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Sport lundi 26 janvier 2015
Un produit d'Up and Quick avec la mère de Voltigeur de Myrt en prévision.
Joris de Brabander aura comme chaque année été très attentif au prix d’Amérique. Malheureusement, le grand étalonnier belge passionné de trotteurs a dû se résoudre à suivre la course devant sa télévision. « Après trois jours passé à Azelhof pour l’expertise du BWP qui sont un peu comme des vacances, il fallait que je travaille. C’est dommage car chaque année, j’aime me rendre à Vincennes mais cela fait deux ans que je préfère remettre la selle sur mes étalons de trois ans dès le dimanche en revenant de l’expertise pour qu’on puisse commencer à les monter dès ce lundi. J’ai été un peu déçu des résultats car le premier jour, le jury a mis dehors mon plus mauvais trois ans … mais aussi mon meilleur ! Après, je comprends et je respecte la décision du jury car ce n’est pas le plus beau cheval qui existe … mais c’est peut-être le meilleur que j’ai eu et en tout cas, ce matin, c’est quand même le premier sur qui on va mettre la selle ! » expliquera Joris de Brabander qui aura connu une course intense devant sa télévision.
« L’an dernier, j’ai eu la possibilité d’acheté une part de Up and Quick. Cela ne me rend pas vraiment propriétaire du cheval mais cela me permet d’avoir une saillie chaque année à des conditions avantageuses alors que ce genre d’étalons est autrement inaccessible car toujours complet. Mais j’étais surtout très content de voir la deuxième place de Voltigeur de Myrt car j’ai eu l’occasion de loué sa mère, Myrtille des Bois cette année qui sera saillie par Up and Quick et dont le poulain sera pour moi. En fait, cela fait de nombreuses années que j’étais intéressé par sa mère Dryade des Bois mais je n’ai jamais rien réussi à obtenir puis j’ai appris qu’une de ses filles était en Belgique et j’ai contacté son propriétaire. Ce prix d’Amérique était donc magnifique pour moi d’autant que j’ai également trois poulains de Timoko qui est troisième. En fait, cela fait trois ans que je n’ai pas beaucoup de chance avec mes trotteurs et je me suis dit que là, j’avais deux possibilités : soit tout arrêté, soit changer d’optique et j’ai choisi la seconde solution. Je ne sais pas si je vais réussir à avoir un cheval pour gagner le prix d’Amérique surtout vu mon âge mais je pense qu’il est possible que j’aie de bons chevaux pour ma retraite lorsque j’aurai passé la main de l’élevage de chevaux de sport à mes enfants. » glissera l’homme à la tête de l’élevage de Muze.

Pour la petite histoire, Dryade des Bois qui est aujourd’hui la grand-mère de Voltigeur de Myrt, deuxième du prix d’Amérique hier, a quant à elle remporté ce même prix d’Amérique en 1998.



Photo
Scoopdyga
avec Up and Quick en avant plan et Voltigeur de Myrt au second.

Sport dimanche 25 janvier 2015
Up and Quick remporte le prix d'Amérique.
Sport mercredi 21 janvier 2015
Perle du Marais sous couleurs Chilienne.
La jument Selle Français Perle du Marais (Diamant de Sémilly x Papillon Rouge) a quitté le haras des M pour rejoindre la Floride par l’intermédiaire de Tal Milstein où elle évoluera désormais sous pavillon chilien.
« C’est la fin d’une belle histoire familiale d’une jument que je n’oublierai jamais » résumera Julien Mesnil. « Perle est née chez mon oncle, je la monte depuis ses 5 ans et elle m’a emmené jusqu’en Grand Prix quatre étoiles. Je garde un nombre de bons souvenirs impressionnants comme le CSI**** de Dinard cette année ou notre première coupe des nations à Lisbonne en 2013 ou encore ma victoire de l’épreuve ranking à l’occasion des Gucci Paris Masters. C’est Perle qui m’a fait connaitre avant elle, je n’avais même jamais sauté de Grand Prix deux étoiles. Maintenant, je vais recommencer mon métier qui est avant tout de former des jeunes chevaux même si j’espère évidemment avoir encore l’opportunité de retourner me frotter au haut niveau. Je pense que Rubins des Bruyères (Oberon du Moulin) va désormais pouvoir prendre le relais mais je ne veux pas aller trop vite non plus avec lui. Ensuite, j’ai des très bons chevaux de 6 et 7 ans qui ont un très grand potentiel. Je suis salarié du haras des M et mon travail consiste à amener des chevaux vers le haut niveau avant qu’ils ne soient vendus. Néanmoins, notre histoire avec Perle n’est pas prête de se terminer puisque mon oncle possède encore une de ses filles par Lamm de Fétan qui prend 5 ans alors que j’ai un 4 ans par Quaprice Bois Margot et une 4 ans par Kashmir van’t Schuttershof. Ses deux filles ont déjà plusieurs produits par transfert d’embryons. Nous verrons ce que l’avenir nous réservera… » réagira le cavalier normand.



Sport mardi 20 janvier 2015
La fédération belge se positionne sur les changements de nom.
La féfdération belge a transmis le communiqué suivant : On nous pose régulièrement des questions quant aux noms sportifs des chevaux, les changements de noms, et l’ajout de préfixes et suffixes à des fins commerciales. De plus, nous remarquons que les studbooks et les éleveurs souhaitent garder le lien entre le nom et l’éleveur éventuel. Le Conseil d’Administration de la FRBSE a discuté fin décembre 2014 de cette problématique et a pris une position claire, une position qui suit également les réglementations européennes adoptées sur la question.

Désormais, chaque poney/cheval enregistré en Belgique pour le sport (dite immatriculation) devra conserver son nom d’origine. Par le nom d’origine, nous entendons le nom sous lequel le cheval/poney a été enregistré dans un studbook ou à la CBC. Il est cependant permis d’ajouter un préfixe ou suffixe commercial (moyennant paiement d’un montant compensatoire). Ce sera également ce nom-là qui sera utilisé le cas échéant pour l’enregistrement sportif international (passeport FEI).

D’une part, nous suivons la loi ( règlement (EG) NR.504/2008 de la commission du 6 juin 2008 pour l’application des directives 90/426/EEG et 90/427/EEG du conseil concernant les méthodes d’identification des équidés art. 20), dans lequel il se trouve qu’en plus de son nom, un cheval peut avoir une dénomination commerciale , mais qu’il n’est prévu nulle part la possibilité de changer le nom. D’autre part, cette décision correspond au point de vue des éleveurs et des studbooks, elle précise que le préfixe et le suffixe liés à l’éleveur étaient parfois supprimés du nom sportif. De cette manière, nous pouvons garantir que la référence à l’éleveur reste présente dans le nom sportif du cheval/poney !

Il sera possible d’ajouter un préfixe ou un suffixe commercial moyennant le paiement d’un supplément de 100 euros. S’il s’agit d’un enregistrement international avec ajout d’un préfixe ou suffixe commercial, le montant à payer sera de 900 euros.