Un produit d'Up and Quick avec la mère de Voltigeur de Myrt en prévision.
Joris de Brabander aura comme chaque année été très attentif au prix d’Amérique. Malheureusement, le grand étalonnier belge passionné de trotteurs a dû se résoudre à suivre la course devant sa télévision. « Après trois jours passé à Azelhof pour l’expertise du BWP qui sont un peu comme des vacances, il fallait que je travaille. C’est dommage car chaque année, j’aime me rendre à Vincennes mais cela fait deux ans que je préfère remettre la selle sur mes étalons de trois ans dès le dimanche en revenant de l’expertise pour qu’on puisse commencer à les monter dès ce lundi. J’ai été un peu déçu des résultats car le premier jour, le jury a mis dehors mon plus mauvais trois ans … mais aussi mon meilleur ! Après, je comprends et je respecte la décision du jury car ce n’est pas le plus beau cheval qui existe … mais c’est peut-être le meilleur que j’ai eu et en tout cas, ce matin, c’est quand même le premier sur qui on va mettre la selle ! » expliquera Joris de Brabander qui aura connu une course intense devant sa télévision.
« L’an dernier, j’ai eu la possibilité d’acheté une part de Up and Quick. Cela ne me rend pas vraiment propriétaire du cheval mais cela me permet d’avoir une saillie chaque année à des conditions avantageuses alors que ce genre d’étalons est autrement inaccessible car toujours complet. Mais j’étais surtout très content de voir la deuxième place de Voltigeur de Myrt car j’ai eu l’occasion de loué sa mère, Myrtille des Bois cette année qui sera saillie par Up and Quick et dont le poulain sera pour moi. En fait, cela fait de nombreuses années que j’étais intéressé par sa mère Dryade des Bois mais je n’ai jamais rien réussi à obtenir puis j’ai appris qu’une de ses filles était en Belgique et j’ai contacté son propriétaire. Ce prix d’Amérique était donc magnifique pour moi d’autant que j’ai également trois poulains de Timoko qui est troisième. En fait, cela fait trois ans que je n’ai pas beaucoup de chance avec mes trotteurs et je me suis dit que là, j’avais deux possibilités : soit tout arrêté, soit changer d’optique et j’ai choisi la seconde solution. Je ne sais pas si je vais réussir à avoir un cheval pour gagner le prix d’Amérique surtout vu mon âge mais je pense qu’il est possible que j’aie de bons chevaux pour ma retraite lorsque j’aurai passé la main de l’élevage de chevaux de sport à mes enfants. » glissera l’homme à la tête de l’élevage de Muze.
Pour la petite histoire, Dryade des Bois qui est aujourd’hui la grand-mère de Voltigeur de Myrt, deuxième du prix d’Amérique hier, a quant à elle remporté ce même prix d’Amérique en 1998.
Photo Scoopdyga
avec Up and Quick en avant plan et Voltigeur de Myrt au second.