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Sport jeudi 10 novembre 2011
Eric Lamaze présent à Toronto a répondu à la presse.
Après la mort tragique de son crack Hickstead le week-end dernier, le champion olympique a quand même décidé de participer dès ce week-end au CSI de Toronto au Canada en emmenant l'étalon d'une de ses élèves, Herald, qu'il avait déjà monté à l'occasion du CSI de Caen. A cette occasion, le numéro un mondial a donné une conférence de presse à propos de son crack mais aussi de son avenir en compagnie d'un de ses amis avocats, Tim Danson.
"Ces derniers jours ont été très difficiles, déjà pour prendre la décision de venir ici à Toronto ou non. C'est quelque chose qui s'est passé très vite et à la fin, je suis très content d'avoir fait l'effort de venir ici... Si je n'étais pas venu, la mémoire d'Hickstead n'aurait pas été honorée. Ce que les chevaux font pour nous, cavaliers, est incroyable. Ils font partie de la famille. Si nous choisissons ce sport, c'est parce que nous aimons les animaux. La perte d'un cheval, ce n'est pas comme briser une crosse de hockey ou une raquette de tennis. Hickstead a changé ma carrière. L'histoire le prouve." expliquera le numéro un mondial.
Son avocat a annoncé que le rapport d'autopsie avait révélé une rupture de l'aorte. Hickstead a été incinéré en Italie.
" Il aurait pu concourir pour une autre année au moins. Je ne l'aurais pas amené s'il n'avait pas été dans la meilleure forme. Il était suivi. Trois fois par semaine, un vétérinaire l'examinait. S'il n'était pas en forme, on le laissait se reposer " expliquera Eric Lamaze qui ne sait pas encore véritablement de quoi son avenir sera fait.
"J'ai d'autres bons chevaux. Certains ont le potentiel pour prendre part aux Jeux, mais aucun n'est du calibre d'Hickstead. Je ne veux pas retourner aux Jeux olympiques si je ne monte pas un très bon cheval et si je ne me bats pas pour une médaille pour le Canada », a affirmé le champion olympique de Pékin et médaillé d'argent par équipe.
Lamaze a jusqu'au 31 décembre pour trouver une monture de calibre olympique. Date limite pour que le cheval soit considéré comme athlète canadien auprès de la FEI.
« C'est un gros pas en arrière qui m'oblige à penser à la suite de ma carrière. Grâce à lui, j'ai pu participer aux meilleurs concours dans le monde. J'ai deux choix : abandonner et donner mes chevaux à mes élèves ou me battre pour poursuivre ma carrière. Dans quelques semaines, j'aurai une meilleure idée de la direction que ma carrière prendra. Je ne suis pas prêt à me retirer tout de suite.»






Hommage à Hickstead - Toronto