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Xavier Marie, l'avenir comme obsession. (2)

Interviews mercredi 25 mai 2011
Xavier Marie, l'avenir comme obsession. (2) SFL : Justement, aujourd'hui, est ce que vous regrettez que contrairement à Jessica Michel, le projet avec Marc Dilasser se soit arrêté en cours de route alors que l'on avait même entendu parler de contrat jusqu'aux Jeux Olympiques ? X.M. : « Non, il n'y avait pas d'ambitions olympiques avec Marc, les ambitions olympiques sont pour le dressage. Marc avait été engagé comme cavalier jeunes chevaux ensuite, comme pour Jessica, s'il évoluait avec les jeunes chevaux … pourquoi pas ! On s'était évidemment fixé des objectifs mais en dressage, c'était beaucoup plus clair. En obstacle, le but était de valoriser des chevaux. Nous nous entendons toujours bien et il monte toujours des chevaux pour nous. » Marc Dilasser & Wicky de Montsec VDL, toujours propriété des Hus. SFL : Justement jusqu'à présent, plusieurs cavaliers jeunes chevaux sont passés chez vous, parfois en se faisant remarquer mais sans rester. Est-ce que c'est un regret pour vous de ne pas avoir su, pour le moment, créer un projet à long terme comme c'est le cas avec Jessica Michel en dressage ? X.M. : « Cela n'a pas été volontaire. A chaque fois, c'était des gars avec des qualités, sans aucun doute, mais ce n'était pas la bonne personne par rapport aux objectifs du haras. Pour des raisons à chaque fois diverses. Marco parce qu'il n'est pas très manager et cela ne s'était pas trop bien passé sur la gestion des chevaux… Au début, et j'en suis revenu car on ne peut pas tout demander, j'ai attendu des cavaliers qu'ils soient à la fois : de bons cavaliers, de bons acheteurs de chevaux et de bons commerçants de chevaux. Amati PMS, propre soeur du crack Arko III, ayant elle-même évolué en classe S en Allemagne. Je n'ai pas trouvé ça. Aujourd'hui, on s'en fout un petit peu avec l'organisation mise en place. Ce qui est important, c'est qu'ils soient de bons cavaliers au sens de la gestion du cheval, de bons acheteurs : il ne faut pas se tromper, c'est essentiel dans la réussite d'un projet comme ça. Tout se passe dans l'achat et la valorisation du cheval mais aujourd'hui, je ne mets pas la pression comme j'ai pu le faire en voulant commercialiser de jeunes chevaux. Vivaldi du Seigneur & Amati PMS Pour nous, c'est une histoire claire : la commercialisation doit se faire par le haut niveau. Aujourd'hui, le but ici c'est de construire un cheval de A à Z et s'il doit être commercialisé, c'est de le commercialiser au haut niveau. S'il ne va pas au haut niveau, c'est de le commercialiser avant … mais on n'a pas d'exigence, c'est de la sélection. C'est-à-dire qu'on n'a pas d'état d'âme à avoir travaillé un cheval jusqu'à 6 ou 7 ans, s'apercevoir qu'il est décevant puis de le vendre une poignée de moules. Avant cela m'embêtait, je voulais toujours que l'on essaie de retomber sur nos pieds. » Lamm de Fetan & Amati PMS SFL : Par contre justement, dans le piquet de haut niveau que vous avez, on a souvent parlé de cette commercialisation mais jusqu'à présent, nous n'avons encore rien vu … X.M. : « En fait, c'est le même problème et c'est comme ça que l'on apprend au fond. Le premier stade a été l'élevage, l'élevage entraine les jeunes chevaux ce qui entraine la valorisation et donc un cavalier de jeunes chevaux … etc. Parallèlement à ça s'est faite la rencontre avec Kevin. J'ai toujours eu pour objectif que les chevaux viennent au haut niveau. Le Prestige Saint Lois *de Hus Lorsque j'ai rencontré Kevin, nous venions juste d'acheter nos premiers étalons cette année-là. C'était des chevaux de 3 ou 4 ans et c'était la dernière activité que l'on greffait sur ce projet, toujours dans la même recherche, dans cette fuite en avant qui fait que lorsqu'on a commencé autant découvrir le plus de facettes de la filière pour apprendre toujours plus et plus vite. Je me suis dit que pour faire vivre cette activité, il fallait que j'aie ça en plus car l'élevage seul ne suffit pas, il faut de la valorisation et donc qu'il y ait du commerce. Ici, le projet étant assez important, on se crée un niveau de charge assez élevé et donc il me faut l'étalonnage en plus. C'était une façon de boucler la boucle. Au fur et à mesure, on découvrait quelque part ce qu'il fallait adjoindre pour que ce projet puisse être vraiment viable, ce qui était une espèce d'obsession. Je pense que c'est bien d'avoir de grands projets comme ça mais à un moment, si ce n'est pas rentable, ça n'a aucun sens. Cela n'a aucun sens car ça n'a pas de pérennité, ce serait la danseuse d'un type qui a les moyens et cela repose sur sa bonne volonté, ses caprices … et un jour, il se lasse et cela disparaît. On a vu des tas de projets comme ça dans les chevaux, c'est pour cela qu'il est important de bâtir quelque chose de très professionnel, de très solide qui réunisse tous les moyens pour être à un moment donné rentable. C'est important pour moi que cela le devienne. » Propre soeur du performer Air Jordan Z Fin de la seconde partie ...