À quelques jours d’intervalle, Chacoon Blue, étalon en plein boom, Cylana van de Ruitershoeve, qui avait permis de révéler Reed Kessler au début des années 2010, et Pebbles van de Wijngaardhoeve, partenaire des plus beaux succès de Gudrun Patteet, sont morts. Ces trois actualités sont venues s'intercaler dans une pluie de transfert 5*. Marlon Modolo Zanotelli, Bryan Balsiger, Max Kühner, Maikel van der Vleuten et Harry Charles ont accueilli des montures de choix au sein de leurs piquets respectifs, tandis que Lorenzo de Luca retrouve cette semaine la compétition après une pause forcée de plusieurs mois.
Fin septembre, à l’occasion d’un CSI 3* joué à Bedizzole, en Italie, Bryan Balsiger a fait ses débuts aux rênes d’une certaine Looping Luna. Révélée par Richard Vogel durant l’hiver 2022-2023, au cours duquel elle avait notamment décroché la deuxième place du Grand Prix Coupe du monde de Leipzig, la jument hanovrienne de onze ans faisait partie du piquet de Steve Guerdat depuis mars 2023. Avec elle, le Suisse a pris le temps de former un couple. Parfois dans l’ombre de Dynamix de Bélhème ou Albführen’s Iashin Sitte, la belle s’est montrée particulièrement compétitive à 1,55m en 2024, remportant plusieurs épreuves à barrage à ce niveau. Cette année, la fille de Lord Fauntleroy et d’une mère par Calido I ayant également donné HH*Qualido 3, classé dans les deux Grands Prix 5* qu’il a courus à dix ans, à Hickstead et Dinard en 2018 avec Grégory Wathelet, avant d’être vendu à Quentin Judge l’année suivante, n’a que peu concouru. Convalescent au printemps, puis de nouveau opéré du dos après le CSIO 5* de Calgary, Steve Guerdat a présenté sa jument lors de six CSI seulement. Si l’agile baie venait à rester à long terme à ses côtés, cela serait une nouvelle de taille pour Bryan Balsiger ! Après la fin de sa collaboration avec les écuries Les Verdets en 2023, puis le départ de sa jument de tête, Cosy Blue, alias PSG Starlight, pour les écuries de Pius Schwizer en septembre, le jeune Helvète retrouverait ainsi une complice de taille pour affronter le plus haut niveau. Après sa prise de contact à Bedizzole, conclue par trois sans-faute à 1,35m en autant de parcours, le néo-duo est engagé cette semaine à Vejer de la Frontera, où sera organisé un CSIO 3* le week-end suivant.
Après avoir atteint le très haut niveau avec Richard Vogel, Looping Luna a été montée par Steve Guerdat jusqu'à cet été. © Sportfot
Max Kühner découvre une nouvelle pépite en Espagne
Cian O’Connor, les frères Wachmann et Bryan Balsiger ne sont pas les seuls à avoir choisi les pistes de Vejer de la Frontera pour faire connaissance avec de nouveaux partenaires. Présent sous le soleil espagnol, Max Kühner est aussi accompagné d’une monture qu’il présente pour la première fois sur une piste internationale. Et celle-ci se nomme Greece 5. Sous la selle de l’Allemande Teike Friedrichsen, cette très talentueuse grise de onze ans s’est imposée dans le Grand Prix 4* d’Hohenkirchen en 2023, a fait preuve d’une très grande régularité à 1,55m et s’est classée dans l’épreuve reine du CSI 5* de Hambourg, en mai, pour sa dernière sortie internationale en date. Depuis, celle qui a été formée de A à Z par Teike Friedrichsen a toutefois sauté quelques parcours nationaux. Fille de Mylord Carthago et Online IX (Quinar), sacrée meilleure poulinière vivante du Holstein en 2023 grâce à ses dix-sept produits, qu’elle a tous portés elle-même, Greece 5 a signé deux sans-faute, à 1,35 et 1,40m pour ses débuts avec Max Kühner, jeudi 16 et vendredi 17 octobre. Née chez Margit Petersen, la Holsteiner s’est classée cinquième pour son deuxième parcours avec son cavalier autrichien.
Greece 5, excellente partenaire de l'Allemande Teike Friedrichsen, qui l'a formée de A à Z, a rejoint Max Kühner. © Sportfot
Maikel van der Vleuten enrôle Jesther
Discret mais gorgé de perles, l’élevage de la famille Moerings a vu ses efforts être largement récompensés cette année. Bas a brillé avec Ipsthar, de Rotterdam à Barcelone, mais aussi Kivinia, tandis que Fasther s’est montré sous son meilleur jour à Paris puis Aix-la-Chapelle, entre autres, aux rênes de Lillie Keenan. Auteur d’un parcours prometteur dans le Grand Prix du CSIO 5* de Gassin, pour sa deuxième apparition à ce niveau, Jesther a rejoint un autre pilote néerlandais. Formé par Bas Moerings, le bai de onze ans est engagé ce week-end avec Maikel van der Vleuten à Kronenberg. Il s’agit d’un fils de Cardento et Vesther (Adagio IV, alias Guidam), issu d’une très bonne lignée maternelle. Cet été, Jesther avait disputé quelques parcours avec Harrie Smolders, avant de retrouver son pilote de toujours à Gassin. Gagnant à 1,50m et classé à 1,55m, le KWPN semble avoir les moyens d’aller encore plus loin, comme il l’a laissé entrevoir lors de ses rares apparitions à 1,60m. Pour ses débuts avec Maikel van der Vleuten, il a signé deux parcours parfaits à 1,35m jeudi, puis à 1,40m vendredi, dans le manège de Kronenberg.
Après avoir partagé onze années à ses côtés, Bas Moerings a laissé partir son Jesther chez son homologue Maikel van der Vleuten. © Sportfot
Harry Charles s’équipe chez un complétiste tricolore
Dans un long et passionnant entretien accordé à GRANDPRIX.info, le champion olympique par équipe Harry Charles s’est récemment confié sur son année 2025, entre transition et reconstruction. S’il a été moins en vue au plus haut niveau, la faute à un piquet de chevaux encore en formation, le Britannique n’a pourtant rien raté, ou presque. Dans sa quête d’étoffer son écurie, le jeune homme a récemment fait l’acquisition de Ballypatrick Tiberius, jusqu’alors associé au cavalier français de concours complet Gaspard Maksud. Harry Charles a été séduit par le bai, qu’il avait déjà eu l’occasion d’observer auparavant, lors de sa venue à Opglabbeek, fin septembre, a-t-il expliqué à GRANDPRIX. En Belgique, le hongre Oldenbourg par Caligula (Windows vh Costersveld, alias Cornet Obolensky x Lord Calando) a remporté le Grand Prix du CSI 3*, attirant forcément les convoitises. Mais, compte tenu de ses origines maternelles, le clin d’œil était trop beau pour qu’il ne rejoigne par Harry Charles. Et le destin a bien fait les choses ! Messicina, la mère de Ballypatrick Tiberius, est une fille de Messenger et petite-fille de Chacco-Blue. La grand-mère de Messicina n’est autre que l’excellente Georgia, mère des étalon Balou du Rouet, Balissimo, Chatinue et… Cornet’s Balou, alias Balou du Reventon ! Après avoir atteint le plus haut niveau aux côtés de Darragh Kenny, ce même Balou du Reventon avait permis de révéler le talent de Brian Moggre il y a quelques années, avant de rejoindre Harry Charles et d’achever sa carrière internationale sous sa selle, en mai 2024, un an après une neuvième place en finale de la Coupe du monde Longines, à Omaha, un an plus tôt. Acheté par ses désormais anciens propriétaires pour pratiquer le concours complet, Ballypatrick Tiberius a finalement été rattrapé par ses origines, qui lui ont permis d’évoluer très rapidement du haut de ses neuf ans. Doté d’un passage de dos très marqué, le bai, qui a disputé une poignée de parcours à 1,55m cette année, devrait être un renfort de poids pour Casquo Blue et Novio vd Donkhoeve, alias Sherlock, les deux chevaux de tête d’Harry Charles.
L’élevage perd un grand sire en devenir
Le 4 octobre dernier, l’annonce la mort de Chacoon Blue, particulièrement prisé par les éleveurs, venait bouleverser le monde du jumping. Selon les informations révélées par les équipes de Paul Schockemöhle sur leurs réseaux sociaux, le gris aurait été euthanasié à la suite d’une fourbure, elle-même consécutive à une opération pour coliques “réussie”. Âgé de seulement seize ans, le fils de Chacco-Blue et Cindina, par Cartoon, compte déjà près de deux mille descendants enregistrés sur la base de données Horsetelex. Sa première génération répertoriée sur ce même site est seulement née en 2016. Pourtant, plusieurs des produits de Chacoon Blue se démarquent déjà ! Au-delà du triomphe de ses jeunes descendants aux ventes aux enchères, quatre-vingts d’entre eux évoluent déjà à 1,45m et plus. Chaloubino PS, absolument remarquable dans le Grand Prix des Sires of the World de Lanaken en septembre, incarne à merveille les qualités de reproducteur de Chacoon Blue. “Avec Chacoon Blue, nous avons perdu un sire véritablement extraordinaire, dont le caractère, l’envie de gagner et les aptitudes au saut, qu’il a aussi remarquablement transmis à ses produits, étaient très spéciaux. Malgré une amélioration temporaire [de son état], nous avons malheureusement dû prendre cette difficile décision [de le laisser partir], dans le meilleur intérêt du cheval”, a commenté Paul Schockemöhle, dont Chacoon Blue, à l’instar de son père avant lui, était le “préféré”. Sous la selle de Philipp Rüping, le Mecklembourgeois s’est classé jusqu’à 1,50m sur la scène internationale, avant de prendre officiellement sa retraite sportive en 2020. Issu de la lignée maternelle d’Askan, champion olympique par équipe sous la selle de Gerd Wiltfang en 1972, Chacoon Blue est aussi à l’origine de plusieurs médaillés nationaux lors des championnats réservés aux Jeunes Chevaux, comme Chacoona Cat et Chaqueen, sacrés en Allemagne en 2024 avec Sophie Hinners et David Will, et déjà une soixantaine de fils approuvés.
Chacoon Blue, dont la jeune production se démarque à tous les niveaux, n'est plus. © Sportfot
Cylana et Pebbles parmi les étoiles
À quelques jours d’intervalle, Reed Kessler et Gudrun Patteet ont dû dire adieu aux partenaires de leurs plus beaux succès. L’Américaine a perdu Cylana van de Ruitershoeve, brillante alezane qui lui avait permis de vivre les Jeux olympiques de Londres, en 2012, devenant par la même occasion la plus jeune cavalière de saut d’obstacles de l’histoire à prendre part à cette échéance, et de terminer dixième de la finale de la Coupe du monde de Göteborg un an plus tard. Née chez Daniel d’Haese et Dirk Lokeren, la fille de Skippy II fut d’abord montée par Pascale Haep et Katrien Nijs en Belgique, avant de passer sous bannière tricolore en rejoignant le piquet de Marie Pellegrin. Ensemble, la paire féminine a évolué jusqu’à 1,50m, avant de se séparer. Cylana a alors rejoint sa plus fidèle cavalière, Reed Kessler. Propulsée comme l’une des têtes d’affiche de l’équipe américaine de jumping dès 2012, la jeune amazone et sa BWP se sont distinguées au plus haut niveau, enchaînant les Coupes des nations et les Grands Prix. Deuxièmes du convoité Grand Prix du CSIO 5* de Calgary en 2014, mais aussi classées au même niveau à Londres, Dublin, Paris, Wellington, Lexington ou encore Genève, Reed Kessler et Cylana ont signé leur dernière apparition internationale commune en septembre 2016. Après cela, la petite-fille de Darco a poursuivi sa carrière sportive durant trois ans, alternant entre les selles de Cloe et Lili Hymowitz et Brianne Goutal-Marteau. En 2019, pour sa retraite, l’alezane avait rejoint la propriété de Reed Kessler, ancien disciple d’un certain Marcus Ehning et désormais occupée par des activités extérieures à la sphère équestre. “Repose en paix Cylana. Tu étais une championne. Tu as rempli nos vies de bonheur et rendu les rêves de ma petite fille réalité. Il n’y a aucun mot pour exprimer gratitude que tu étais dans nos vies”, a commenté Murray Kessler le 12 octobre, sur Facebook. Cylana, qui n’a ni descendance, ni soeurs utérines enregistrées sur les bases de données Horsetelex et Hippomundo, avait vingt-trois ans.
Cylana, qui a permis de révéler Reed Kessler au plus haut niveau au début des années 2010, s'est éteinte à vingt-trois ans. © Sportfot
Gudrun Patteet, elle, a vu Sea Coast*Pebbles van de Wijngaardhoeve, dix-neuf ans, s’envoler définitivement. Retraité depuis mars 2022, le hongre coulait depuis une heureuse retraite au pré, où il a toujours vécu, son box se trouvant déjà à l’extérieur, pour gérer au mieux son énergie débordante. “Avec le cœur lourd, nous disons au revoir à un ami sincèrement unique. Les mois ne peuvent pas exprimer la profondeur de la que nous avons pour tout ce que cet incroyable cheval nous a donné. Merci, Sea Coast Pebbles Z, pour les moments inoubliables et ta détermination sans faille. Repose en paix, cher ami”, a écrit la Belge sur ses réseaux sociaux le 13 octobre. À ses côtés, le Zangersheide a gagné trois Grands Prix 5*, à Knokke, Helsinki et Lausanne, en 2017, 2018 et 2019. Issu du croisement entre Picasso et une fille de Flamenco de Semilly bien née, Pebbles a été formé par Alexander Liefsoens et Wout Neven en Belgique, puis était passé sous la selle de Grégory Wathelet début 2014, avant de rejoindre définitivement Gudrun Patteet. Alors qu’elle n’avait donné que trois poulains entre 2004 et 2012, la mère de Pebbles en a depuis engendré au moins vingt-quatre. De quoi imaginer la mémoire de Pebbles être honorée encore de longues années.
À la retraite depuis 2022, Pebbles a poussé son dernier souffle. © Sportfot
Fusario d’Boissailles racheté par Ashford Farm
Un petit tour… et puis revient. Vendu par Ashford Farm à Artemis Equestrian en avril 2024, Fusario d’Boissailles a retrouvé son nom de naissance… et ses anciens propriétaires. Né chez Pierre-Éric Verdier, l’alezan par Ogrion des Champs a été racheté par la société d’Enda Caroll mi-octobre. Après être apparu aux rênes de Rodrigo Pessoa à l’occasion d’une dizaine de CSI, dont celui d’Aix-la-Chapelle durant l’été 2024, Fusario d’Boissailles a fait connaissance avec Marlon Modolo Zanotelli début octobre, à l’occasion d’un CSI 2* organisé à Bonheiden. Très peu sorti en 2025, le hongre de dix ans s’était toutefois imposé dans un Grand Prix 4* outre-Atlantique l’an dernier et obtenu de très bons résultats jusqu’à 1,55m. Monté par Jana Wargers durant l’hiver 2023-2024, le petit-fils de Calido I a été formé en France par Bertrand Bougault puis Jean Xhemal, qui l’a monté jusqu’à 1,45m.
Après de bons résultats avec Rodrigo Pessoa, Fusario d'Boissailles, un temps renommé Starman, a retrouvé les écuries Ashford Farm et est désormais associé à Marlon Modolo Zanotelli. © Sportfot
Si Jana Wargers n’a pas retrouvé le Selle Français sous sa selle, elle a repris les rênes de Nevado de Toluca, un hongre SWB qu’elle connaît bien pour l’avoir monté d’octobre 2022 à juin 2023. Cédé à Ingrid Gjelsten, qui a mis en pause sa carrière de cavalière, le fils de Toulouse a repris ses marques avec son amazone allemande début octobre à Riesenbeck. Sous sa selle, Nevado de Toluca s’était classé dans deux Grands Prix 3* en 2023. L’alezan a retrouvé son ancien voisin d’écurie, I Know, qui avait déjà rejoint Jana Wargers au début de l’été.
Lorenzo de Luca remet le pied à l’étrier
Après une longue convalescence en raison d’une blessure ayant nécessité une intervention chirurgicale, Lorenzo de Luca est de retour en compétition ! L’Italien est engagé cette semaine dans le CSI 2* de Kronenberg, avec trois montures : Happy Gesmeray, Elka de la Pomme et Calitiza PS. Pour rappel, le cavalier des géniaux Denver de Talma et Jappeloup n’a plus concouru depuis l’étape du Longines Global Champions Tour de Monte Carlo, début juillet.
Baschung Courcelle pour Ilaria Sutera
Sur ses réseaux sociaux, Ilaria Sutera a annoncé une bonne nouvelle, lundi 13 octobre. En effet, un certain Baschung Courcelle a intégré ses écuries, dans le but d’épauler ses plus jeunes montures. Et Baschung Courcelle n’est pas un inconnu. Né chez Yves Chauvin, le Selle Français de quatorze ans a connu quelques belles réussites à haut niveau, aux rênes de Pénélope Leprevost puis Mathieu Billot. Lancé en compétition par Brice Brassart à six ans, le fils du puissant Lamm de Fétan a ensuite été monté par Nathalie Mack et Fabien Duranton, avant de rejoindre Pénélope Leprevost à la fin de l’été 2019. Passé chez Mathieu Billot à partir de décembre 2021, le petit-fils de Jazz Band Courcelle s’est octroyé plusieurs bons classements à 1,50m et s’est même hissé au septième rang d’un Grand Prix 5* à Grimaud en avril 2022. Davantage consacré à des épreuves intermédiaires depuis, le bai de quatorze ans, qui compte un peu plus de cent mille euros de gains, n’a plus concouru depuis le mois de mai. Après la perte difficile de Homer de Muze, Ilaria Sutera, cavalière Monégasque, va pouvoir repartir de l’avant sportivement parlant avec son nouveau complice.
Baschung Courcelle, qui a vécu sa meilleure année sportive en 2022, est passé sous bannière monégasque. © Sportfot
Jeanne Sadran retrouve Nopal van Tallaert en compétition
Jeanne Sadran s’envolera pour les Etats-Unis à l’issue de l’étape de la Coupe du monde Longines de Vérone, dont le Grand Prix aura lieu le 9 novembre. La Toulousaine a annoncé la nouvelle dans un entretien accordé récemment à GRANDPRIX.info. Si son excellent Dexter de Kerglenn ne traversera pas l’Atlantique et profitera d’une pause bien méritée après une saison plus que réussie, Nopal van Tallaert, lui, sera bien de la partie. De retour à la compétition depuis octobre seulement, après cinq mois de pause, le gris de douze ans reprend du service. À Barbaste puis Gassin, la Tricolore a remis en route son hongre, qu’elle n’a monté que lors de quatre CSI depuis son recrutement à la fin de l’hiver. Enregistré au BWP, l’ancien complice de l’Australienne Amber Fuller, avec laquelle il a été désigné réserviste pour son équipe nationale aux Jeux olympiques de Paris en 2024, dispose d’origines très françaises. Son père n’est autre que Diamant de Semilly, tandis que son grand-père est Pommeau du Heup. Sa lignée maternelle, elle, est celle de la fabuleuse Opaline des Pins, à l’origine, entre autres, des étalons Jus de Pomme, Quintus D’09, Richebourg ou encore Shogun II, le tout sur seulement sept produits !
Bonne nouvelle pour Jeanne Sadran, qui va à nouveau pouvoir profiter de Nopal van Tallaert en compétition après cinq mois de pause ! © Mélina Massias
Photo à la Une : Looping Luna a rejoint le piquet de Bryan Balsiger depuis quelques semaines. © Sportfot