Derrière ses lunettes noires et sa casquette, qu’il garde vissée sur la tête lorsqu’il arpente les pistes de concours, Sean Crooks est un fin technicien et observateur. Originaire de Seattle, dans l'État de Washington, celui qui est aujourd’hui devenu l’un des entraîneurs les plus réputés de sa génération a mis au point sa propre méthode, inspirée du meilleur de chaque personne ayant forgé sa carrière. Son système, un mélange entre tradition et modernité, a fait ses preuves, les performances de la brillante Grecque Ioli Mytilineou en étant, en partie, le fruit. Il y a sept ans, en débarquant en Europe, Sean Crooks avait pourtant de toutes autres ambitions… Une rencontre passionnante à découvrir en deux épisodes.
La première partie de cet article est à (re)lire ici.
Outre les influences qui l’ont inspirée, la méthode Sean Crooks passe également par quelques points clefs : l’écoute et le dialogue, la patience, l’élaboration d’un plan de route clair et précis, ainsi que l’affrontement et la résolution des problèmes. Bref, l’Américain semble avoir trouvé la bonne recette pour permettre à celles et ceux qu’il entraîne de fleurirent et de s’épanouir, le tout en brillant sur les terrains de compétitions.
Affronter et résoudre les problèmes plutôt que les éviter
“Pour être coach, il faut avoir un état d’esprit très clair sur ce que l’on essaye d’accomplir, et ce à chaque instant”, reprend Sean Crooks, en évoquant sa philosophie. “J’aime à dire que mes cavaliers sont comme ces personnes qui gravissent des montagnes à mains nues ; ils pourraient tomber. Et, en tombant, ils pourraient se blesser. Alors, je veux établir le plus précisément possible le chemin que nous allons emprunter pour gravir cette montagne, même si elle ne fait que cinq mètres de haut. On pense à chaque prise, à chaque pas que l’on fait et parfois, à mesure que l’on fait ces pas, il faut grimper de côté ou redescendre afin de continuer à progresser. Mes élèves sont tous des humains et des cavaliers différents, mais, pour chacun d’entre eux, j’ai un plan clairement établi dans ma tête. J’essaye de laisser mes cavaliers être eux-mêmes et de ne jamais les pousser à devenir quelqu’un qu’ils ne sont pas. Ils doivent savoir qui ils sont au fond d’eux. Cela peut paraître drôle, mais l’une des clefs est d’être clair et humble avec soi-même et qui l’on est, comment on approche la vie et le sport. Lorsqu’on a compris et élucidé cela, on peut créer ce chemin vers le succès. Et ce n’est pas simple, parce qu’à chaque fois que l’on demande à un élève de faire un pas de côté ou en arrière, beaucoup peuvent prendre cela comme un échec. En réalité, il faut passer au-delà de ces accros et déconvenues pour devenir un grand. Je dis toujours à Ioli que le meilleur gagnant est juste un perdant qui n’a jamais abandonné. Il ne s’agit pas d’éviter les échecs. Les meilleurs cavaliers du monde ne font pas partie des dix meilleurs de leurs disciplines parce qu’ils évitent les échecs : ils en font partie parce qu’ils sont les meilleurs perdants. Ils peuvent traverser ces moments, savent comment le faire et comment rebondir. Ils connaissent la bonne façon de la faire, mais aussi la mauvaise. Voilà ma philosophie mentale. À cela s’ajoute évidemment le dressage, le fait de rendre son cheval perméable aux aides, de le faire travailler dans le bon sens pour le rendre souple, apprendre à son élève à être compétitif, etc. J’aime leur apprendre à être féroce, confiant, à avoir faim de réussite, et leur permettre de se dire, lorsqu’ils arrivent sur un événement important, qu’ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour être en position de réussir. Je sépare totalement le travail à la maison et celui en concours. En concours, tout est une question de confiance, de motivation et de détermination. Il n’y a pas de place pour la critique ici ; c’est pour la maison ! Si un coach souhaite émettre une critique en plein concours, il a peut-être raison, une erreur a peut-être été commise, mais pour moi, il faut apprendre à son cavalier à résoudre les problèmes, et pas à essayer de les éviter. Les problèmes sont la définition de la vie. Il faut donc se poser la question suivante : comment je deviens le meilleur solutionneur de problèmes ? Cet état d’esprit, combiné aux méthodes classiques apprises auprès des grands entraîneurs que j’ai pu côtoyer - Eddy Macken, Norman Dello Joio, mes parents -, m’a permis d’apporter de la modernité à ma façon d’entraîner. J’ai les cavaliers les plus confiants possibles et les plus déterminés. Les accidents de parcours forgent les cavaliers, pas le fait de les éviter. C’est ainsi que l’on apprend à résoudre les problèmes. Lorsque Ioli, par exemple, est en piste en concours, je ne suis pas au milieu de la carrière avec elle. Elle doit être capable de résoudre les problèmes elle-même. C’est un peu ma philosophie. Peut-être que tout le monde agit ainsi, je ne sais pas. En tout cas, je sais précisément ce que j’essaye d’accomplir avec mes cavaliers.”
“J'ai d'excellents élèves qui m'ont permis de devenir le coach que j'ai toujours voulu être”
Parmi les premiers adeptes de la méthode Sean Crooks, se trouve Ioli Mytilineou. En 2021, à Riesenbeck, la jeune Grecque a brillé avec son fidèle Levis de Muze, avant de confirmer son talent et toute sa maîtrise lors des mondiaux de Herning, un an plus tard, et des Européens de Milan, l’été dernier, aux rênes de L’Artiste de Toxandria, son autre star. “J’ai la chance que Ioli soit une élève fantastique. Elle m’a permis d’être patient, de la pousser dans les moments difficiles, et de lui dire quel était le bon et le mauvais chemin. Elle n’a jamais baissé les bras lorsque les choses n’allaient pas au mieux. Elle a fait ses premières étincelles aux championnats d’Europe de 2021. Avant cela, elle a dû surmonter quelques accros, mais elle n’a jamais remis en cause notre philosophie et l’état d’esprit que j’ai essayé de lui inculquer. Personne n’est infaillible : disons que je suis performant dans ce que je fais quatre-vingts pourcents du temps. Heureusement qu’elle ne me renvoie pas les vingt autres ! Un jour je suis le meilleur coach du monde, un jour je suis le pire. En réalité, je ne suis aucun des deux : je suis juste travailleur, j’ai la tête sur les épaules et d’excellents élèves qui me permettent de travailler et m’ont permis de devenir le coach que j’ai toujours voulu être. Sans cela, tout aurait été difficile. Depuis que certaines personnes me voient comme un entraîneur de haut niveau, je n’ai pas changé. Il y a six ans, avant que j’aie cette reconnaissance, si je peux employer ce terme, j’étais plus ou moins le même. Avec le temps, j’ai évidemment gagné en confiance quant à mon système. Mais rien n’a vraiment changé. Tout est lié aux échecs et coups durs, et à la façon de les surmonter. Je pense que c’est quelque chose que tout le monde peut suivre. Ce n’est pas un tour de magie ou quelque chose que je sors d’un chapeau pour surprendre tout le monde. C’est un modèle durable et viable d’enseignement pour nombres d'élèves. Vouloir changer et remettre les choses en question dans les moments difficiles est tout à fait naturel. Ioli est tellement patiente qu’elle a vraiment permis à tous ce développement naturel et tous ces succès d’arriver. Je pense que tout jeune cavalier pourrait suivre ce qu’elle a fait : être patiente, humble et travailleuse”, loue l’Américain.
Et de compléter : “J’ai l’impression que nous sommes toujours en train d’apprendre, de grandir, de construire. Tout cela prend du temps et beaucoup de travail. Elle s’est tenue au plan. Si mes élèves se passaient de mes services à chaque fois que j’ai tort, je ne serais pas là aujourd’hui. Avec Ioli, nous passons beaucoup de temps ensemble, à travailler sur le plat, à la maison. C’est là que j’endosse vraiment mon rôle de coach. Nous prenons en compte de nombreuses informations, étudions tellement de façon de faire travailler les chevaux sur le plat, d'exercices, etc. Désormais, nous nous connaissons tellement bien que tout s’imbrique parfaitement. Et lorsque nous arrivons dans un grand championnat, Ioli est simplement fabuleuse pour aligner les parcours sans-faute. Avant les championnats d’Europe de Milan, elle a réalisé sept sans-faute sur neuf parcours de championnats. Pour une cavalière de son âge, c’est inédit. Et le tout avec deux chevaux différents ! Cela est dû aux bases que nous avons fondées, et notre état d’esprit très clair et humble, tout en sachant que nous avons fait tout ce qui était possible pour réussir en arrivant sur de telles échéances. De fait, nous n’avons aucune raison de nous inquiéter. Cela nous permet de nous concentrer simplement sur la motivation.”
En plus des nombreuses heures passées auprès de Ioli Mytilineou, qui brigue sa première participation aux Jeux olympiques cet été à Versailles, Sean Crooks trouve également le temps d’encadrer quelques cavaliers supplémentaires. Chris Sorensen, un Canadien “très talentueux”, sélectionné pour la Coupe des nations d’Aix-la-Chapelle en 2014 et motivé pour retrouver le très haut niveau, en fait partie, tout comme Paola Amilibia, l’épouse du Mexicain Frederico Fernandez, ainsi que Lisa Nooren, la fille d’Henk Nooren, chef d’équipe des Bleus. “Lisa a beaucoup de super personnes autour d’elle, que ce soit Henk, son père, ou Giampiero Garofalo, son petit-ami. Faire partie de cette équipe est très chouette. Lisa est une cavalière incroyable : équilibrée, humble et travailleuse. J’adorerais l’aider à retrouver le haut niveau, parce que c’est là qu’est sa place. Je pense qu’elle est l’une des toutes meilleures cavalières et qu’elle a tout pour le prouver”, assure le coach, qui préfère la qualité à la quantité, et ce dans tous les domaines.
Si l’apport de l’expert a joué un grand rôle dans l’éclosion de Ioli Mytilineou au sommet de sa discipline, l’intéressé reconnaît volontiers l’importance de toute l’équipe qui entoure l’amazone. “Il faut un bon système, un bon vétérinaire, un bon maréchal-ferrant, etc. J’ai aussi participé à cela avec Ioli. Je travaille avec elle depuis si longtemps que nous avons réussi à trouver les bonnes personnes pour l’entourer. Elle peut également compter un groom formidable, Daniel Dal Olio, qui est originaire du Brésil. Il travaille sans cesse à la maison et fait un travail incroyable. Lorsqu’il est arrivé pour la première fois aux écuries, il n’y avait aucune chance pour qu’il reparte tant il est précieux ! Toute l’équipe qui entoure Ioli est composée de personnes uniques et concentrées sur leurs propres tâches. Personne ne cherche la reconnaissance ; nous travaillons tous pour les mêmes objectifs. Elle a une merveilleuse équipe, et beaucoup de confiance”, souligne Sean Crooks.
Ne pas déroger à sa ligne directrice, mais toujours garder un œil ouvert
L’entraîneur américain, passé par de grandes écoles, met un point d’honneur à ne pas dévier de son chemin et à ne pas se laisser parasiter par les éléments externes. Cela étant, il ne ferme jamais la porte aux avis extérieurs, pour peu qu’ils soient objectifs et constructifs. “On peut avoir tant d’opinions et regards différents sur nos cavaliers. Certains peuvent les trouver trop lent, pas assez compétitif, ceci ou cela, mais on ne peut pas laisser ses avis infondés affecter notre état d’esprit ni ce que l’on essaye de construire”, débute-t-il. “Des personnes, non pas que je les ai écoutées, m’ont dit que Ioli était une cavalière nerveuse. Ce qui est arrivé aux championnats d’Europe de Riesenbeck (la Grecque et son étalon avait connu une mésaventure en abordant le triple, placé dans l’ombre, lors de la dernière manche de la compétition et préféré abandonner, terminant douzièmes, ndlr) ? Malheureux. J’ai vu plein de cavaliers commettre ces mêmes erreurs, certains parmi les meilleurs du monde. Nerveuse ? Tout le monde l’est. Lorsqu’on voit les cavaliers à l’entrée de piste, ils sont tous en train de flipper ! Et c’est normal ! L’année suivante, aux championnats du monde, tout le monde disait que Ioli était la cavalière la plus confiante qui soit ! Voilà dans quel sens je pense qu’avoir des œillères est important, pour ne pas se laisser influencer par des avis extérieurs infondés. Toutefois, il faut rester humble, et cela ne veut pas dire qu’il faut refuser toute aide extérieure. Au contraire. Je demande très souvent un coup de main à d’autres cavaliers. Je travaille par exemple beaucoup avec Jos Kumps, un entraîneur belge qui a largement complémenté le travail de Ioli à la maison. Il a travaillé avec Nelson et Rodrigo Pessoa lorsque ce dernier était au sommet de sa carrière. Un jour, Eric Navet a monté Levis sur le plat en Floride. J’ai encouragé Ioli à assister à cette séance. Nous rencontrions des difficultés sur un point précis, et Ioli avait du mal à comprendre ce que j’essayais de lui expliquer. Une autre fois, McLain Ward dispensait une leçon à une amie de Ioli en Floride. Je lui ai dit d’aller le voir. McLain est l’un des meilleurs du monde dans son état d’esprit et son travail. Lorsque je ne suis pas en concours avec elle, je demande toujours à quelqu’un de l’aider, que ce soit à Harrie Smolders ou à d’autres amis présents au concours. Les influences extérieures sont primordiales pour corriger certaines choses, mais d’un autre côté, il faut bloquer tout le reste. C’est très important pour n’importe quel cavalier. Je ne suis pas bon pour écouter, ma mère pourrait le confirmer ! (rires) La petite déconvenue subie à Riesenbeck a énormément fait grandir Ioli. Elle ne serait pas la cavalière qu’elle est aujourd’hui si elle avait réalisé un sans-faute et remporté une médaille. Évidemment, j’aurais adoré que cela se passe ainsi, mais cette erreur, elle l’a utilisée, exploitée pour devenir une meilleure compétitrice, une meilleure cavalière et être plus focalisée. L’année suivante, elle a réalisé trois sans-faute aux Mondiaux avec son deuxième cheval, alors que tout le monde se demandait où était passé Levis. Après ses performances, les regards ont changé et c’était très chouette à voir.”
Pas de place pour l’inquiétude
En s’épargnant toute critique inutile avec sa “tunnel vision”, la méthode Sean Crooks permet aussi de préserver la santé mentale des athlètes, ô combien importante tant en piste que dans la vie de tous les jours. Et ce n’est pas l’Américain qui dira le contraire. “J’ai étudié, de façon informelle, pas à l’Université, la psychologie du sport. Et j’ai intégré ces notions à ma façon d’entraîner. Je ne veux pas donner l’impression à quelqu’un qu’il a un problème, mais j’encourage mes élèves à parler à quelqu’un s’ils ont besoin de travailler sur quelque chose, parce que cela peut les aider. Je veux qu’ils voient cette démarche de façon positive et pas qu’ils se disent ‘rah, je dois aller voir mon psychologue, je manque vraiment de confiance’. Je demande toujours à Ioli comment elle se sent, physiquement, lorsqu’elle est nerveuse ? Elle a des papillons dans le ventre et anticipe un événement futur. Mais comment se sent-elle lorsqu’elle est excitée pour quelque chose ? Elle a des papillons dans le ventre et anticipe un événement futur. On est excité comme un enfant le matin de Noël. Tout est dans la façon dont on perçoit ce sentiment. Alors, je dis toujours à Ioli qu’elle n’est pas nerveuse, mais excitée, motivée à prouver quelle cavalière et quelle personne elle est et montré combien elle a travaillé”, explique le coach. “Mes derniers encouragements pour elle avant de prendre le départ pour un championnat sont les suivants : ‘Ioli, on a fait tout ce qu’on pouvait pour être ici. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Nous n’avons pris aucun raccourci, nous n’aurions pas pu être mieux préparés pour ce moment. Et si nous ne pouvons pas contrôler quelque chose, cela veut dire que nous ne pouvons pas le changer, alors pourquoi s’en inquiéter ? Pourquoi s’inquiéter du parcours ? Je ne pourrais pas le changer. Le chef de piste va créer un tracé et tout ce que nous devrons faire sera de réaliser un sans-faute. Et nous allons nous battre pour cela.’ Je pense que cela donne beaucoup de confiance à mes cavaliers.”
L’âme d’un chef d’équipe ?
S’il semble s’épanouir pleinement dans son rôle de coach, et que l’échéance olympique à venir risque d’occuper une grande partie de sa charge mentale et de son temps dans les semaines à venir, Sean Crooks pourrait voir encore plus grand. Le rôle de chef d’équipe, ou une place dans une instance du sport lui irait comme un gant. L’Américain ne ferme pas la porte à l’une ou l’autre des options. “Lorsque je travaillais avec Norman Dello Joio, il était chef d’équipe pour l’escouade mexicaine depuis un moment. J’ai donc toujours vu ce rôle de manager et de coach d’assez près. Il faisait un très bon travail en tant que chef d’équipe et l’observer était très intéressant. Aux championnats d’Europe de Milan, j’étais officiellement le chef d’équipe de la Grèce. J’ai aidé nos deux cavaliers (Ioli Mytilineou et Angelos Touloupis, ndlr). C’était ma première fois dans ce costume en concours. C’est une option que j’ai considérée et plusieurs pays m’ont sollicité. Je vais probablement garder cette opportunité pour plus tard, lorsque je serais vieux”, sourit Sean Crooks. “Mais c’est quelque chose pour le futur, sans aucun doute. J’adore l’aspect haute performance du saut d’obstacle. J’aime travailler dur et les devoirs à la maison que nous faisons les lundis, mardis et mercredis. La seule chose que je n’aime pas à propos de ce sport, c’est que pour faire partie du Top 20 mondial, les cavaliers sont vraiment poussés à concourir tous les week-ends et cela fait beaucoup. Je pense qu’il devrait être possible d’être l’un des meilleurs mondiaux sans être en compétition chaque semaine. Je trouve cela inutile. La Fédération équestre internationale ainsi que le club des cavaliers devraient se pencher sur la question. Être à la maison et faire travailler ses jeunes chevaux est agréable. Je n’ai rien contre ceux qui le font, mais je prends le planning de Ioli comme un avantage. Les autres cavaliers se tuent à la tâche chaque semaine. Lorsqu’ils arrivent en championnat, ils sont fatigués, épuisés. Ioli, elle, est fraîche. Je cherche n’importe quel avantage, n’importe quel détail qui peut nous donner un coup d’avance. Nous ne faisons pas de la quantité, mais de la qualité. J’aime le temps passé à la maison, où l’on revient aux bases avec tous nos chevaux.”
Les bases, la tradition, la modernité et la farouche envie de briller, voilà quelques éléments qui font le succès de Sean Crooks, dont les qualités d’entraîneur ont encore de beaux jours devant elles. Et comme le dirait Grantland Rice dans son poème The Great Competitor, Le Grand Compétiteur, que Sean Crooks aime citer : “Le test est encore plus grand, et quelque chose dont il peut se délecter.” Alors, Ioli Mytilineou, ses autres élèves et lui “se délectent toujours, cherchent les défis et opportunités et les appréhende avec enthousiasme.”
Photo à la Une : Tout est un travail d’équipe pour Sean Crooks et ses élèves. © Sharon Vandeput / Hippo Foto