Malgré les bonnes choses montrées durant le Global Champions Tour, Taalex (Tangelo vd Zuuthoeve) aura connu une journée difficile malgré tout le talent de Constant van Paesschen pour tenter d’arrêter l’hémorragie.
Une journée qui n’aura pas été plus simple pour le champion de Belgique en titre qui participait à sa première Super League. Après un premier tour de bonne facture qui aura malheureusement vu une Wesselina (Cumano) abandonner dans la dernière ligne, Gilles Dunon aura dû faire face à une seconde manche bien plus difficile, sa jument ne franchissant pas le numéro trois ! Il y aura néanmoins eu quelques bonnes surprises. Gudrun Patteet confirmant la montée en puissance de Sea Coast Pebles Z (Picasso Z) qui ne commettra aucune faute sur les obstacles sur les deux manches. Après une faute sur la rivière au premier tour et du temps dépassé, l’amazone corrigera le tir pour aligner un sans-faute en seconde manche. Si Jos Lansink avait initialement prévu de s’aligner avec son jeune espoir Aganix du Seigneir (Ogano Sitte), malheureusement blessé, il aura finalement démontré le grand retour d’Ensor de Litrange (Nabab de Rêve) en vue des championnats d’Europe avec deux tours magnifiques comme un métronome pénalisé tout juste d’un point de temps dépassé. « Il y aura eu de bonnes choses et d’autres moins bonnes. Il ne faut pas être déçu même s’il ne faut pas être heureux non plus. On a appris aujourd’hui ! Je sais que tous les cavaliers qui ont sauté ont donné le meilleur d’eux-mêmes mais le résultat était meilleur pour certains que pour d’autres. Je ne vais pas pour autant laisser tomber ceux qui étaient moins bien, ce serait trop facile de les mettre de côté pour une contre-performance sur un jour. Je ne pense pas qu’ils méritent cela. Ils sont ici car ils ont prouvé qu’ils pouvaient faire de bonnes choses. Il faut qu’ils travaillent encore un peu plus. Aujourd’hui, ils savent aussi ce que c’est ce niveau et ces parcours. Wesselina avait très bien sauté tous les jours à Saint Gall en ne commettant qu’une petite faute à la rivière mais en étant très impressionnante sur son parcours, je voulais donc leur laisser leur chance. Je suis très content du travail de Gudrun Patteet qui aura été déterminée aujourd’hui et aura montré qu’elle sait monter pour sortir le sans faute. » expliquera Dirk Demeersman. Les Brésiliens étaient quant à eux à Rotterdam avec une équipe mixte en vue d’aguerrir de nouveaux couples au haut niveau. Un an après son magnifique double sans-faute avec First Devision, Yuri Mansur aura connu une journée plus difficile avec Cornetto K (Cornet Obolensky). Après deux fautes et du temps en première manche, le Brésilien devra faire face au refus de sa monture sur la rivière, refus auquel il ne s’attendait pas du tout et qui entraînera sa chute. Karina Johannpeter aura quant à elle signé une première manche honorable avec une faute et deux points de temps dépassé mais connaîtra une seconde manche beaucoup plus difficile pénalisée de 17 points avec Casper 150 (Concetto II). La surprise brésilienne sera venue du jeune Felipe Amaral sur Premiere Carthoes B Z (Carthago). Pénalisé d’une faute sur le milieu du triple (vertical ? oxer ? vertical), le jeune homme aura corrigé le tir pour rendre une jolie copie blanche pleine de promesses au deuxième tour. Leur capitaine, Pedro Veniss, à qui revenait pour la première fois ce rôle y aura répondu à merveille avec juste un point de temps dépassé en première manche avec un Quabri de l’Isle (Kannan) une nouvelle fois éblouissant. « Jean-Maurice Bonneau avait déjà effectué sa sélection pour les Jeux Panaméricains lorsque nous avons reçu l’invitation pour participer à cette coupe des nations. Rodrigo Pessoa, Marlon Zanotelli et Doda de Miranda avaient tous déjà fait leur programme en vue de cet objectif et c’était dès lors une opportunité pour les autres cavaliers d’autant que notre but est d’avoir le plus de couples possible prêts pour l’année prochaine. Je pense que c’était très positif car avant nous n’avions que quatre cavaliers pour sauter ce genre d’épreuve et aujourd’hui, nous sommes sept ou huit et nous espérons qu’il y en aura dix comme ça, on devrait avoir cinq très bons pour Rio de Janeiro. Pour la première fois, j’avais le rôle de capitaine, c’est une nouvelle chose pour moi mais Quabri de l’Isle a une nouvelle fois été formidable. J’ai mieux monté au deuxième tour qu’au premier où je n’avais pas réussi à faire les foulées que je voulais alors je suis content. » expliquera Pedro Veniss. La Suisse aura connu une avant-coupe assez mouvementée. Pius Schwizer était bien présent à Rotterdam mais sans ses chevaux de tête dont l’avenir reste assez flou. Prévu en tant que réserviste, Steve Guerdat est donc finalement rentré dans l’équipe mais à la suite d’une mauvaise première journée de Claudia Gisler, Pius Schwizer a réintégré l’équipe avec son jeune et inexpérimenté Giovanni van Het Scheefkasteel (Darco). Il en fallait bien plus pour déstabiliser le Suisse qui aura été le point positif de la journée côté helvétique avec un premier parcours à une faute et un second sans aucune faute mais un point de pénalité pour temps dépassé. Pius Schwizer aura une nouvelle fois impressionné. Pas de véritable catastrophe parmi ses équipiers … mais aucun sans-faute néanmoins. Devant, cinq équipes sont encore dans le coup et si les Allemands semblent dominer, le second tour de Christian Ahlmann avec Codex One (Contendro I) puis de Patrick Stuhlmeyer sur Lacan (Lando) rebattent les cartes : deux fautes chacun et tout redevient possible pour les autres nations. Ou presque, car les Golden Boys ont du mal sur leur propre terre ! Leur dernière victoire remonte désormais à plus d’une décennie et le champion du monde en titre, Jeroen Dubbeldam n’aura pas son rendement habituel avec une faute en milieu de triple avant de fauter sur le vertical suivant la rivière comme en première manche avec Zenith SFN (Rash R). Derrière Maikel van der Vleuten n’arrive pas à réitéré son sans-faute de la première manche en sortant avec 4 points sur VDL Groep Verdi (Quidam de Revel) alors que le champion de Hollande en titre Leopold van Asten ne peut éviter une faute sur la rivière avec VDL Groep Zidane (Heartbreaker). Au final, seul Gerco Schröder sur Cognac Champblanc (Clearway) rendra copie blanche avec un magnifique double sans-faute mais ce ne sera pas suffisant. La Suède prend un bon départ grâce à Peder Fredericson qui, après avoir été pénalisé d’un point de temps au premier tour, réalise cette fois le tour parfait avec All In (Kashmir van’t Schuttershof), ce qui n’empêchera pas le Suédois de participer en plus à l’épreuve des six barres le soir avec sa monture où il décidera de ne pas prendre part au 5ème tour après 4 tours parfaits et une troisième place finale. Douglas Lindelow aura un peu plus de mal après une faute en première manche avec Casello (Casall), c’est cette fois avec 8 points que le couple quitte la piste. Helena Persson réussit au second tour à rentrer dans le temps avec Bonzai H (Baloubet du Rouet) , frère utérin de l’ancienne monture d’Olivier Philippaerts Chamonix H, mais cette fois au prix d’une faute sur les barres.
Seul Henrik von Eckermann réussira à faire mieux qu’au premier tour en réalisant un parcours sans pénalité avec Cantinero (Cento) après leur faute sur l’entrée de la combinaison Longines placée au début de la dernière ligne. Un beau résultat global qui permet aux Suédois de dépasser les Allemands qui semblaient pourtant imprenables en première manche car Ludger Beerbaum ne pourra cette fois éviter une faute de Chiara sur l’oxer d’entrée de la combinaison Longines en toute fin de parcours alors que seul le numéro deux mondial, Daniel Deusser, réussira le double sans-faute pour la mannshaft qui reculera en 4ème position. Devant, c’est un magnifique mano à mano entre la Grande Bretagne et la France. A l’issue de la première manche, les deux équipes pointent respectivement à 5 et 1 point des Allemands. Les Britanniques débutent très bien leur second tour. Ben Maher qui était sorti avec deux fautes en première manche réagit et arrache le sans-faute à Diva II (Kannan). Il sera directement imité par Joe Clee qui signe le double sans-faute avec son incroyable Utamaro d’Ecaussines (Diamant de Sémilly). La France n’a pas le droit à l’erreur mais les hommes de Philippe Guerdat ne craquent pas. Pour son retour en équipe de France, Lacrimoso (Lanjunge), démontre qu’il fait bel et bien partie des très bons chevaux du circuit en signant le 4ème double sans-faute de cette étape de coupe des nations sous la selle de Patrice Delaveau. Après une faute sur le vertical n°2 au premier tour, Aymeric de Ponnat rectifie le tir en signant un magnifique sans faute avec Armitage’s Boy (Armitage). La partie est serrée d’autant que Jessica Mendoza qui avait fait la même faute qu’Aymeric de Ponnat lors du premier tour réagit de la même manière avec un sans-faute de Spirit T (Tornado). La Grande Bretagne aligne trois parcours sans-faute et Michael Whitaker qui avait bouclé un joli tour pénalisé d’un point de temps avec Cassionato (Cassini I) ne devra repartir que pour assurer sa qualification dans le Grand Prix. Pour les Français, les données sont simples : il leur faut un tour à moins de 4 points pour l’emporter alors qu’ils leur restent encore deux cartouches.
Roger-Yves Bost est la première et vu l’aisance de Pegase du Murier (Adelfos) lors du premier tour, on se dit que ce ne sera qu’une formalité d’autant que le fils de la s?ur utérine de Dollar du Murier reprend la seconde manche sur le même ton. Bosty vole mais après avoir passé le 5ème obstacle, à hauteur de la sortie, l’étalon Selle Français se fâche et refuse d’aller vers le triple. Bosty réussit finalement à remettre son entier sur le droit chemin mais ce dernier capitule et la dernière ligne s’effondre, laissant beaucoup de regrets. La pression est donc sur les épaules de Jérôme Hurel qui a droit à du temps dépassé pour la victoire ou à 4 points pour un barrage ! Déjà pénalisé d’un point en première manche, l’homme choisit d’assurer le sans-faute. Avec toute sa puissance, Quartz Rouge se promène une nouvelle fois … mais le couple ne peut éviter une faute sur le vertical 9 suivant la rivière. Trop tard pour réagir et rentrer dans le temps, la Grande Bretagne s’impose à Rotterdam.
« Nous sommes venus ici à Rotterdam avec tous des chevaux qui entrent potentiellement en ligne de compte pour les championnats d'Europe. J'ai pris beaucoup de risques cette année en faisant beaucoup tourner mon effectif d'autant que comme cela s'est plus ou moins bien passé, j'ai pris encore plus de risques même si ça s'est un peu moins bien passé à Saint Gall et je savais qu'il fallait que ça passe aujourd'hui pour être sûrs en vue de notre saison en Super League et on peut dire que cela s'est bien passé. On aurait pu gagner ici mais l'an dernier, nous avons gagné ici et nous n'avons pas gagné les championnats alors j'espère que cette fois, on remportera l'or aux championnats d'Europe ! Jérôme Hurel est un cavalier très régulier cette saison, son cheval a un petit défaut, c'est sa lenteur qui le désavantage surtout sur des petites pistes comme ici ce qui ne sera pas du tout le cas à Aix-la-Chapelle. J'assume totalement la décision de faire assurer le sans faute à Jérôme lors de la seconde manche car il lui manquait trois secondes en première manche, qu'il n'allait jamais réussir à trouver en seconde manche ou alors en prenant des risques inconsidérés. C'est une pièce maîtresse mais rien n'est décidé pour autant, il nous reste encore des tests à faire. Ce sont des choix que je fais, comme la décision d'avoir laissé Kevin Staut à la maison même s'il n'avait pas d'autres cinq étoiles ce week-end. Tout le monde connaît son attirance pour l'équipe de France, j'en ai discuté avec lui, mais on ne peut pas avancer et faire des essais si je mets toujours les mêmes. Je leur donne à eux l'occasion de monter leur deuxième et troisième chevaux mais je dois aussi avancer avec les autres qui ont un premier cheval. On peut me reprocher d'avoir encore essayé avec Bosty mais après Saint Gall, j'avais dit que je voulais essayer car ce cheval, c'est un génie et je n'ai pas le droit de ne pas essayer. Maintenant, c'est sûr que pour cette année, ça ne va pas aller mais si je ne l'avais pas fait, je m'en serais voulu car j'ai un génie dans mon équipe et je ne voulais pas attendre, je l'ai fait et j'assume ce choix. C'est malheureusement un étalon avec un peu de caractère et dès qu'il peut profiter de quelque chose, il le fait, c'est donc un peu trop juste pour aller faire un championnat alors que s'il avait fait sans-faute en seconde manche, cela aurait été un vrai terrain de discussion parce que des fautes, il n'en fait pas ! Bosty a un peu bâclé sa fin de parcours pour terminer avec le moins de temps possible mais sinon le cheval ne fait jamais de faute ! Je n'ai pas un cheval dans mon équipe qui est aussi respectueux que lui. Je ne sais pas si on peut dire que Rotterdam me réussit bien mais c'est vrai que j'y ai vécu des moments intenses notamment avec la Belgique où cela s'était également joué jusqu'au dernier cavalier pour assurer notre maintien en Super League contre les Américains et cela avait été encore plus fort pour moi mais je vis tellement ces épreuves de coupe des nations à fond qu'il y a toujours des motifs de satisfaction. Même lors d'une déception comme à Saint Gall, on trouve des motifs de satisfaction. J'ai découvert qu'il y avait de bons jeunes cavaliers et de nouveaux chevaux avec de nouvelles paires qui se sont formées. Quand je vois un gars comme Matthieu Billot (vainqueur de deux épreuves à Rotterdam avec Shiva d'Amaury et Regain d'Helby) : il a fait deux Grand Prix CSIO où il est deuxième et troisième et ici, il est avec nous et il aligne les classements. C'est ça que j'aime et on n'a pas besoin de reparler de mon attachement pour les coupes des nations quand on voit cette fébrilité au paddock, on ne peut jamais retrouver ça dans un concours normal où deux cavaliers se disputent les 60.000 ou 80.000 euros promis au vainqueur mais il n'y a pas d'équipe derrière. Ce sont des moments privilégiés et si je fais encore ce boulot, c'est grâce à ces moments magiques. » conclura Philippe Guerdat.
« Pégase manque encore de confiance en lui. Il m'a fait un premier tour super et le deuxième était bien parti mais je suis rentré un peu vite dans le triple au premier tour et je pense que je paye cela lors du second tour. C'est un phénomène mais il est encore un peu tendre. Il lui manque encore un peu de métier. Pour le moment, chaque concours est sa première fois. Ce n'est pas très grave, cela va passer tranquillement. Ensuite, il était fatigué. Sur le premier tour, il est incroyable mais il fait ça en forçant un peu trop et il faut que cela devienne plus décontracté. Cela va un peu vite et un étalon avec une qualité comme cela ça ne pardonne pas. Je suis quand même content de lui et un de ses scores a quand même compté pour l'équipe. Il a fait le Grand Prix de Rome puis Aix la Chapelle, la coupe des nations à Saint Gall et ici, cela fait peut-être un enchaînement un peu rapide. Il a la qualité pour le faire mais la tête ne suit pas encore. Maintenant, je pense que cela n'a rien avoir avec le triple, c'était même avant d'enchaîner, c'était juste la fatigue après avoir fourni plusieurs efforts, cela aurait pu être un autre obstacle, cela aurait été pareil. On a quand même fait un sans-faute même si on aurait dû gagner. » positivera Bosty.
Aymeric de Ponnat ne se cachera pas : « J’étais fâché après la première manche car cette faute était due à un manque de concentration alors qu’il avait très bien sauté le reste. Hier, il y avait un obstacle là avec un bidet, il a mis un petit temps d’arrêt. Je pensais qu’il avait regardé le bidet, ce qui m’étonnait, mais je pense qu’il se distrait au fond de la piste. Lors du deuxième tour, j’ai vraiment fait attention mais il ne m’a non plus donné un saut formidable même s’il a très bien sauté. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ses deux prestations, il est désormais dans le rythme. Nous n’avons plus de problème avec l’eau, peut-être que je monte mieux mes rivières en fait, tout simplement. C’est du passé désormais quand on voit la manière dont il l’a sauté que ce soit à Saint Gall ou ici en allant chercher très loin alors que je ne le monte même pas très fort. Il n’y a rien à faire, plus il saute, mieux il saute et c’était une nouvelle fois un régal à monter. » C’est désormais en pilier de l’équipe de France que Jérôme Hurel doit désormais évoluer : « Il y avait un peu de pression pour ce deuxième tour. Pour moi, être dans le temps, était déjà difficile. J’avais déjà tenté d’être dans le temps en première manche et j’étais deux secondes et demi en dehors. Je voyais bien qu’être dans le temps allait être difficile, j’ai donc tenté d’être sans faute mais ça ne l’a pas fait ! Je l’ai perdu un tout petit peu après la rivière et il a flotté un peu, je n’ai pas assez soigné ce vertical et il y a eu faute. C’est dommage car je n’ai pas grand-chose à lui reprocher, le restant, c’était bien mais il y avait un petit loupé pour gagner. J’ai évolué un peu à toutes les places au sein de l’équipe mais c’est vrai que cela fait quelques coupes que je suis dernier à partir. Le cheval est sûr, il fait souvent sans-faute maintenant, je monte de la même manière qu’un parcours normal même s’il y a plus de pression mais ça ne me dérange pas plus que ça. »Côté britannique, on avait le triomphe modeste à l'image de Di Lampard qui en quelques mois a transformé cette équipe moribonde en lui redonnant son lustre d'antan au sein des grandes nations équestres. « Je suis très heureuse. Nous sommes venus ici déterminés. J'avais une équipe forte mais mes cavaliers ont été fantastiques et rendent mon boulot facile. Cette année a commencé magnifiquement avec trois victoires et une seconde place, espérons qu'elle continue de la sorte. Les coupes des nations ont toujours été ma compétition favorite et maintenant, je suis obligée de « monter » 8 tours alors c'est fantastique pour moi. »
Double sans-faute de l'équipe victorieuse, Joe Clee relativisait : « Cela n'était pas facile pour autant mais mon cheval est en grande forme et il a donné le meilleur de lui-même aujourd'hui, une fois de plus. »
Ben Maher aura été franc : « J'étais assez fâché avec moi-même et déçu lors du premier tour. Le temps accordé était vraiment serré ce qui nous obligeait à aller vite lors des trois premiers obstacles pour ne pas perdre de temps ce qui rendait les chevaux anxieux et ils courraient un peu vite. Je pense que le triple placé en milieu de tour était assez délicat et que son approche était primordiale. Certains cavaliers ont d'ailleurs ajouté une foulée, d'autres pas. L'obstacle trois est tombé assez souvent alors que je ne m'y attendais pas en marchant la piste mais il y a eu des fautes partout et le chef de piste a fait un très bon travail. C'était la première coupe des nations pour ma jument. Le premier tour ne s'était pas très bien passé mais nous avons su rectifier lors du second et c'est le plus important. »