Sans éleveur, pas de sport ; sans groom, pas de performance. Chaque semaine, chaque week-end, chaque jour, les indispensables soigneurs œuvrent dans l’ombre pour garantir les meilleurs soins et l’attention que méritent les équidés. En concours, et surtout au plus haut niveau, ces petites mains ne comptent pas leurs heures. L’hiver, sur le circuit indoor, les heures de travail s’enchaînent chaque week-end sans discontinuer ou presque. Réveil aux aurores, afin de nourrir et préparer les chevaux, coucher en plein milieu de la nuit, à la fin des épreuves de la journée précédente, longs trajets à travers l’Europe et le monde… la vie des grooms n’est pas des plus reposantes, bien au contraire. Début 2023, Sean Lynch, ancien groom de Daniel Deusser ayant récemment changé de métier - comme Audrey Morandat -, se désolait de voir des épreuves s’achever à plus de 23 heures, alors que les soins post-épreuves prennent plusieurs heures. À cette occasion, Studforlife s’était penché sur les enjeux des grooms, des cavaliers, mais aussi des organisateurs, dont les contraintes économiques ne sont pas les plus simples à appréhender.
(Re)découvrez cet article en trois parties.
Partie 1 : Quand indoor rime avec journées interminables pour les irremplaçables grooms (1/3)
Photo à la Une : Le travail et le rôle des grooms sont de plus en plus reconnus au plus haut niveau, et cela ne peut qu’être salué ! © Mélina Massias