Fils du cavalier international Thomas Fuchs et neveu du légendaire Markus Fuchs, Martin Fuchs marche rapidement dans les traces de ses aînés. En 2010, il remporte l’épreuve par équipe des Jeux Olympiques de la jeunesse à Singapour. 

Depuis, il ne cesse d’enchaîner les performances de choix et devient n°1 mondial en janvier 2020. Avec un titre de vice-champion du monde en 2018 et un titre européen en 2019 avec Clooney, le jeune prodige zurichois confirme tout son talent et continue d’engranger des médailles lors des plus grands championnats. Avant de dominer le classement avec l’élite, il avait déjà glané 9 médailles européennes chez les children, juniors et jeunes cavaliers.

Installé à Wängi, à quelques kilomètres de Zurich, il a quitté Bietenholz où il avait passé sa jeunesse. Ses parents ont finalement vendu leurs installations pour venir s’installer à Wängi et aider Martin à gérer son écurie. Thomas entraîne toujours son fils, ainsi que Steve Guerdat, qui habite à quelques kilomètres de Wängi. Quant à Renata Fuchs, la mère de Martin, elle a aussi monté en international et a décroché un titre de championne de Suisse élite en 1980. Elle gère l’administration de son fils.

Martin Fuchs est en couple avec la cavalière internationale américaine Paris Sellon, qui s’est installée en Suisse et qui monte aussi en 5*. Ils gèrent ensemble Twin Flame Horses, une entité dédiée au commerce et à la valorisation de chevaux de haut niveau.

En 2014, il remporte le titre de champion de Suisse senior et remporte son premier Grand Prix 5* au Gucci Paris Masters la même année avant d’être le plus jeune cavalier à intégrer le top 10 en mars 2018. En 2019, il gagne son premier Grand Prix du Rolex Grand Slam au CHI de Genève, avec son fidèle Clooney. Clooney, le cheval de sa vie, est arrivé dans ses écuries à sept ans. Gravement blessé à l'épaule après un accident survenu au pré, en fin d'été 2021, le gris profite désormais d'une retraite grand luxe, en Normandie, avec ses congénère. Le cheval de son cœur, Chaplin, qui lui a permis de triomphé lors de la finale de la Coupe du monde Longines de Leipzig en 2021, prend, lui, sa retraite en 2023, pour se concentrer sur ses devoirs d'étalon.
Numéro un mondial en 2022, le jeune et talentueux Helvète peut compter sur plusieurs propriétaires dont Luigi Baleri, qui le soutien depuis plus d'une quinzaine d'années, ou encore Adolfo Juri, propriétaire des cracks Leone Jei (né Hay El Desta Ali) et Conner Jei (né Conner 70), tous deux lauréats de prestigieux Grands Prix 5*, dont ceux de Calgary et Genève, ainsi que de la finale du Top Ten Rolex IJRC, pour le premier cité, ou ceux de Dublin, Falsterbo et Saint-Gall pour le second.

Photos : Mélina Massias (gauche) et Falsterbo Horse Show (droite)