Les ventes Z-Online sont ouvertes.
Ca y est, les enchères sont lancées pour la vente en ligne de Zangersheide. Une collection impressionnante qui montre aussi un tournant dans l’élevage car derrière ces embryons, on retrouve de nombreux acteurs de la filière qui n’ont pas hésité à mettre leurs meilleurs sujets.
Cavalier multi-médaillé, marchand et entraineur à succès, Jos Lansink n’a pas hésité à mettre un embryon de sa crack Valentina van’t Heike (Nabab de Rêve x Lys de Darmen) avec le crack de Rolf Goran Bengtsson à la vente : « Pas hésité, c’est un grand mot. Zangersheide aura su me convaincre mais cela a été une décision difficile et j’ai accepté avec un pincement au cœur. Les embryons de Valentina, je devrais les garder à tout point de vue : sentimentalement d’abord et qualitativement ensuite ! Nous avons besoin de bons chevaux dans nos écuries et quand on regarde la production de Valentina, c’est deux poulains tous les deux gagnants en Grand Prix cinq étoiles alors qu’elle-même a tourné au plus haut niveau, c’est plus que du 100% ! Maintenant, je souhaite beaucoup de bonheur aux gens qui en feront l’acquisition mais il est certain que mon but n’est en aucun cas d’en mettre beaucoup aux ventes. Il y a celui-ci … mais ce n’est pas sûr qu’il y en ait d’autres ! »
Un autre cavalier du haut niveau belge se cache aussi derrière l’un des embryons phares de cette vente puisque Grégory Wathelet est co-propriétaire de la fille de la gagnante du Grand Prix d’Aix-la-Chapelle, Corée (Cornet Obolensky). « Il est certain que lorsque nous avons eu l’opportunité d’acquérir la fille de Corée, c’était dans le but de conserver sa production en espérant les monter moi-même dans le futur mais après Aix-la-Chapelle, j’ai eu pas mal de gens qui m’ont contacté pour faire des embryons avec Corée ce qui n’est pas possible car nous voulons vraiment la concentrer sur le sport mais du coup, nous avons pensé que ce serait une belle occasion pour les gens intéressés d’acquérir un embryon de sa fille. C’est une toute nouvelle expérience pour moi mais je suis vraiment impressionné de voir le développement de ces ventes ainsi que le catalogue présenté. »
On retrouve également un embryon d’une fille de la crack de Nick Skelton, Dollar Girl, présenté par Erik Dewinter : « Nous avions fait une tournée en France et lorsque nous avions vu May Day LS chez Mme Mestrallet, elle nous a vraiment plu et nous avons fait le forcing pour faire son acquisition. C’est une jument qui avait sauté dans les épreuves de 7 ans avec Patrice Delaveau avant d’être mise à l’élevage et lorsqu’elle est arrivée chez nous, nous l’avons faite sauter en liberté et elle nous a émerveillés. Il n’y a évidemment plus besoin de présenter sa mère. Lors des championnats du monde, nous avions discuté avec Tom Lemmens et de fil en aiguille, nous avons décidé de mettre cet embryon à Zangersheide même si notre objectif est de conserver des produits pour équiper mon fils dans le futur. »
Mais tous ces hommes de chevaux n’auront pas été les seuls à accepter de mettre leurs emrbyons à la vente puisque même la maitresse des lieux à elle aussi joué le jeu ! Judy-Ann Melchior proposant également un embryon d’une fille de Grande Dame à la vente. « Je pense que c’est normal. Nous avons confiance dans notre produit alors nous devons aussi y participer. L’an dernier, nous avions déjà donné l’opportunité d’acquérir une ligne exclusive en mettant aux enchères un produit d’un clone de Ratina et ici, c’est un produit d’une fille de Grande Dame. C’était l’une de mes premières grandes juments de concours à rejoindre l’élevage et depuis nous avons eu la chance qu’elle nous donne de très nombreuses pouliches. La plus âgée va prendre 7 ans en 2018 et va désormais intégrer mon piquet de chevaux pour la prochaine saison. Jusqu’à présent sa descendance est très qualiteuse, ce qui nous promet de très belles choses. De plus, Talou’s Dame, la mère de l’embryon, est une vraie copie de Grande Dame. Lorsqu’on les voit au pré toutes les deux, il est difficile de deviner qui est qui. C’est un plaisir évidemment de voir un tel catalogue. C’est une fierté pour nous et cela montre aussi que nous avons un bon projet. Nous avions comme but de créer un nouveau marché réunissant à la fois les vendeurs et les acheteurs avec une qualité qui nous permette de mettre le label Zangersheide. Nous avons encore de nombreux projets en tête pour l’avenir car le succès de nos ventes fait que nous avons de nombreuses personnes intéressées pour mettre en vente leurs produits chez nous, à nous de leurs apporter des solutions. » conclura Judy-Ann Melchior.
Catalogue des ventes Z