conor Swail, qui n'a pu faire le voyage jusqu'en Europe, l'ancien cavalier de Clooney 51 a saisi sa chance des deux mains ! © Mélina Massias
Lauréat de la finale du Top Ten en 2023, Steve Guerdat a cédé sa couronne, mais reste, assurément, le chouchou du public de Genève. Le champion olympique de Londres et vice-champion olympique de Paris a d'ailleurs ajouté une victoire genevoise de plus à son palmarès, en décrochant la Coupe de Genève, plus connue sous le nom d'épreuve des combinaisons, samedi, avec son fidèle Selle Français Originel, Venard de Cerisy. © Mélina Massias
Entre deux parcours, discussion en famille dans les allées de Palexpo, entre Philippe Guerdat, son fils, Steve, et sa belle-fille, Fanny Guerdat-Skalli. © Mélina Massias
Les écuries Steve Guerdat étaient aussi représentées par le jeune et talentueux Guillaume Gillioz, qui a découvert avec brio les 5*, aux rênes de l'expérimenté Remix, ancienne complice de Paris Sellon. La grise de seize ans a offert une excellente septième place à son cavalier, dans le difficile USB Challenge. Lui qui était fan de son mentor actuel, le champion romand élite a du avoir des étoiles plein les yeux pendant quatre jours. © Mélina Massias
Darry Lou retraité et Uricas vd Kattevennen vendu outre-Atlantique, Harrie Smolders ne s'est pas laissé abattre et a déjà trouvé un prometteur partenaire de neuf ans en Kaspar R, un fils d'Eldorado vd Zeshoek et frère utérin de Fabrice DN, bon partenaire de Matthew Sampson. © Mélina Massias
À Genève, le Néerlandais ne n'est pas simplement contenté de donner de l'expérience à sa nouvelle pépite, passée sous sa selle cet été : il a aussi pris une revanche pour son très cher Monaco, qui, à l'aube de ses seize ans, n'était jamais parvenu à s'imposer dans un Grand Prix 5*, après avoir collectionné les deuxièmes places, et ce jusqu'en finale de la Coupe du monde. Cette fois, le génial Holsteiner tient sa victoire et ne l'a pas volé. © Mélina Massias
Pétillante, rafraîchissante et amoureuse de ses chevaux comme à la première heure, la championne d'Italie en titre, Giulia Martinengo Marquet, s'est emparé de la deuxième place grâce à la complicité de Delta del'Isle, excellent Selle Français issu du très bon cru 2013. Pour ces deux là, les grandes performances ne semblent que commencer. © Mélina Massias
Ermitage Kalone, troisième du Grand Prix Rolex avec Gilles Thomas, rêverait-il de voler le trophée de Monaco ? Le bel étalon, pépite de l'élevage de Magali Dessalles devra encore patienter, mais a toutes les raisons de se projeter, n'ayant affronté son premier parcours à 1,60m qu'en mai dernier ! © Mélina Massias
Le plateau de cavaliers, et surtout de chevaux engagés à Genève était particulièrement alléchant. Parmi les cracks qu'il fallait garder à l'œil, un certain Ilex, fils de Baltic VDL, né Bears, comme un certain Leone Jei ! Sous la selle de McLain Ward, le surpuissant bai semble avoir des moyens sans limite. © Mélina Massias
Décolage imminent pour cette autre star : Denver de Talma. Autre représentant de la génération 2013, l'alezan de Lorenzo de Luca n'en fini plus de faire tourner les têtes. Si son cavalier, un peu gourmand, a quitté la piste à pied dans le Grand Prix dimanche, il ne manque vraiment pas grand chose pour faire officiellement du fils de Vigo Cécé un phénomène de la trempe des plus grands. © Mélina Massias
Toulayna van het Bloesemhof, tout en décontraction après sa deuxième place dans le Top Ten, prend le temps de jeter un coup d'œil dans l'objectif, avec sa groom, Denise Moriarty, qui œuvre aux côtés de son cavalier, Kent Farrington, depuis plus d'une décennie. © Mélina Massias
Même les champions comme United Touch S ne peuvent pas gagner tous les week-ends. Et c'est bien là où réside toute la beauté et le suspense de ce sport. © Mélina Massias
Malgré les horaires tardifs et souvent peu idéals pour les grooms, le CHI de Genève veille toujours, et ce depuis des années, à les mettre dans la lumière, notamment lors de la finale du Top Ten. Emma Uusi-Simola, Louise Barraud, Virginie Casterman, Kirsty Bond, Sean Vard, Denise Moriarty, Mariella Offner, Sofie Karlsson, Caroline Bellouet et Felicia Wallin ont savouré la gloire qu'ils méritent. © Mélina Massias
Les soigneurs, justement, passent beaucoup de temps aux écuries, ici aperçues... d'en haut ! © Mélina Massias
Prendre de la hauteur... De tous les angles de vue, le CHI de Genève reste inégalable et inimitable ! © Mélina Massias
Qu'ont en commun Clariquada T, la jeune monture de Yuri Mansur et Elysium, partenaire de Hans-Dieter Dreher ? Ou plutôt devrait-on demander : qu'ont en commun Clariquada T et Zirroquado T ? Le T de Tummes, Manfred Tummes, leur éleveur ! Les plus fins observateurs auront fait le rapprochement entre ces deux gris, tous deux descendants de Riquada (Coronado I), qui se sont croisés à Genève. La première est une fille de Clarimo, tandis que le second défend le sang de Quamikase des Forêts. © Mélina Massias
Médaillé d'argent aux derniers championnats Senior belges, derrière Gilles Thomas, Nathan Budd a vu son vœu d'un jour fouler la piste de Genève être exaucé. Avec son exceptionnel Touardo Blue, il s'est fait plaisir dans trois épreuves, jusqu'à 1,60m. © Mélina Massias
Parmi le beau monde en démonstration à Genève : le champion olympique Christian Kukuk, au départ de sa toute première finale du Top Ten, vendredi soir. © Mélina Massias
Les deux meilleures cavalières du monde, les Canadiennes Tiffany Foster et Erynn Ballard, ici en photo, avaient également fait le déplacement depuis les Etats-Unis pour profiter du bon air suisse. © Mélina Massias
À seize ans, le formidable VDL Cartello en a terminé avec le sport. Le précieux partenaire de Darragh Kenny, lauréat de son premier Grand Prix 5* il y a quelques semaines seulement, a quitté une dernière fois une piste internationale, après avoir concédé une faute dans le Grand Prix et sauté de très belle manière. Le fils de Cartani se consacrera à la monte depuis les Pays-Bas dès 2025 et son cavalier irlandais a traversé l'Atlantique sans lui... © Mélina Massias
Pendant que certains tiraient leur révérence, d'autre signaient un retour inespéré, ou presque. Scott Brash a présenté son tout bon Hello Senator, né Everest, fils de Carambole, en 5* pour la première fois en plus de deux ans ! L'excellent bai, deuxième du Grand Prix Rolex de... Genève en 2019 n'a plus vécu de vraie saison de concours depuis... 2019. Gageons que cet énième retour international soit enfin le bon pour le talentueux KWPN, désormais âgé de quinze ans. © Mélina Massias
Une caresse pour Catch Me Not S, complice de Peder Fredricson qui pourrait bien prendre sa retraite au cours de l'année 2025. © Mélina Massias
Photo à la Une : Steve Guerdat, chouchou du public, vu sous un autre angle ! © Mélina Massias