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Sport dimanche 21 septembre 2014
Christian Ahlmann, champion du monde !
Quinze jours après Caen, Christian Ahlmann est quand même reparti avec un titre de champion du monde et deux médailles ... mais de Lanaken. L'Allemand était en selle sur Hui Buh, l'un des tout premiers produits du crack de Marcus Ehning Cornado I élevé d'ailleurs par le même éleveur que la star mondiale. Il s'impose de justesse devant la toute jeune autrichienne de 16 ans Carola Wegener sur son fantastique Caspar Blue (Chacco Blue) qui aura été avec le culot pour terminer à 7 centièmes de l'ancien numéro un mondial. Patrick Lemmen complète le podium avec Dacantos (Up to Date) alors que Jérôme Guery doit se contenter de la médaille en chocolat avec l'étalon Capo (Griseldi) qui aura perdu un peu de temps dans l'ultime virage avant d'entamer une dernière ligne à toute vitesse avec un seul étrier.

"On ne peut évidemment pas comparer Caen et Lanaken, ce sont vraiment deux choses différents. A propos de Caen, ce n'était évidemment pas agréable de lire ce que l'on a pu lire dans certains journaux ... mais je peux comprendre que les gens n'ont pas toujours compris mon choix. Pour moi, il a toujours été clair que Codex One revenant de blessure, il était hors de question d'aller au bout de ces championnats. Alors oui, évidemment, il y avait ma situation personnelle avec la possibilité du jackpot la semaine suivante à Calgary ... mais honnêtement, je ne regrette pas ma décision. Même si j'avais été double sans-faute dans la finale et que j'avais eu à faire la tournante, cela aurait été trop dur pour Codex et je ne voulais pas risquer une nouvelle blessure... mais je le répète, je comprends que les gens aient pu ne pas comprendre ma décision même si pour moi, avec le recul, je pense avoir pris la bonne décision. Concernant Lanaken, je suis très heureux de Hui Buh. Je pense que son éleveur l'a appelé comme cela car il n'a pas dû le trouver très beau lorsqu'il est né mais quelques années plus tard, je pense que c'est un cheval qui a de quoi le rendre très heureux aujourd'hui. Cela faisait longtemps que son éleveur m'en avait parlé mais je n'avais jamais le temps d'aller le voir puis en prévision de venir ici, je l'ai pris un peu chez moi et je lui en ai acheté la moitié. Je pense qu'aujourd'hui, cela va être beaucoup plus dur de racheter la seconde moitié ! " expliquera Christian Ahlmann.

Sport mercredi 17 septembre 2014
Benjamin Robert aux écuries d'Ecaussine.
Benjamin Robert et sa compagne Daphné Ratzel s'installent à Ecaussines complétant ainsi l'équipe déjà très française composée de Guillaume Batillat et Jérôme Navet.
"Les chevaux et Daphné sont déjà arrivés mais pour ma part, je ne serai opérationnel sur place que dans deux semaines car j'ai encore quelques petits détails à régler avant mon installation. En fait, nous allons loué une écurie de dix boxes pour nos chevaux et ceux de nos propriétaires, en particulier ceux du Haras de Chandor car j'avais envie de déménager dans une région mieux placée et la Belgique me semblait idéale. J'ai passé sept années formidables aux côtés de Bruno Souloumiac auprès duquel j'ai beaucoup appris mais je souhaitais fonctionner dans un système un peu différent, plus axé sur le haut niveau. Je ne mets pas ma carrière de cavalier entre parenthèse et je continue à gérer notre écurie mais, même si tout n'est pas encore défini, je vais également travailler avec Christophe Ameeuw pour m'occuper du commerce et monter, comme Daphné, quelques chevaux pour les écuries d'écaussine.
C'est vrai que nous allons être une équipe très française mais c'est vraiment un hasard. Au haras de Hus, il n'y a plus que des belges et ici, il n'y a plus que des français. Mon expérience au Hus était fort différente puisque j'y suis allé principalement pour travailler avec Kevin Staut. Cela a été une fantastique expérience pour moi mais c'est difficilement comparable avec ce nouveau départ en Belgique." expliquera Benjamin Robert qui fut aussi cela qui aura amené Quickly de Kreisker vers le haut niveau avant qu'il ne forme le couple que l'on connaît aujourd'hui avec le marocain Abdelkebir Ouaddar. "Avec Bruno Souloumiac, nous avons toujours dit que c'était un super cheval et aujourd'hui, il le prouve puis le couple qu'il fait avec Kebir, c'est génial. J'ai été les voir à l'occasion des championnats du monde de Caen et, bien sûr, je préfèrerais être encore dessus mais c'est sympa de le voir comme cela. En plus, Kebir est quelqu'un de foncièrement gentil et il aime vraiment son cheval alors, ce n'est que du plaisir !"

Sport lundi 15 septembre 2014
Championnat d’Europe de polo : l’Angleterre domine l’Irlande.
Voilà qui pourra donner des regrets aux joueurs de l’équipe de France de polo. L’Angleterre, face à laquelle elle ne s’était inclinée que d’un petit goal, a dominé l’Irlande en finale du Championnat d’Europe de polo dimanche après-midi à Chantilly.
Une belle journée à la vérité avec un bon public qui a rempli les deux longueurs des 275 mètre du terrain d’honneur n°1.
Avant le coup d’envoi de ce Angleterre-Irlande, les Français ont disputé sur le terrain d’à côté la petite finale pour la médaille de bronze. Un match où ils ont aisément contrôlé la Squadra Azura : 6 à 4 leur permettant de terminer un beau championnat par une victoire et un podium. La grande finale pouvait commencer. Les Irlandais avaient toutes les raisons d’y croire, eux, qui en début de semaine avaient battu les Anglais pour la première fois de l’histoire du polo en match de poule. Mais une finale, c’est une autre histoire : les joueurs sont plus tendus et les deux équipes ont débuté la partie avec plutôt l’envie de ne pas perdre que celle de gagner. Puis les choses se sont progressivement décoincées et les deux opposants ont alors livré un beau spectacle, un match serré où les Irlandais ont même mené à la marque (3 à 2). Puis le pilier anglais, le handicap 4 Olly Tuthill, a fait la différence alors que son vis-à-vis irlandais, Sebastian Dawnay s’est montré plus effacé. Les Anglais ont vite creusé un écart de 3 goals, 6 à 3, pour ne plus jamais être rattrapés.

En parallèle se disputait la finale du Championnat de France féminin : victoires des Polo Angels, une équipe de... 13 ans de moyenne d'âge (!) qui a battu Tom Tailor, la formation des sœurs allemandes Tahnee et Naomi Schröder qui avaient remporté l'Open de France en 2012 avec la n°1 mondiale Lia Salvo !
Le polo de haut-niveau continue cette semaine à Chantilly avec la suite de l’Open de France, un tournoi qui offre depuis le début du mois des matchs d’un très haut niveau et dont la finale se jouera dimanche prochain, le 21, en même temps que celle de l’Open de France féminin qui débute cette semaine.

Communiqué R&B Presse
Sport mercredi 10 septembre 2014
"Cruising a réalisé mes rêves", Trevor Coyle.
Il y a des couples qui marquent plus que d’autres, il y a des couples qui font partie de la légende de notre sport et bien que l’étalon Irlandais aient terminé sa carrière par quelques concours avec Macken puis John Whitaker : Trevor Coyle et Cruising font partie de ceux-là. Ensemble, le couple aura remporté les coupes des nations de Modène, Calgary, Aix la Chapelle, Dublin, Rotterdam mais également les Grand Prix de Wolfsburg, Dortmund, Modène ou encore les étapes de coupe du monde de Millstreet (2 fois) et Genève !

Retiré de la compétition en 2000, l’étalon Irlandais Cruising (Seacrest x Nordlys xx) est mort à 29 ans au Hartwell Stud de la famille McCann qui l’ont élevé et qui en était toujours propriétaire.

Son cavalier Trevor Coyle a réagi pour nous à cette disparition : « Quelqu’un m’a appelé il y a quelques jours pour m’annoncer la nouvelle après qu’il l’ait vu sur facebook et j’ai été vraiment surpris car j’avais vu le cheval un mois plus tôt au Dublin Horse Show et il était dans un état splendide malgré ses 29 ans. Il était fantastique toujours très alerte et en parfait état physique. C’était donc une sensation très étrange pour moi d’apprendre cette nouvelle après l’avoir vu si bien un mois plus tôt. J’étais vraiment triste d’autant que cela m’a fait vraiment plaisir de le revoir à Dublin. C’était un bonheur incroyable de pouvoir le revoir.
Pour Hartwell Stud, ses propriétaires, l’élevage a toujours été la priorité de Cruising. Ils ont élevé Cruising pour qu’il puisse reproduire à son tour. C’était sa destinée, il était avant tout un étalon reproducteur. Il a commencé à saillir à 4 ans et il salissait déjà beaucoup de jument lorsqu’il avait 5 ans. Cruising est né pour produire la génération suivante de bons chevaux Irlandais. Ma chance a été de pouvoir être son partenaire durant ses meilleures années tout simplement et pour cela, je suis très reconnaissant que ce soit vis-à-vis de Hartwell Stud et du cheval. Sa toute première victoire en Grand Prix était à Brèmes alors qu’il avait neuf ans juste devant Franke Sloothaak et son bon cheval de l’époque ! La chose tout à fait extraordinaire était ce couple Irlandais venu tout droit d’Irlande avec ce petit étalon avec un mors normal, sans éperons, ni de cravache qui remporte ce Grand Prix devant tous ces chevaux allemands avec des grands bridons, des grands éperons et tous ces artifices de dressage. Nous, tout ce que nous savions faire, c’était galoper et sauter. A cette époque, cela m’embarrassait fort car notre système était très naïf et archaïque. Les années passants, nous avons travaillé notre dressage, améliorer notre galop et cela a permis au cheval de sauter de plus gros obstacles et de faire de meilleurs concours mais nous avons toujours gardé les choses simples sans grands mors, sans grands éperons tout simplement parce que ce cheval avait une mentalité extraordinaire. Il voulait sauter. Souvent, on se demande si la plupart des chevaux veulent vraiment sauter mais avec lui, vous le saviez car il voulait toujours bien faire sans avoir besoin d’artifice pour le contraindre.
J’ai commencé à monter Cruising lorsqu’il avait 7 ans et sans vouloir être prétentieux ou paraitre pour ce que je ne suis pas, j’ai toujours cru énormément dans ce cheval et je n’ai jamais pensé qu’il y ait une quelconque limite pour ce cheval. Evidemment gagner Aachen, être deuxième d’une finale de coupe du monde, gagner Genève , c’est une sorte de rêve. C’est la chose fantastique avec le sport, c’est qu’on peut y réaliser ses rêves. Aucun sportif ne rêve de gagner beaucoup mais on aime le sport et on rêve de bien faire dans notre sport. C’est comme ça que le procédé fonctionne. Vous ne vous imaginez pas gagner les plus grandes choses au monde … mais vous rêvez de le faire. J’ai eu la chance que plusieurs de mes rêves deviennent réalité grâce à Cruising.
C’est difficile de donner un moment particulier avec Cruising car il y en a eu tellement. Un grand plaisir restera toujours Aix-la-Chapelle car c’est un des grands évènements de l’année. A cette époque, il n’y avait pas autant de concours 5 étoiles, pas de Global Tour, Aachen était un moment privilégié pour un cavalier, c’était le concours le plus important de l’année. Maintenant, pour moi, le plus important, c’était les coupes des nations. En Irlande, nous aimons monter pour notre pays et nous voulions toujours bien faire dans les coupes. A Aix la Chapelle, nous avons été double sans-faute quatre années d’affilée ! Pour moi, c’était une période fantastique avec des gens comme Eddie Macken sur Miss Fan, John Ledingham sur Kilbaha, Peter Charles sur T’aime ou Laina… Nous avons gagné Calgary, Dublin, Aachen, Rotterdam … dans la même année ! Lorsque nous allions à ces concours, nous voulions vraiment faire un bon résultat avec l’équipe. Avec un groupe de gens comme ça, vous transformez le show jumping en un sport collectif pour être honnête et faire partie d’une grande équipe donne vraiment un bon sentiment, un super sentiment presque meilleur que gagner quelque chose en individuel. »