CHIO***** Rotterdam
Grand Prix
Cinquante partants s'étaient donné rendez-vous dimanche à Rotterdam pour le Grand Prix. Une nouvelle fois, Santiago Varela aura proposé un tracé alternant les passages techniques avec des grands espaces de galopade et l'abord d'une dernière ligne, dos à la porte, qui posera bien des difficultés.
Les chefs de piste Santiago Varela et
Louis Koninckx
L'un des trois double sans-faute de la Coupe, Yuri Mansur sur First Devision (Andiamo) se fera piéger sur l'avant dernier obstacle, un vertical sur bidet, qui se dessinera comme un véritable juge de paix au fur-et-à-mesure de l'épreuve. Marie Hécart connaîtra la même bévue après un tour somptueux de Myself de Brève (Quidam de Revel) et même Marcus Ehning et son Cornado NRW (Cornet Obolensky), pas encore concentré à 100% sur son travail.
Joe Clee s'en voudra aussi pendant longtemps. Le Britanique aura fait de ce Grand Prix une véritable promenade de santé pour Utamaro d'Ecaussine (Diamant de Sémilly)… jusqu'à la sortie du triple où le jeune homme avait un peu de mal à se rappeler où était l'obstacle suivant ! Trop pressé de récupérer le temps perdu, il abordera la spa numéro 11 un peu vite et écopera d'une faute qui les privera du barrage.
Bart Bles sur l'étalon Lord Sandro DDH (Lordanos) et Lauren Hough sur Ohlala (Orlando) repenseront encore longtemps à l'abord de leur dernier obstacle qui les aura empêchés de repartir pour le barrage.
Abdel Saïd aura fait une véritable démonstration d'aisance avec l'étalon Vingino (Voltaire), acquis par l'un de ses sponsors aux ventes Eurocommerce, et signe un magnifique parcours néanmoins pénalisé d'un point de temps dépassé.
Même sanction pour Maikel van der Vleuten qui n'aura à aucun moment osé demander à VDL Groep Verdi TN (Quidam de Revel) d'accélérer quelque peu, dommage.
Un Grand Prix marqué par la très violente chute de Coulisa (Couleur Rubin) qui n'était pas à son affaire depuis le début du tour, alors que Denis Lynch a finalement pris la décision de continuer, mais l'Irlandais n'aura pas abordé la dernière dans les meilleures conditions et c'est finalement en van que la jument a quitté la piste. Heureusement, opérée avec succès, la jument devrait prochainement retrouver ses écuries en Allemagne, même si elle devra observer une convalescence de 4 à 8 mois.
Ils seront donc finalement douze à repartir pour un barrage au chronomètre pour tenter d'empocher la victoire.
Un barrage qui débute néanmoins en mode mineur car les fautes s'enchaînent. Lucy Davis sur Barron (ex Underground des hauts droits ; For Pleasure) faute dès le deuxième obstacle, comme ce sera le cas pour Jos Lansink et Ensor de Litrange LXII (Nabab de Rêve) qui auront néanmoins montré leur montée en puissance et probablement assuré leur place dans l'équipe belge pour Caen.
Une faute également pour Rodrigo Pessoa en toute fin de tour avec Status (Satisfaction) qui gravit les échelons, comme le Brésilien l'avait souhaité en début de saison.
Derrière, cela s'anime. Jane Richard se joue de toutes les difficultés avec Pablo de Virton (Andiamo) et signe le premier double sans-faute sans avoir néanmoins pris trop de risque : 44''65, premier temps de référence.
« Ces derniers mois, nous nous sommes surtout concentré avec Pablo sur les Coupes des nations, mais comme c'était la dernière pour lui, il a cette fois participé au Grand Prix. Néanmoins, ma priorité cette année est de participer avec lui au WEG en Normandie, alors je n'ai pas voulu aller trop vite au barrage pour ne pas trop le chauffer. Il devrait désormais encore participer à deux Grand Prix du Global Tour avant, je l'espère, d'être à Caen. »
Déjà double sans-faute dans la Coupe et partant pour le barrage de celle-ci, Gerco Shröder et Glock's London sont encore présents et cette fois, le Hollandais ne veut pas manquer son exercice chronométrique. Il attaque et son puissant alezan répond à merveille. C'est sans-faute en 40''79. Cette fois, le ton est donné.
Orient Express (Quick Star) fait son entrée en piste et il n'est pas du genre à se laisser impressionner, d'autant que son cavalier a déjà remporté deux Grand Prix 5 étoiles cette année… mais encore aucun avec lui ! Patrice Delaveau sait ce qu'il lui reste à faire, il attaque. Les trajectoires sont impressionnantes, la piste de Rotterdam est une nouvelle fois sujette au grand sport ! C'est sans faute en 38''06 !
Briane Goutal aura bouclé un premier tour magnifique avec son fidèle Nice de Prissey (Rosire) qui aura montré un mental remarquable. Malheureusement, ils ne pourront éviter une faute en sortie de combinaison.
« C'est dommage pour cette faute, je me suis retrouvée un peu à l'extérieur de ma courbe et la distance est devenue un peu longue, mais Nice a vraiment sauté de manière formidable et c'est le plus important. »
Daniel Deusser et Cornet d'Amour (Cornet Obolensky) peuvent aussi faire parler la poudre mais on sent que le couple vainqueur de la finale de la Coupe du monde est un peu à court de compétition. C'est très rapide, suffisamment pour la seconde place mais pas pour inquiéter Patrice Delaveau.
« Je suis content comme cela. Je suis surtout heureux de l'évolution de Cornet d'Amour qui est monté en pression durant le week-end en sautant de mieux en mieux. C'est la première fois qu'il resautait à ce niveau depuis la finale de la Coupe du monde et il a montré qu'il était de nouveau là », réagira le double champion d'Allemagne.
Il ne reste plus que deux Hollandais pour empêcher Delaveau de remporter un nouveau Grand Prix 5* ! Jur Vrieling est le premier d'entre eux avec son fidèle VDL Bubalu (Baloubet du Rouet). Le Hollandais attaque mais ne peut éviter deux fautes, c'est fini pour lui.
Marc Houtzager peut-il mieux faire avec son vétéran de 18 ans, Sterrehof's Opium (Polydor) ?
Il attaque et réalise un parcours sans faute mais c'est bien trop loin pour empêcher une nouvelle victoire de Patrice Delaveau avec Orient Express ! 40''56, c'est une 5ème place finale, qui sonne comme une victoire avec son fidèle complice de toujours.
« Je suis heureux. Tout avait bien commencé ce week-end avec la première manche de la Coupe des nations mais cela avait été plus compliqué ensuite avec la seconde manche et cette chute de Carinjo qui heureusement n'a pas l'air très grave.
Le cheval devrait recommencer à travailler normalement d'ici 8-10 jours. Cette chute n'a néanmoins rien changé à mes plans, puisque je comptais bel et bien sur ce Grand Prix pour remettre Orient Express dans le grand bain. Lors de la première manche, on a vu qu'il n'avait plus fait de tours à ce niveau, mais il a sauté le barrage de manière magnifique », expliquera Patrice Delaveau.
Grand Prix
Cinquante partants s'étaient donné rendez-vous dimanche à Rotterdam pour le Grand Prix. Une nouvelle fois, Santiago Varela aura proposé un tracé alternant les passages techniques avec des grands espaces de galopade et l'abord d'une dernière ligne, dos à la porte, qui posera bien des difficultés.
Les chefs de piste Santiago Varela et
Louis Koninckx
L'un des trois double sans-faute de la Coupe, Yuri Mansur sur First Devision (Andiamo) se fera piéger sur l'avant dernier obstacle, un vertical sur bidet, qui se dessinera comme un véritable juge de paix au fur-et-à-mesure de l'épreuve. Marie Hécart connaîtra la même bévue après un tour somptueux de Myself de Brève (Quidam de Revel) et même Marcus Ehning et son Cornado NRW (Cornet Obolensky), pas encore concentré à 100% sur son travail.
Joe Clee s'en voudra aussi pendant longtemps. Le Britanique aura fait de ce Grand Prix une véritable promenade de santé pour Utamaro d'Ecaussine (Diamant de Sémilly)… jusqu'à la sortie du triple où le jeune homme avait un peu de mal à se rappeler où était l'obstacle suivant ! Trop pressé de récupérer le temps perdu, il abordera la spa numéro 11 un peu vite et écopera d'une faute qui les privera du barrage.
Bart Bles sur l'étalon Lord Sandro DDH (Lordanos) et Lauren Hough sur Ohlala (Orlando) repenseront encore longtemps à l'abord de leur dernier obstacle qui les aura empêchés de repartir pour le barrage.
Abdel Saïd aura fait une véritable démonstration d'aisance avec l'étalon Vingino (Voltaire), acquis par l'un de ses sponsors aux ventes Eurocommerce, et signe un magnifique parcours néanmoins pénalisé d'un point de temps dépassé.
Même sanction pour Maikel van der Vleuten qui n'aura à aucun moment osé demander à VDL Groep Verdi TN (Quidam de Revel) d'accélérer quelque peu, dommage.
Un Grand Prix marqué par la très violente chute de Coulisa (Couleur Rubin) qui n'était pas à son affaire depuis le début du tour, alors que Denis Lynch a finalement pris la décision de continuer, mais l'Irlandais n'aura pas abordé la dernière dans les meilleures conditions et c'est finalement en van que la jument a quitté la piste. Heureusement, opérée avec succès, la jument devrait prochainement retrouver ses écuries en Allemagne, même si elle devra observer une convalescence de 4 à 8 mois.
Ils seront donc finalement douze à repartir pour un barrage au chronomètre pour tenter d'empocher la victoire.
Un barrage qui débute néanmoins en mode mineur car les fautes s'enchaînent. Lucy Davis sur Barron (ex Underground des hauts droits ; For Pleasure) faute dès le deuxième obstacle, comme ce sera le cas pour Jos Lansink et Ensor de Litrange LXII (Nabab de Rêve) qui auront néanmoins montré leur montée en puissance et probablement assuré leur place dans l'équipe belge pour Caen.
Une faute également pour Rodrigo Pessoa en toute fin de tour avec Status (Satisfaction) qui gravit les échelons, comme le Brésilien l'avait souhaité en début de saison.
Derrière, cela s'anime. Jane Richard se joue de toutes les difficultés avec Pablo de Virton (Andiamo) et signe le premier double sans-faute sans avoir néanmoins pris trop de risque : 44''65, premier temps de référence.
« Ces derniers mois, nous nous sommes surtout concentré avec Pablo sur les Coupes des nations, mais comme c'était la dernière pour lui, il a cette fois participé au Grand Prix. Néanmoins, ma priorité cette année est de participer avec lui au WEG en Normandie, alors je n'ai pas voulu aller trop vite au barrage pour ne pas trop le chauffer. Il devrait désormais encore participer à deux Grand Prix du Global Tour avant, je l'espère, d'être à Caen. »
Déjà double sans-faute dans la Coupe et partant pour le barrage de celle-ci, Gerco Shröder et Glock's London sont encore présents et cette fois, le Hollandais ne veut pas manquer son exercice chronométrique. Il attaque et son puissant alezan répond à merveille. C'est sans-faute en 40''79. Cette fois, le ton est donné.
Orient Express (Quick Star) fait son entrée en piste et il n'est pas du genre à se laisser impressionner, d'autant que son cavalier a déjà remporté deux Grand Prix 5 étoiles cette année… mais encore aucun avec lui ! Patrice Delaveau sait ce qu'il lui reste à faire, il attaque. Les trajectoires sont impressionnantes, la piste de Rotterdam est une nouvelle fois sujette au grand sport ! C'est sans faute en 38''06 !
Il va falloir se lever tôt pour rattraper le couple tricolore… et le jeune Bertram Allen a compris que ce n'était pas pour lui. Le couple vainqueur du Grand Prix de Lummen serre ses courbes et réussi à améliorer le temps de Gerco Shröder mais rien de plus : 39''54.
« Je n'ai pas osé prendre tous les risques, c'est peut-être dommage, mais je suis content comme cela. »
Le couple vainqueur du Grand Prix de Saint Gall, Paul Estermann et Castlefield Eclipse (Obos Quality), fait de son mieux, c'est sans faute en 39''13… c'est la lutte pour la seconde place.
« Nous avons vraiment fait de notre mieux. Je n'ai pas du tout pensé à ce qui nous était arrivé durant la Coupe car ce stop, c'était surtout une incompréhension.
Ma jument a cru que le parcours était fini et lorsqu'elle s'est retrouvé devant l'entrée du triple et que j'ai vu qu'elle n'était plus dans le parcours, c'était trop tard. C'est dommage, mais c'est comme ça. Ma jument a vraiment très bien sauté durant tout le week-end, je n'ai rien à lui reprocher et même sans cet accro, cela n'aurait rien changé ni à mon Grand Prix, ni à mon barrage. »
Briane Goutal aura bouclé un premier tour magnifique avec son fidèle Nice de Prissey (Rosire) qui aura montré un mental remarquable. Malheureusement, ils ne pourront éviter une faute en sortie de combinaison.
« C'est dommage pour cette faute, je me suis retrouvée un peu à l'extérieur de ma courbe et la distance est devenue un peu longue, mais Nice a vraiment sauté de manière formidable et c'est le plus important. »
Daniel Deusser et Cornet d'Amour (Cornet Obolensky) peuvent aussi faire parler la poudre mais on sent que le couple vainqueur de la finale de la Coupe du monde est un peu à court de compétition. C'est très rapide, suffisamment pour la seconde place mais pas pour inquiéter Patrice Delaveau.
« Je suis content comme cela. Je suis surtout heureux de l'évolution de Cornet d'Amour qui est monté en pression durant le week-end en sautant de mieux en mieux. C'est la première fois qu'il resautait à ce niveau depuis la finale de la Coupe du monde et il a montré qu'il était de nouveau là », réagira le double champion d'Allemagne.
Il ne reste plus que deux Hollandais pour empêcher Delaveau de remporter un nouveau Grand Prix 5* ! Jur Vrieling est le premier d'entre eux avec son fidèle VDL Bubalu (Baloubet du Rouet). Le Hollandais attaque mais ne peut éviter deux fautes, c'est fini pour lui.
Marc Houtzager peut-il mieux faire avec son vétéran de 18 ans, Sterrehof's Opium (Polydor) ?
Il attaque et réalise un parcours sans faute mais c'est bien trop loin pour empêcher une nouvelle victoire de Patrice Delaveau avec Orient Express ! 40''56, c'est une 5ème place finale, qui sonne comme une victoire avec son fidèle complice de toujours.
« Je suis heureux. Tout avait bien commencé ce week-end avec la première manche de la Coupe des nations mais cela avait été plus compliqué ensuite avec la seconde manche et cette chute de Carinjo qui heureusement n'a pas l'air très grave.
Le cheval devrait recommencer à travailler normalement d'ici 8-10 jours. Cette chute n'a néanmoins rien changé à mes plans, puisque je comptais bel et bien sur ce Grand Prix pour remettre Orient Express dans le grand bain. Lors de la première manche, on a vu qu'il n'avait plus fait de tours à ce niveau, mais il a sauté le barrage de manière magnifique », expliquera Patrice Delaveau.