Longchamps :
Un champion du monde à la ferme Rigo ! SFL : Le fait de faire les modèles et allures puis les sauts en liberté puis les cycles classiques, est-ce que c' est pour vous des passages obligés ou allez-vous évoluer différemment pour la suite ? M.R. : « Non, non. On veut continuer de la sorte. Nos deux 6 ans vont faire les 7 ans puis on verra ensuite. Notre rêve, ce serait évidemment d' emmener les deux chevaux à Lanaken l' année prochaine puis pourquoi pas l' année suivante Gangster dans les Sires of the World, ce serait aussi un rêve. Avec les suivants, nous voulons suivre le même schéma. L' avantage des sauts en liberté et des modèles et allures, c' est que c' est une formation des jeunes chevaux. Ils s' habituent à l' extérieur et finalement, ils y sont comme à la maison. Quand on commence dans le cycle avec des chevaux qui ont été sauté à deux et trois ans, qui ont vu plein de bazar, ils sont beaucoup moins stressés et ça se passe beaucoup mieux. On fait souvent trois séances d'entraînements avant un concours de saut en liberté, une fois par mois, c' est tout. Juste pour que le cheval s' habitue et nous, on estime que ça les rend intelligents. Nous avons évidemment eu la chance que jusqu' à présent, ça se passe bien pour nous et que nous obtenions de bons prix et de bons classements mais je suis sûr que c' est une suite logique des choses et que c' est comme ça que cela doit se passer. Maintenant, nous sommes agriculteurs. Nous inscrivons donc toujours au dernier moment car on n' est jamais sûr d' y aller. Pour le concours de Libramont, nous espérons toujours ne pas être en pleine moisson sinon on n' irait pas mais jusqu' à présent, cela s' est toujours bien goupillé. » SFL : Entre le hobby des chevaux et le métier d' agriculteur, comment gère-t-on les deux ? M.R. : « Agriculteur, aujourd' hui, avec le matériel que l' on a, on travaille tous les jours mais pour fin octobre, j' ai fini toute la campagne et j' ai tout l' hiver pour m' occuper des chevaux. Ma femme les longe pendant que je fais les boxes. On va débourrer Dragon, c' est moi qui vais monter dessus. Il en faut bien un qui va se sacrifier et c' est toujours moi car je tiens quand même très bien à cheval et je n' ai pas peur de tomber même si je ne suis pas un cavalier qui va rentrer dans une piste pour travailler un cheval. Je suis un cavalier comme ma plus jeune fille qui aime bien rigoler et s' amuser. Je veux vraiment profiter du cheval comme d' une récompense. On ne monte pas très souvent tellement on a du boulot mais on va faire des trottings et pour moi, ce sont nos meilleurs moments de l' année. On ne part pas en vacances mais lorsqu' on part en trotting dans les bois avec nos deux étalons, ce sont nos vacances. » SFL : Est-ce qu' aujourd' hui l' élevage prend le pas sur l' agriculture ou est-ce que l' agriculture reste l' activité prépondérante ? M.R. : « Le métier d' agriculteur reste notre activité principale. Avec notre élevage, c' est vrai que nous vendons quelques chevaux mais cela reste des petits prix car d' une part, c' est la crise. Je fournis la paille à la société et la société ne sait même pas me payer toute la paille parce qu' on doit soigner une quinzaine de chevaux et ça coûte une fortune. On doit en vendre un à des petits prix de temps en temps pour payer les factures, pour payer des cavaliers. Tout est déclaré et tout coûte très cher et ce n' est pas facile du tout. L' avantage que l' on a, c' est que l' on a des prairies. Je perds des hectares mais l' on fait des prairies pour que nos chevaux aient de l' espace, des belles prairies et de belles herbes. Les gens pensent souvent que les chevaux sont dopés chez les fermiers mais la seule chose, c' est qu' ils ont de la bonne paille, du bon foin tous les jours et ils vont au pré tous les jours avec de belles herbes qu' on essaie de bien entretenir. Nous avons beaucoup d' hectares et je pense que c' est ça qui fait que nos chevaux ont une certaine taille et je pense que s'ils sont un peu au dessus du lot vis-à-vis de certains, c' est juste parce que vous faites tout comme il faut avec de bons aliments dès le départ. »
Un champion du monde à la ferme Rigo ! SFL : Le fait de faire les modèles et allures puis les sauts en liberté puis les cycles classiques, est-ce que c' est pour vous des passages obligés ou allez-vous évoluer différemment pour la suite ? M.R. : « Non, non. On veut continuer de la sorte. Nos deux 6 ans vont faire les 7 ans puis on verra ensuite. Notre rêve, ce serait évidemment d' emmener les deux chevaux à Lanaken l' année prochaine puis pourquoi pas l' année suivante Gangster dans les Sires of the World, ce serait aussi un rêve. Avec les suivants, nous voulons suivre le même schéma. L' avantage des sauts en liberté et des modèles et allures, c' est que c' est une formation des jeunes chevaux. Ils s' habituent à l' extérieur et finalement, ils y sont comme à la maison. Quand on commence dans le cycle avec des chevaux qui ont été sauté à deux et trois ans, qui ont vu plein de bazar, ils sont beaucoup moins stressés et ça se passe beaucoup mieux. On fait souvent trois séances d'entraînements avant un concours de saut en liberté, une fois par mois, c' est tout. Juste pour que le cheval s' habitue et nous, on estime que ça les rend intelligents. Nous avons évidemment eu la chance que jusqu' à présent, ça se passe bien pour nous et que nous obtenions de bons prix et de bons classements mais je suis sûr que c' est une suite logique des choses et que c' est comme ça que cela doit se passer. Maintenant, nous sommes agriculteurs. Nous inscrivons donc toujours au dernier moment car on n' est jamais sûr d' y aller. Pour le concours de Libramont, nous espérons toujours ne pas être en pleine moisson sinon on n' irait pas mais jusqu' à présent, cela s' est toujours bien goupillé. » SFL : Entre le hobby des chevaux et le métier d' agriculteur, comment gère-t-on les deux ? M.R. : « Agriculteur, aujourd' hui, avec le matériel que l' on a, on travaille tous les jours mais pour fin octobre, j' ai fini toute la campagne et j' ai tout l' hiver pour m' occuper des chevaux. Ma femme les longe pendant que je fais les boxes. On va débourrer Dragon, c' est moi qui vais monter dessus. Il en faut bien un qui va se sacrifier et c' est toujours moi car je tiens quand même très bien à cheval et je n' ai pas peur de tomber même si je ne suis pas un cavalier qui va rentrer dans une piste pour travailler un cheval. Je suis un cavalier comme ma plus jeune fille qui aime bien rigoler et s' amuser. Je veux vraiment profiter du cheval comme d' une récompense. On ne monte pas très souvent tellement on a du boulot mais on va faire des trottings et pour moi, ce sont nos meilleurs moments de l' année. On ne part pas en vacances mais lorsqu' on part en trotting dans les bois avec nos deux étalons, ce sont nos vacances. » SFL : Est-ce qu' aujourd' hui l' élevage prend le pas sur l' agriculture ou est-ce que l' agriculture reste l' activité prépondérante ? M.R. : « Le métier d' agriculteur reste notre activité principale. Avec notre élevage, c' est vrai que nous vendons quelques chevaux mais cela reste des petits prix car d' une part, c' est la crise. Je fournis la paille à la société et la société ne sait même pas me payer toute la paille parce qu' on doit soigner une quinzaine de chevaux et ça coûte une fortune. On doit en vendre un à des petits prix de temps en temps pour payer les factures, pour payer des cavaliers. Tout est déclaré et tout coûte très cher et ce n' est pas facile du tout. L' avantage que l' on a, c' est que l' on a des prairies. Je perds des hectares mais l' on fait des prairies pour que nos chevaux aient de l' espace, des belles prairies et de belles herbes. Les gens pensent souvent que les chevaux sont dopés chez les fermiers mais la seule chose, c' est qu' ils ont de la bonne paille, du bon foin tous les jours et ils vont au pré tous les jours avec de belles herbes qu' on essaie de bien entretenir. Nous avons beaucoup d' hectares et je pense que c' est ça qui fait que nos chevaux ont une certaine taille et je pense que s'ils sont un peu au dessus du lot vis-à-vis de certains, c' est juste parce que vous faites tout comme il faut avec de bons aliments dès le départ. »
Fin de la seconde partie