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Sport jeudi 21 février 2013
Accord de principe avec Kurt Gravemeier.
L'ancien sélectionneur de la mannschaft, Kurt Gravemeier a conclu à un accord de principe avec la fédération belge d'équitation pour prendre en main les rênes de l'équipe nationale. Si les détails de la collaboration seront connus un peu plus tard une fois le contrat signé en bonne et due forme entre les deux parties, Jean-Paul Musette devrait assister l'ancien cavalier international allemand dans sa fonction.
"Je suis content des négociations que nous avons pu mener. Notre but sera évidemment de continuer le travail de préparation qu'avait débuté Philippe Guerdat même si chaque personne est différente et que celui-ci a d'autres exigences" expliquera brièvement Eugène Mathy qui aura été très actif ces dix derniers jours aux côtés de Philippe Guerdat.

Communiqué la FRBSE :
"L’Allemand Kurt Gravemeier vient de donner un accord de principe pour suivre l’équipe de saut d’obstacles jusqu’aux championnats du monde de Caen en 2014 où Philippe Le Jeune remettra son titre en jeu. Kurt Gravemeier a demandé à la FRBSE d’être épaulé par un adjoint qui devra suivre l’équipe belge dans les concours nationaux afin de conforter ses choix sur le plan international. Pour ce faire, la Commission d’obstacles a proposé Jean-Paul Musette, ancien chef d’équipe et homme de cheval incontestable.
La rigueur germanique aidée par la diplomatie latine devraient offrir à la Belgique le coaching de première garde qu’elle mérite après ce mercato bien inattendu."
Sport jeudi 21 février 2013
Mort du trotteur américain Workaholic.
Ce 19 février 2013 à 16h00 précises et sous un rayon de soleil, une gloire du trot s’en est allée. Workaholic s’est couché une dernière fois et, du haut de ses 31 ans, nous a quitté.
Sans aucune souffrance, ce crack du Trot a pris un dernier bain de soleil dans son paddock et a tiré sa révérence !

Les éleveurs, les passionnés du Trot et le public apprendront avec émotion le départ de ce Champion et de ce reproducteur hors pair, ils étaient venus en nombre pour fêter ses trente ans, lors de la Parade des Etalons du haras national du Pin en 2012 qui se déroulait dans la cour d’honneur. Workaholic né le 15 mars 1982 aux USA, jouissait d’une paisible retraite au haras national du Pin et était devenu la mascotte du Haras. Télévisions, presse et médias venaient lui rendre régulièrement visite, ainsi que les diplomates et les délégations étrangères, comme au lendemain du Prix d’Amérique édition 2013, où un groupe d’Américains, éleveurs de trotteurs, avaient fait le détour pour lui rendre visite avant de rentrer aux USA…

Workaholic, un achat judicieux des haras Nationaux ! Acheté plus de 11 millions de francs à l’époque (1.677.000€) ce fils de Speedy Crown et d’Ah So par Speedy Count a effectué 17 saisons de monte dont trois aux USA, avec un peu plus de 1500 juments honorées, Workaholic compte une paternité de 1000 produits environ.
Une brillante carrière sportive aux Etats Unis : il a couru à 2 ans et 3 ans, sacré meilleur 2 ans de sa génération Workaholic s’est illustré dans les plus grandes courses dont les Hanover Hampt Stakes, la Harriman Challenge Cup ou encore la Breeders Crown des 2 ans. Entré au haras en 1986 et 3 ans plus tard en France, le succès de son arrivée impose, dès sa première saison, un tirage au sort. Limité à 100 cartes et face à une demande importante il sera attribué une carte pour 20. Workaholic ne rencontrera donc que l’élite de la jumenterie Trotteur Français.
Il serait fastidieux de nommer les champions de sa production, mais impossible de passer à coté de quelques gloires du trot, tels : Carpe Diem, Cygnus d’Odyssée, Classe de Tillard, Hermes Pericard, Italica Gédé, Lara du Gouttier, New Orléans, Noora de l’Iton, Ouragan de Celland…

Communiqué Haras Nationaux
Sport mardi 12 février 2013
Succès à Chalons en Champagne.
Le capitole en Champagne aura été très fréquenté le week-end dernier avec plus de 12.000 entrées sur le week-end. Un véritable succès pour l'ARDCP qui lançait son premier salon du cheval et qui aura connu un grand succès autant pour les parcours d'obstacles qu'ils proposaient aux cavaliers que pour les spectacles des soirées, les animations du samedi aussi bien que le salon des étalons.
"Nous sommes ravis de cette première édition et les commentaires ont été très positifs aussi bien de la part des visiteurs venus très nombreux que des étalonniers. Notre objectif est aujourd'hui de pérenniser l’événement et les politiques nous suivent sur ce projet. Nous nous étions bien préparés lors des répétitions et nous avons réussi à respecter notre planning. Notre objectif pour l'an prochain serait de développer l’événement sur 10 jours en conservant les épreuves de warm up pour amateur mais en développant également un CSI d'autant que l'endroit s'y prête bien. C'est un événement conséquent pour l'ardcp mais tout le monde a formidablement bien travaillé et je tiens vraiment à féliciter tous les gens qui ont contribué à ce succès." expliquera Michel Guiot, président de l'ardcp (Association Régionale de Développement du Cheval et du Poney en Champagne-Ardenne)

Un salon qui aura également réussi à attirer les télévision dont France 3 qui aura salué le retour au pays de l'étalon international Kapitol d'Argonne (
Cliquez ici - A partir de la 5ème minute)

Sport mardi 12 février 2013
Philippe Guerdat s’explique, ses cavaliers le saluent.
On l’avait annoncé comme le messie. Il en avait ri, mais il a ensuite amené les résultats avec une médaille aux Jeux Mondiaux de Lexington ainsi qu’un titre mondial à Philippe Le Jeune …. Mais il aura surtout redynamisé toute une équipe, motivé des cavaliers, des propriétaires ….
« J’ai 60 ans. J’ai commencé à m’occuper de juniors et de jeunes cavaliers. Ensuite, je me suis occupé de l’Espagne avant l’Ukraine que j’ai emmené aux championnats du monde ensuite j’ai travaillé une année avec les Russes puis je suis arrivé en Belgique où j’ai passé trois saisons formidables comme les gens ne peuvent pas s’imaginer. Aujourd’hui, il me reste un challenge, c’est entraîner la France, une des plus grandes équipes au monde. C’est le challenge qui me passionne et pour quelqu’un qui fait ça depuis 12 ans comme je le fais, c’est une sorte d’aboutissement. Ma décision n’a pas été du tout dirigée par mes problèmes avec Ludo Philippaerts. C’est un crève-cœur pour moi de quitter mes amis car ce sont mes amis. Je suis quelqu’un d’émotif et j’ai passé la nuit à réfléchir sans dormir. J’ai l’impression quelque part de trahir, même si le mot est un peu fort, alors je veux vraiment aider à trouver le successeur que la Belgique mérite. Je ne suis pas un type qui regarde derrière mais je pense que beaucoup de choses qui ont été écrites quant aux événements en France ne sont pas justes. Vous savez comme moi que dans ce que l’on écrit, il y a une partie de vérité, une partie de choses qui ne sont pas vraies … c’est beaucoup plus médiatisé en France et après, je n’ai pas été contacté la semaine dernière par les Français mais je voulais réfléchir à tête reposée. Cela fait déjà un moment que j’ai été approché. Je ne voulais pas vraiment mais c’est un challenge dans ma vie professionnelle et je vois ça comme une promotion sans dénigrer tout ce que j’ai pu faire. J’aurais préféré quitter la Belgique sur une médaille aux Jeux Olympiques mais ici, c’est une des meilleures équipes au monde, il y a un gros potentiel et dans la vie, je pense qu’on peut avoir des ambitions comme ça.
Ma plus grande satisfaction en Belgique est quand même d’avoir mis sur le devant de la scène beaucoup de jeunes cavaliers et je pense que même si j’ai des amis fantastiques en Belgique, j’ai quand même eu des couilles de prendre des gamins en équipe et de leur avoir donné une chance et cela restera toujours pour moi un super souvenir dans ma vie professionnelle. Je ne vais pas m’engager maintenant sur la manière dont je vais procéder en France et c’est sûr qu’on va me demander des résultats beaucoup plus vite. Maintenant si des gens sont installés en France ou en Allemagne, c’est grâce à leur qualité. Ils ne sont pas installés parce qu’ils ne sont pas bons. C’est possible qu’il y ait des changements mais je veux d’abord parler de mon projet sportif avec les cavaliers et après, on verra. Maintenant, s'il y a quelqu’un qui semble avoir le potentiel et qui n’est pas installé, ça ne va pas me faire peur d’essayer quelque chose, j’ai toujours été comme ça. Avec moi, tout le monde a sa chance, ce ne sont pas toujours les 3 ou 4 mêmes. Il y en a 17 qui ont fait de la Super League cette année ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Honnêtement, je n’ai pas encore d’idée de comment ça va se passer, ni de comment les cavaliers vont réagir. Il y aura une conférence de presse en fin de semaine où nous expliquerons notre projet sportif. Maintenant, je travaille toujours pour la Belgique, je suis en train de préparer ma sélection pour le CSI** de Genk et en plus de ça, je vais donner tout ce que je peux, je vais aider pour trouver mon successeur et pour que ce soit la personne adéquate. » réagira Philippe Guerdat.

Dirk Demeersman : « Un autre sélectionneur prendra sa place mais c’est certain que j’ai passé un bon temps avec lui. J’avais beaucoup de confiance en lui et je sais que son rôle, mais ce sera pareil pour le suivant aussi, n’est pas facile. C’est quand même dommage mais je comprends sa décision. »

Jérôme Guery : « Je comprends sa décision. Je comprends que chacun doive faire des choix dans la vie et avance. Maintenant, je suis triste parce qu’on avait construit quelque chose, il y avait un esprit d’équipe qui s’était formé comme je n’avais jamais connu auparavant. Maintenant, j’espère que comme il nous l’a promis au téléphone, il ne va pas nous laisser tomber. Il m’a dit qu’il allait faire en sorte qu’on ait quelqu’un qui pourra prendre la relève dans le même état d’esprit que lui. J’ai aussi des craintes par rapport à ça car en Belgique, ce n’est pas facile comme dans tout pays mais il y a des gens très puissants et si ces gens-là prennent le contrôle : il n’y aura plus beaucoup de places pour d’autres cavaliers. J’espère donc vraiment que la personne qui va prendre le relais va être dans le même état d’esprit et pensera au sport avant tout. Je suis content d’avoir pu monter pendant son mandat. Je retiens qu’il a changé pas mal de choses dans la mentalité des cavaliers belges, il a vraiment réinstauré un esprit d’équipe. J’espère qu’il restera quand même un peu à nos côtés et que la Belgique restera une nation soudée au moins sportivement comme c’était le cas avec lui et que l’on pourra faire des coupes des nations comme l’an dernier avec des Wallons, des Flamands et un bon état d’esprit. »

Grégory Wathelet. : « Pour moi et pour tout le monde, il a fait tellement de bonnes choses, tellement de choses positives qui ont amélioré l’équipe belge en général à tout point de vue. Pas seulement au niveau des sélections mais avec plein de petites idées qu’il a amenées pendant qu’il était là que cela ne peut être que positif. Je comprends tout à fait sa décision, évidemment, il m’en avait parlé. Je ne peux pas être déçu de lui, c’est quelqu’un de bien. Je ne perds pas un ami, on a juste perdu un bon sélectionneur. Maintenant tous les cavaliers doivent être déçus à part les quelques-uns que ça dérangeait qu’il soit juste, comme les Philippaerts, il ne faut pas avoir peur de le dire. 90% des cavaliers vont dire que c’est une perte. Maintenant, je comprends qu’il devait faire un choix, que ce n’était pas un choix facile mais à la fin, il faut voir un peu aussi pour soi-même. Après, tout va dépendre de la personne que l’on va mettre en place. J’espère évidemment que la fédération ne va pas se laisser influencer et que la décision sera appuyée par tous les cavaliers. »

Philippe Le Jeune : « Je comprends, il a reçu une proposition comme la Belgique ne pouvait pas lui offrir, c’est tout ! C’est un type formidable. Il avait le respect de tous les cavaliers mis à part ses problèmes avec Ludo Philippaerts à la suite des Jeux Olympiques où Ludo a toujours continué à appuyer sur le clou alors que c’était fini mais bon, pour le reste, il a donné sa chance à plein de gens. Maintenant, quand on voit les chevaux que l’on a pour cette année, je comprends aussi sa décision. C’est quelqu’un qui a remis une motivation et un esprit d’équipe en Belgique formidables. Après, ce qui est très important pour la Belgique vu le peu de moyens qu’on a, c’est de réunir les cavaliers en équipe et il a réussi à résoudre pas mal de petits problèmes avec des litiges qui auraient pu s’installer entre des cavaliers et leurs propriétaires. Il a mis tout ça en ordre. Je le connais depuis très longtemps : il est très homme de cheval et techniquement, il était d’une aide très précieuse en concours.
Après Phillippe Guerdat et Eugène Mathy m’ont demandé si je voulais prendre la place de sélectionneur … je dois encore leur répondre mais ça ne m’intéresse pas pour le moment, je veux encore trop monter et c’est un truc encore trop difficile pour moi pour le moment … même si je n’écarte pas cette éventualité dans un avenir plus lointain. »

Sport lundi 11 février 2013
Heartbreaker vd Achterhoek au haras de Hus !
Le champion de France des 5 ans, Heartbreaker vd Achterhoek (Bentley vd Heffinck x Cantango Z) a rejoint le haras de Hus qui vient d’en faire l’acquisition auprès de Bruno Rocuet. Le cavalier breton s’impose de plus en plus comme la plaque tournante du commerce en France avec également la vente du champion de France des 6 ans, le BWP Gem Twist (Non Stop) à Mme Dessevere dans la région de Bordeaux.
« Les gens pensent que le circuit classique et les finales servent uniquement à vendre les champions mais je n’y crois pas un instant. J’ai vendu une dizaine de chevaux qui étaient à Fontainebleau cette année mais chacun avec un prix en rapport avec leur qualité. Le Prestige St Lois, Nenuphar’Jac ou encore Abab vh Molenhof n’ont jamais connu de grands succès lors de la grande semaine, cela ne m’a pas empêché de les vendre et d’avoir été très heureux de les voir ensuite évoluer au plus haut niveau. Ce week-end, c’était d’ailleurs amusant de voir ces deux derniers premier et deuxième d’une épreuve comptant pour le ranking à Bordeaux alors qu’ils étaient ensemble dans mes écuries.» expliquera Bruno Rocuet au retour d’une tournée de prospection en Belgique qui le conduit à acheter entre autre un autre fils de Bentley, Exquis du Seigneur, issu d’une sœur utérine d’Oxford d’Esquelmes et de l’étalon admis Conrad d’Esquelmes Z ainsi que le 8 ans Felini de la Pomme (Vigo d’Arsouilles et l’internationale Azuela de Muze) qui évoluait ces derniers temps sous la selle de Virginie Thonon .

info Studforlife.com
Video Webstallions
Sport dimanche 10 février 2013
Hans Dieter Dreher gagne à Bordeaux.
C’était la soirée des bonnes affaires pour les trois premiers de cette édition 2013 de l’étape bordelaise de la ROLEX FEI World Cup JumpingTM. L’Allemand Hans-Dieter Dreher, le Suédois Henrik von Eckermann et la Française Pénélope Leprévost étaient en ballotage pour une qualification en finale. Après Bordeaux, ils vont pouvoir réserver leur billet pour Göteborg. Hans-Dieter Dreher aime la France. Cavalier maison d’un marchand de chevaux de l’Est de la France pendant de nombreuses années, il est maintenant établi à son compte dans le sud de l’Allemagne où différents propriétaires lui font confiance. Parmi eux, les Suisses Hans Brändlin et Paul Bücheler qui lui ont confié un cheval originaire… d’Argentine. Après avoir remporté son premier Grand Prix significatif au Global Champions Tour de Chantilly l’été dernier, Hans-Dieter Dreher et Magnus Roméo ont remporté leur premier Grand Prix Coupe du monde samedi soir à Bordeaux, envoyant ainsi l'Allemand en finale à Göteborg : « Oui, la France semble me porter chance, » lançait-il pas plus disert que cela.

Dans un barrage particulièrement réussi, l’Allemand avait battu le Suédois Henrik von Eckermann, pensionnaire de l’écurie Beerbaum dont il montait le cheval du "patron", Ludger (moins chanceux que son élève avec trois fautes). Eckermann : "Oui, dans cette écurie, quand on a besoin d’un cheval, on en trouve toujours un. Comme Hans-Dieter, ce sera ma première finale et j’en suis particulièrement réjoui car ce sera chez moi !". L’expérience de Gotha, la jument du boss, a été particulièrement précieuse samedi soir dans un barrage tout aussi technique que la première manche, qui n’a laissé filtrer que huit candidats à la victoire.

Parmi eux, une seule femme, une unique représentante de la France : Pénélope Leprévost qui a été à deux doigts d’inscrire son nom dans l’histoire de cette épreuve bordelaise qui n’a encore jamais été gagnée par une cavalière. « Ce soir, je ne pensais pas aux points qui me manquaient pour accéder à la finale, je voulais surtout faire du bon travail, c’est à dire réaliser un barrage sans-faute. J’ai enregistré tellement de quatre points dans mes barrages et je voulais que ça finisse. J’ai fait sans-faute, mais j’ai été trop lente. » Une troisième place largement suffisante cependant pour envoyer Pénélope et Nayana en Suède en avril prochain. La jolie Normande participera à sa deuxième finale, après une préparation via la Coupe du monde de Bois-le-Duc, en mars et le Saut Hermès au Grand Palais. Pénélope n’a pas (encore) gagné à Bordeaux, mais au moins une Leprévost aura laissé son nom au palmarès aujourd’hui : Eden, sa fille, qui a remporté la craquante épreuve sur poneys shetland ! Telle mère…

Les trois cavaliers du podium ont été particulièrement élogieux envers l’architecte de ce magnifique parcours, l’Italien Uliano Vezzani : « Ces dernières semaines, nous avons dû "manger" des parcours énormes, aujourd’hui, Uliano a montré qu’il n’était pas utile de construire de gros obstacles pour obtenir du beau sport. Il fait plus dans la finesse pour le bien des chevaux. » Et Dreher d’ajouter : « Uliano m’a porté chance à Chantilly et ici, j’espère bien qu’il en sera de même à Göteborg », où l’Italien aura effectivement la charge des dessins des parcours.

L’histoire s’est également bien terminée pour le champion olympique Steve Guerdat, qui malgré sa douleur au tibia, a signé avec Nino des Buissonnets le plus rapide des quatre points assurant également son billet pour Göteborg.

CVIW Coupe du monde FEI de Voltige

Autre source de satisfaction aujourd’hui pour les sports équestres français avec la domination "outrancière" de Nicolas Andréani dans l’étape Coupe du monde masculine de voltige. Une sérénité dont on ne voit pas comment elle pourrait être troublée dans cinq semaines lors de la finale de Brunswick.

CAIW Finale de la Coupe du monde d’Attelage

La longue nuit bordelaise se terminait par un coup de théâtre: la défaite de l’Australien Boyd Exell en finale de la Coupe du monde d’attelage, surpris par le Hollandais Koos de Ronde : l’équipage du quintuple vainqueur de cette World Cup, fait tomber une quille dans chacune des deux manches. « Deuxième, c’est tout sauf une défaite », soulignait l’Australien qui précisait « Ce concours avait mal commencé pour moi avec une panne de camion sur le trajet. Mes chevaux étaient fatigués, je l’ai senti hier et je l’ai payé aujourd’hui ». Koos de Ronde, qui avait déjà battu Exell à Stuttgart, a su tirer profit de la situation avec opportunisme : « Une faute dans la première manche c’était déjà une première aubaine et quand il a fait une autre faute dans la seconde manche, je me suis dit qu’il ne me ferait pas souvent un tel cadeau… je n’avais qu’à assurer un parcours sans-faute pour lui prendre le titre, je ne me suis pas gêné. ».

Communiqué R&B Presse
Sport dimanche 10 février 2013
Delestre à Bordeaux, Ready Cash à Vincennes.
Exceptionnelle, grâce notamment à un public complètement acquis à l’événement et chaque année, plus nombreux à vouloir assister à cette compétition prestigieuse. Un public qui jamais n’a voulu perdre un seul morceau du spectacle, des spectacles, proposés par les cavaliers, meneurs et voltigeurs au cours de ces trois jours. Un public qui est resté jusqu’au bout pour rendre hommage à Simon Delestre qui, avec Qlassic Bois Margot, lui a offert cette ultime victoire quelques semaines seulement après leur victoire dans le Grand Prix de Malines.

Une fois de plus, le parcours d’Uliano Vezzani fut un petit chef-d’œuvre qualifiant onze cavaliers pour le barrage dont les Français Kevin Staut, en quête de revanche après sa déconvenue avec Silvana*HDC hier soir, et le Lorrain Simon Delestre. Si Staut a pu prendre la tête de l’épreuve après son passage, il ne disposait pas d’informations suffisantes pour la remporter car il passait au début. C’est après son passage qu’il fallait chercher le vainqueur. Le Suédois Rolf-Göran Bengtsson avec l’expérimenté Quintero La Silla est passé devant mais immédiatement après, Simon Delestre améliorait son chronomètre de six dizièmes de seconde. Mais il restait deux clients allemands. Christian Ahlmann et Marcus Ehning. Le premier voyait ses espoirs légitimes s’envoler après une faute de Lorena sur l’avant-dernier obstacle. Le deuxième n’est pas passé loin et aurait pu inquiéter le Français si Plot Blue n’avait pas trébuché à la réception du second obstacle, perdant de précieux dixièmes de secondes. Mais Marcus Ehning, un habitué du podium de ce Grand Prix qu’il avait remporté l’an dernier, n’a pas désarmé et a œuvré à rattraper le temps perdu… il s’en est fallu de 38 centièmes de secondes pour que ne retentisse pas cette ultime Marseillaise !

Sur la piste de Vincennes, Ready Cash a profité du Prix de France sur Royal Dream avec un scenario inverse de celui du Prix d'Amérique. En effet, Ready Cash a cette fois attendu patiemment alors que son rival, Royal Dream cette fois déferré des postérieurs uniquement, menait la course avant de l'ajuster dans la dernière ligne droite pour s'imposer là. Résultat inverse à celui du prix d'Amérique deux semaines auparavant et à celui du prix de France 2012 ! La belle aura-t-elle lieu lors du prix de Paris qui se déroulera à Vincennes dans 15 jours sur 4125m (contre 2400m pour le prix d'Amérique et 2100m pour le Grand Prix de France) ? Ready Cash est annoncé, Royal Dream se tâte ...