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Fort de sa victoire lors de la finale de la Coupe du monde, Henrik von Eckermann prolonge son règne en mai

HVE
Sport mardi 7 mai 2024 Mélina Massias

Après avoir conservé son titre lors de la dernière finale de la Coupe du monde Longines, en avril, Henrik von Eckermann garde également son brassard de numéro un mondial en mai. Le Suédois domine ainsi le classement mondial édité par la Fédération équestre internationale pour le vingt-deuxième mois consécutif. Derrière lui, Ben Maher et Steve Guerdat conservent leur rang, tandis que la quatrième position de Julien Epaillard est le premier changement d’un Top 10 qui joue aux chaises musicales.

La vie est belle pour Henrik von Eckermann, qui poursuit son règne pour au moins un mois supplémentaire au sommet du classement mondial Longines. Lauréat de sa deuxième finale de la Coupe du monde consécutive le mois dernier, le Suédois conserve inévitablement sa place de leader et son brassard de numéro un mondial. En mai, le cavalier des écuries Cyor totalise 3538 unités, soit cent d’avance sur son dauphin, Ben Maher. King Edward Ress, fidèle parmi les fidèles au sein du piquet du Scandinave, a été le seul a marquer des points ces trente derniers jours. Il faut dire que son cavalier ne pouvait guère espérer mieux qu’un doublé en finale de la Coupe du monde. Ce doublé lui a surtout permis de ne pas perdre de précieuses unités et donc de ne pas laisser son rival Britannique se rapprocher de lui.

Toujours présent pour son cavalier, le généreux King Edward Ress permet à Henrik von Eckermann de conserver son brassard de numéro un mondial pour un vingt-deuxième mois consécutif. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Compte tenu de ses excellents résultats ces douze derniers mois, en plus de son titre de champion olympique acquis en 2021 et ses deux quatrièmes places aux Mondiaux de Herning et aux Européens de Milan, Ben Maher n’a pas marqué de points supplémentaires à Riyad, malgré sa sixième position obtenue en compagnie de la Selle Français Dallas Vegas Batilly. Seul Exit Remo, deuxième d’une épreuve à barrage à 1,55m à Mexico mi-avril, lui a permis de comptabiliser une performance de plus pour le classement du mois de mai. Ben Maher conserve toutefois assez aisément sa deuxième place et continue de poursuivre Henrik von Eckermann.

Doté d'un piquet d'exception, Ben Maher est le premier dauphin du Suédois Henrik von Eckermann au classement mondial. © Dirk Caremans / Hippo Foto



Neuvième à Riyad, Is-Minka a engrangé une expérience non-négligeable mais n’a pas permis à son cavalier de garnir son panier pour le classement mondial, contrairement à une certaine Dynamix de Bélhème, brillante lauréate du Grand Prix 5* de Fontainebleau fin avril. Sans courir après la hiérarchie mondiale, en attestent les programmes de compétition de ses chevaux de tête et ses objectifs de grands championnats, Steve Guerdat garde le cap et se maintient au troisième rang, sans forcer. Le Suisse compte 3220 points, contre 3438 pour Ben Maher et 3140 pour Julien Epaillard, qui le talonne désormais en lieu et place de son ami et compatriote Martin Fuchs, en baisse d’une position en mai.

Steve Guerdat, vainqueur du Grand Prix 5* de Fontainebleau avec Dynamix de Bélhème, jument de tous les superlatifs, conserve sa place de troisième meilleur cavalier du monde en mai. © Mélina Massias

Julien Epaillard, Max Kühner, Richard Vogel et McLain Ward en hausse

Deuxième à Riyad, Julien Epaillard semble marcher sur l’eau avec Dubaï du Cèdre, perle de l’élevage de Perrine Cateline et Sylvain Pitois. Vice-championne de France à sept ans sous la selle de Margaux Rocuet, qui l’a formée pendant plusieurs saisons, médaillée de bronze aux Européens de Milan l’été dernier avec l’actuel quatrième meilleur cavalier du monde, la Selle Français Originel peut faire rêver son entourage et la France du dernier métal manquant à sa collection, qu’elle pourrait décrocher à Versailles dans quelques semaines. En attendant, Julien Epaillard continue de faire solidement partie de l’élite mondiale et progresse même d’un rang, pour se rapprocher du Top 3 mondial. Moins en réussite avec Donatello d’Auge, qui a manqué le barrage de ses deux derniers Grands Prix 5* pour une faute, le Normand demeure d’une efficacité redoutable. 

Rien ne semble pouvoir arrêter Julien Epaillard et Dubaï du Cèdre. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Discret au mois d’avril, où il n’a effectué qu’une sortie internationale du côté de Gorla Minore, à l’occasion d’un CSI 3* lui ayant permis de préparer Commissar Pezi pour la finale de la Coupe du monde et de donner de l’expérience à deux autres montures, Martin Fuchs est désormais cinquième au classement mondial. Surtout, le Suisse est toujours en pleine forme, puisqu’il vient de remporter le Grand Prix 5* de Windsor, qu’il avait déjà conquis en 2023 ! De bon augure pour le mois qui débute. 

Même si ce résultat ne compte pas pour le classement mondial du mois de mai, Martin Fuchs peut se réjouir d'avoir acquis une nouvelle victoire de choix sur son agile Leone Jei, né Hay El Desta Ali. © Sportfot



De son côté, l’Américain Kent Farrington reste stable en sixième position, tandis Max Kühner et Simon Delestre intervertissent leur rang. L’Autrichien est septième et progresse d’une place, tandis que son homologue tricolore suit le chemin inverse pour s’installer en huitième position. Enfin, le Top 10 est complété par non pas un, mais deux cavaliers, ex aequo au neuvième rang. Avec 2675 points chacun, Richard Vogel et McLain Ward sont tous les deux en hausse, de cinq places pour le premier et d’une pour le second. Harrie Smolders, neuvième le mois dernier, quitte, par conséquent, le Top 10 et est quatorzième. Le Néerlandais n’a notamment pas disputé la dernière finale de la Coupe du monde, alors qu’il s’était classé deuxième de celle d’Omaha au printemps 2023 et a accordé du repos à plusieurs de ses chevaux de tête. Il a donc perdu les points que lui conférait cette performance.

En avril, Richard Vogel a marqué des points à Hagen, avec trois victoires à domicile, mais aussi à Mexico, où il a remporté une épreuve avec Cydello, ici en photo, et terminé deuxième d'une autre aux rênes de Cepano Baloubet. © Sportfot

Vingt-deuxième, la Canadienne Tiffany Foster reste la meilleure cavalière du monde et est suivie par Jana Wargers, Erynn Ballard, Laura Kraut et Lillie Keenan, les quatre autres amazones à faire partie du Top 50 mondial.

Le classement mondial du mois de mai complet.

Photo à la Une : Henrik von Eckermann peut avoir le sourire tant sa suprématie est évidente depuis de longs mois. © Dirk Caremans / Hippo Foto