Née chez Alexandrine Bonnet Dian et Michel Hécart, Caracole de la Roque est un véritable phénomène. Révélée au plus haut niveau par Julien Epaillard, la fille de Zandor a défrayé la chronique, et pour cause ! Sous la selle du Normand, devenu quelques mois plus tard numéro deux mondiale, la Selle Français a tout raflé à l'automne 2022. Du jamais vu ou presque. De son premier Grand Prix 5*, à sa première Coupe des nations en passant par son premier grand championnat, aux Mondiaux de Herning, où elle a tenu la tête pendant deux jours, Caracole porte parfaitement son nom. Aux CSI 4* de Saint-Lô, puis aux CSI 5*-W de Lyon et Madrid, elle a remporté toutes les épreuves dans lesquelles elle s'est alignée, restant invaincue au niveau 4 et 5* pendant... trente-huit jours. Diablement talentueuse, mais aussi pétrie d'énergie, la descendante de Pocahontas d'Amaury a rapidement attiré les convoitises. Finalement, l'Américain Karl Cook, longtemps élève d'Eric Navet, a décroché la mise, en janvier 2023. Le couple a pris le temps de trouver ses marques, raflant d'abord la mise au niveau 3* jusqu'à triompher en 5*, dans le Grand Prix de Traverse City puis dans celui du CSIO 5* de Rome ainsi que lors de l'étape de la Coupe du monde de Santa Anita, en Californie. À l'été 2024, la petite-fille de Kannan est sacrée vice-championne olympique avec l'équipe américaine à Versailles et manque sa place au barrage de la finale individuelle en raison d'une erreur technique de son cavalier, alors même qu'elle semblait promise au Graal.

Photos : Mélina Massias