Xavier Hanneton, la passion de l'enseignement !
Comment avez-vous sélectionné vos juments ?
X.H. : « Sur leurs qualités et uniquement sur leurs qualités. Au départ, j' ai acheté des femelles de 18 mois et directement, je les faisais sauter en liberté parce que je considère et je n' ai plus aucun doute là-dessus que c' est la condition sine qua non si on veut partir avec une bonne base : c' est de commencer avec une sauteuse. Après en plus, s'il y a une souche et des grands noms dans l' origine, c' est un plus : mais il faut que ce soit une sauteuse au départ avec une bonne santé et une bonne locomotion. Ca, c' est la base.
Daïquirie de Villée (Tapioca du Seigneur x Ogano Sitte), soeur utérine d'Azzara de Villée, et sa pouliche Gin Fizz de Villée (Action Breaker).
Après chaque jument a ses qualités et ses défauts et à partir de là, il faut essayer de croiser le plus intelligemment possible pour essayer de combler les petits défauts que la jument pouvait avoir ou en tout cas apporter un plus en croisant mais je pense qu' il est primordial de bien les tester dès le départ. Lorsqu' on voit la manière dont évolue le commerce actuellement, une jument normale n' a plus du tout sa place dans l' élevage.
C' est un peu dur à dire mais il faut être catégorique et ferme sur sa sélection. Je pense qu' une jument sur laquelle on a un doute, il ne faut pas commencer avec. La qualité d' abord ! Il ne faut pas tergiverser : à partir du moment où on se pose la question de savoir si elle est suffisamment bonne, je pense qu' il ne faut même pas commencer.
Quelles sont les qualités qui font que vous décidiez d' utiliser un étalon ?
X.H. : « Je vois le cheval dans son ensemble. Il y a actuellement un tas de gens au bord des pistes qui critique tel ou tel point d' un étalon alors que pour ma part, il faut regarder un cheval dans son ensemble. Une chose est sûre, c' est que c' est un cheval que j' ai dû voir régulièrement au concours. Je ne choisis pas un cheval sur un beau catalogue. Ca, jamais … ni parce que j' aurais entendu des échos : Non !
Je me déplace et forcément, en participant au cycle, je vois les jeunes régulièrement. Je pense qu' un étalon, il faut l' avoir vu de ses yeux vus et pas une seule fois ! En l' ayant vu plusieurs fois, ça donne une idée sur le cheval de manière générale.
Xavier & Virginie avec Diamant des Biez (Ugano Sitte x Ogano Sitte).
Au niveau des critères, il n' y a pas de secret : ça doit être un cheval avec du format, avec des moyens, respectueux : toutes les mêmes qualités que l' on recherche chez une jument lorsqu' on cherche à l' acheter. Je pense également que la santé est importante et pour ça, je ne vais pas utiliser un cheval qui a eu une fois une performance dans sa carrière.
J' utilise des chevaux qu' on a vu plusieurs fois et qui ont une carrière relativement longue car c' est quand même un gage de sécurité par rapport à la santé. Nous sommes quand même dans une ère du contrôle et de la visite vétérinaire : je pense donc que c' est primordiale car produire des chevaux sauteurs mais où la santé ne suit pas c' est quand même très problématique. »
Vous n' avez pas eu peur de faire pas mal d' inbreeding dans votre élevage . Quel est votre point de vue sur la question ?
X.H. : « Je n' ai pas trop peur mais il ne faut pas en abuser, c' est un fait certain. J' ai utilisé beaucoup les étalons de Daniel Boudrenghien parce que c' était des étalons que je voyais travailler au quotidien. Durant la période où je travaillais chez Daniel, je les voyais travailler durant la semaine et encore à l' heure actuelle, je suis vraiment ami avec Daniel et je peux discuter tout à fait ouvertement avec lui d' un étalon et même prendre ma selle et aller m' asseoir dessus si j' en ai envie … même si je ne l' ai pas encore fait malgré ses propositions, et c' est pour moi un gage de sécurité.
Diamant des Biez et
Ferdinand des Biez, tous deux achetés très jeune par l'élevage de Villée.
J' ai utilisé Baltik Sitte et trois fois par an, il me dit de prendre ma selle pour venir l' essayer. Maintenant, en les voyant je pense que j' ai déjà une bonne idée et je pense qu' un jour, je vais passer le cap et je vais prendre ma selle pour y aller. Lorsque Rexar de Houssoit et Sherman Sitte étaient toujours chez lui, plus jeune, je les ai montés et ça donne vraiment une bonne idée de l' étalon et de la jument à cibler pour ce cheval là.
Ferdinand des Biez (Baltik Sitte x Forever) est un frère utérin de Tornade des Biez, mère d'Azzara.
J' ai parfois un peu peur d' utiliser des étalons qui viennent de certaines stations de monte car les cavaliers et la structure ont un tel niveau professionnel que j' ai peur du vernis et que je ne sais pas où est la part de vérité dedans. Ca, je trouve que cela peut être très dangereux dans l' élevage.
Everton de Villée (Arko III & Tornade des Biez par Ogano Sitte)
On peut avoir de grandes surprises à ce niveau là car on ne voit pas les étalons exactement comme ils sont au naturel et c' est la raison pour laquelle j' ai fait un peu plus d' inbreeding car chez Daniel, c' est forcément toujours la souche de Gutte Sitte qui ressort mais je ne cache pas qu' à l' heure actuelle, j' essaie de limiter et je me dirige aussi vers d' autres étalons.
Le choix de l' inbreeding était dans mon cas juste un choix de sécurité en utilisant les étalons de Daniel ce qui fait qu' aujourd' hui, j' ai quelques cas dans mon élevage qui sont assez consanguins. »
Fin de la quatrième et avant-dernière partie
Daïquirie de Villée (Tapioca du Seigneur x Ogano Sitte), soeur utérine d'Azzara de Villée, et sa pouliche Gin Fizz de Villée (Action Breaker).
Après chaque jument a ses qualités et ses défauts et à partir de là, il faut essayer de croiser le plus intelligemment possible pour essayer de combler les petits défauts que la jument pouvait avoir ou en tout cas apporter un plus en croisant mais je pense qu' il est primordial de bien les tester dès le départ. Lorsqu' on voit la manière dont évolue le commerce actuellement, une jument normale n' a plus du tout sa place dans l' élevage.
C' est un peu dur à dire mais il faut être catégorique et ferme sur sa sélection. Je pense qu' une jument sur laquelle on a un doute, il ne faut pas commencer avec. La qualité d' abord ! Il ne faut pas tergiverser : à partir du moment où on se pose la question de savoir si elle est suffisamment bonne, je pense qu' il ne faut même pas commencer.
Quelles sont les qualités qui font que vous décidiez d' utiliser un étalon ?
X.H. : « Je vois le cheval dans son ensemble. Il y a actuellement un tas de gens au bord des pistes qui critique tel ou tel point d' un étalon alors que pour ma part, il faut regarder un cheval dans son ensemble. Une chose est sûre, c' est que c' est un cheval que j' ai dû voir régulièrement au concours. Je ne choisis pas un cheval sur un beau catalogue. Ca, jamais … ni parce que j' aurais entendu des échos : Non !
Je me déplace et forcément, en participant au cycle, je vois les jeunes régulièrement. Je pense qu' un étalon, il faut l' avoir vu de ses yeux vus et pas une seule fois ! En l' ayant vu plusieurs fois, ça donne une idée sur le cheval de manière générale.
Xavier & Virginie avec Diamant des Biez (Ugano Sitte x Ogano Sitte).
Au niveau des critères, il n' y a pas de secret : ça doit être un cheval avec du format, avec des moyens, respectueux : toutes les mêmes qualités que l' on recherche chez une jument lorsqu' on cherche à l' acheter. Je pense également que la santé est importante et pour ça, je ne vais pas utiliser un cheval qui a eu une fois une performance dans sa carrière.
J' utilise des chevaux qu' on a vu plusieurs fois et qui ont une carrière relativement longue car c' est quand même un gage de sécurité par rapport à la santé. Nous sommes quand même dans une ère du contrôle et de la visite vétérinaire : je pense donc que c' est primordiale car produire des chevaux sauteurs mais où la santé ne suit pas c' est quand même très problématique. »
Vous n' avez pas eu peur de faire pas mal d' inbreeding dans votre élevage . Quel est votre point de vue sur la question ?
X.H. : « Je n' ai pas trop peur mais il ne faut pas en abuser, c' est un fait certain. J' ai utilisé beaucoup les étalons de Daniel Boudrenghien parce que c' était des étalons que je voyais travailler au quotidien. Durant la période où je travaillais chez Daniel, je les voyais travailler durant la semaine et encore à l' heure actuelle, je suis vraiment ami avec Daniel et je peux discuter tout à fait ouvertement avec lui d' un étalon et même prendre ma selle et aller m' asseoir dessus si j' en ai envie … même si je ne l' ai pas encore fait malgré ses propositions, et c' est pour moi un gage de sécurité.
Diamant des Biez et
Ferdinand des Biez, tous deux achetés très jeune par l'élevage de Villée.
J' ai utilisé Baltik Sitte et trois fois par an, il me dit de prendre ma selle pour venir l' essayer. Maintenant, en les voyant je pense que j' ai déjà une bonne idée et je pense qu' un jour, je vais passer le cap et je vais prendre ma selle pour y aller. Lorsque Rexar de Houssoit et Sherman Sitte étaient toujours chez lui, plus jeune, je les ai montés et ça donne vraiment une bonne idée de l' étalon et de la jument à cibler pour ce cheval là.
Ferdinand des Biez (Baltik Sitte x Forever) est un frère utérin de Tornade des Biez, mère d'Azzara.
J' ai parfois un peu peur d' utiliser des étalons qui viennent de certaines stations de monte car les cavaliers et la structure ont un tel niveau professionnel que j' ai peur du vernis et que je ne sais pas où est la part de vérité dedans. Ca, je trouve que cela peut être très dangereux dans l' élevage.
Everton de Villée (Arko III & Tornade des Biez par Ogano Sitte)
On peut avoir de grandes surprises à ce niveau là car on ne voit pas les étalons exactement comme ils sont au naturel et c' est la raison pour laquelle j' ai fait un peu plus d' inbreeding car chez Daniel, c' est forcément toujours la souche de Gutte Sitte qui ressort mais je ne cache pas qu' à l' heure actuelle, j' essaie de limiter et je me dirige aussi vers d' autres étalons.
Le choix de l' inbreeding était dans mon cas juste un choix de sécurité en utilisant les étalons de Daniel ce qui fait qu' aujourd' hui, j' ai quelques cas dans mon élevage qui sont assez consanguins. »
Fin de la quatrième et avant-dernière partie