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Sport jeudi 7 juillet 2016
Voltaire Design rachète Forestier.
Fondateur de Voltaire Design et de Rebelle Sellier, Brice Goguet vient de faire l’acquisition de la sellerie Forestier lors d’une vente aux enchères qui devait sceller les activités de la marque à Segonzac en Charente Maritime alors que l’outil de travail avait déjà été cédé à Jean-François Meyer.

« Forestier est une marque que j’ai connue depuis mon enfance. Je pense que chaque cavalier d’un certain âge en France, peu importe le niveau, a monté à un moment donné avec une Forestier dans sa vie tellement cette marque est connue et reconnue en France et même au-delà. Ici, je pense que c’était une opportunité pour nous mais j’aurais surtout vraiment trouvé dommage que la marque s’éteigne et j’avais peur que la marque ne soit utilisée avec une fabrication complètement délocalisée en Inde ou ailleurs, ce qui lui aurait fait perdre tout son sens. Maintenant, le fait d’accueillir Forestier parmi nous ne changera rien dans le développement de Voltaire, ni de Rebelle nos deux autres marques. Forestier étant très connu en France, c’est évidemment ici qu’elle a sa place d’abord mais pour moi, ça ne change rien quant à notre timing et notre développement pour Voltaire. Les trois marques seront fabriquées dans nos ateliers qui s’agrandiront dès le début de l’année prochaine puisque nous allons célébrer la pose de la première pierre de notre nouvel atelier la semaine prochaine. Nous avons pris le temps de faire les choses en faisant notamment appel à un ergonome pour vraiment faciliter la tâche des selliers dans la société pour que tout soit fonctionnel pour eux et qu’ils aient le moins de risque de blessure. Ce bâtiment est trois fois plus grand que nos locaux actuels, nous pouvons donc envisager une croissance dans le futur … tout en sachant que la croissance de Voltaire est actuellement assez forte ce qui va nous permettre d’intégrer Forestier tranquillement. Chaque marque conservera sa propre identité avec des équipes et des structures différentes. Avec Forestier, nous voulons vraiment conserver l’héritage de la marque et ses racines. La reprise vient seulement d’être actée et nous venons tout juste de récupérer les modèles mais nous voulons avant tout faire quelque chose de cohérent tout en apportant notre touche pour être toujours plus près des besoins des cavaliers et des chevaux. La stratégie de distribution n’est pas encore complètement définie, nous allons prendre le temps d’y réfléchir pour prendre les meilleures décisions possibles mais il est fort probable qu’elle soit différente de Rebelle qui est complètement en rupture avec ce qui s’est fait jusqu’à présent en étant distribuée uniquement sur internet . Nous voulons vraiment différencier chaque marque avec des cuirs différents, des arçons différents, des équipes commerciales différentes. Nous investissons beaucoup en recherche et en développement avec quatre ingénieurs dans la société et nous aurons dans le nouveau bâtiment une grosse superficie dédiée à tout ce qui est innovation dont toutes les marques du groupe bénéficieront mais les trois marques auront vraiment leur identité propre. Il nous faudra quelques mois pour analyser la situation mais en attendant, nous allons nous occuper au mieux des clients actuels de Forestier. »

Sport mardi 5 juillet 2016
Aresse M vendu.
Confié par Pénélope Leprévost et Philippe Barbot à Thomas Rousseau il y a un an, le KWPN de 11 ans Aresse M (Dollar du Murier x Quick Star) a quitté les écuries du cavalier normand pour rejoindre le Sud de la France dans la région de Toulouse pour rejoindre un cavalier junior qui vient d'en faire l'acquisition.
"Nous avons été contacté par les nouveaux propriétaires qui cherchaient un cheval pour faire la transition avec les poneys pour leur enfant qui est âgé de 16 ans et cherchait un cheval prêt pour pouvoir directement attaquer de belles épreuves. Ils ont vu Aresse à la télé et se sont dit qu'il conviendrait bien. Le contact s'est fait d'autant plus facilement qu'ils connaissaient Philippe Barbot, son copropriétaire et l'essai s'est très bien déroulé. Je suis content car j'ai le sentiment du travail accompli. J'ai débuté le cheval sur 135 et nous l'avons amené jusqu'en Grand Prix**** en étant classé, notamment dans celui de Bourg en Bresse où nous étions 8ème du Grand Prix**** et qui restera l'une de nos dernières sorties communes. Le travail a donc été fait et l'objectif pleinement rempli. C'est certain qu'avoir un tel cheval, ça stimule l'écurie, cela permet de demander des sélections dans de beaux concours et faire quelques demandes un peu plus lointaines. Maintenant, j'ai la chance d'avoir monté notre écuries depuis quelques années et de disposer de très bons jeunes chevaux pour avoir dans chaque génération au moins un à deux chevaux qui évolueront en Grand Prix, ce qui me permet désormais de pouvoir revenir plus rapidement en Grand Prix quand un cheval s'en va. J'ai la chance actuellement de pouvoir compter sur Red Queen Davier, soeur utérine de Mister Davier et dont là mère est la propre soeur de Galet d'Auzay. Vu sa génétique, son propriétaire Christophe Rauline qui la montait avant de me la confier, avait fait un peu de transfert d'embryon l'an dernier mais elle évolue désormais très bien puisqu'elle était 2ème d'un Grand Prix 150 il y a quelques semaines et nous avons gagné le Grand Prix au Pin ce week-end. Je ne suis donc pas dépourvu pour autant d'autant que je peux également compter sur Tina de la Roque (Kannan) dans laquelle je fonde de gros espoirs.

Sport samedi 2 juillet 2016
Casall encore et toujours !
Après la victoire de Julien Epaillard sur Cristallo (Casall) dans la grosse la veille, c’est son épouse Susana Epaillard qui s’impose avec Qira d’Auge (Quidam de Revel) dans le Grand Prix*de la Laiterie de Montaigu, leur partenaire en fin d’après-midi en préambule de l’étape du Global Champions Tour parisienne qui s’est déroulée entre averse et éclaircie. Au terme des deux premières manches, ils étaient encore six à en découdre pour la victoire mais du haut de ses 17 ans Casall (Caretino) aura mis tout le monde d’accord en ajoutant avec Rolf-Goran Bengtsson une ligne de plus à son imposant palmarès. Simon Delestre devra se contenter de la seconde place avec Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray) devant Pénélope Leprévost avec l’étalon sBs Vagabond de la Pomme (Vigo d’Arsouille) alors que le plus rapide aujourd’hui aura été un autre français, Mathieu Billot mais dont le 4 points aura coûté cher avec une sixième place finale.

Après deux manches rendues difficiles par une lourde pluie (« mais le sport n’en a pas pâti, dixit le Suédois, car le sol était d’une qualité remarquable »), six cavaliers se sont qualifiés pour le barrage de cette étape parisienne. Parmi eux, trois Français dont les deux leaders de l’équipe olympique qui partira à Rio en août. Mais le Brésil était loin ce soir, car chacun pensait avant tout à la victoire parisienne ce qui a donné lieu à une superbe bataille. Les trois protagonistes ont en effet terminé dans une mouchoir de poche : 62 centièmes entre le premier et la troisième.

Cette troisième allait donc être Pénélope Leprévost, qui avait eu ce petit désavantage de partir devant les hommes : « Mais cela ne m’a pas pénalisée, reconnaissait-elle sportivement. J’ai fait de mon mieux, le cheval a fait de son mieux, et je suis franchement très heureuse de terminer à cette place derrière Simon et Rolf-Göran ».

Simon Delestre reconnaissait qu’il n’y avait pas grand chose à faire face au Suédois ce soir malgré la vitesse bien connue de son cheval : « Ryan est effectivement très rapide et dès le départ, j’ai pris un bon tempo. Il a effectué un virage fantastique sur le vertical n°9. Nous avons réellement fait le maximum et je ne pouvais pas espérer mieux. Je suis surtout comblé par les trois parcours fantastiques de Ryan ». Ce qui est assurément de bon augure à six semaines des Jeux !

Comblé, Rolf-Göran Bengtsson l’était aussi… Et même un peu plus : il a d'ailleurs eu du mal à contenir sa petite larme : « C’est normal d’être ému quand on sait que Casall a 17 ans. C’est peut-être sa dernière saison et donc à chaque victoire, cela me fait quelque chose… Mais je ne compte pas en rester là. Cela fait deux fois que je termine à la seconde place de ce circuit et cette fois-ci, j’aimerais bien gagner enfin cette finale de Doha en novembre prochain ».