CSIO-W**** Rabat 2018
WC Grand Prix La tournée du Marroco Royal Tour a cette année gagné une étoile supplémentaire et Rabat accueille désormais un CSIO4* avec une coupe des nations qui se déroulera dimanche. Ce vendredi place au Grand Prix … coupe du monde ! Philippe Guerdat & Marcel Rozier La collaboration entre Dominique Hendrickx et Gilbert De Roock a débuté ... Simon Delestre et la très prometteuse Ulane Belmanière (Muriesco du Cotentin) sortent avec 4 points mais quel aisance pour leur 3ème concours commun ! 43 partants et onze places pour la seconde manche où il n'y aura finalement que 7 sans-faute … et un couple pénalisé d'un point de temps, le syrien Mohamad Al Shehab mais qui passera malheureusement à côté de cette seconde manche. Parmi les 4 points de la première manche, seul Pius Schwizer réussira à signer le sans-faute avec Balou Rubin R (Balou du Rouet) avec un bon temps de 39''52. Une bonne opération car derrière, à force de vouloir faire un bon résultat, on fait tomber des barres : l'espagnol Alberto Marquez Galobardes ne peut éviter une faute sur le vertical Hermes avec son très impressionnant Ucello Massuere (Cassini II) où fautera aussi le brésilien Pedro Junqueira Muylaert qui avait pourtant fait un premier tour magnifique avec le très bon C'est Dorijke. Mais entre eux, deux hommes n'y auront pas été dans la dentèle. Le français Emeric George tout d'abord qui ne se pose pas de questions et réalise un barrage somptueux avec Chopin des Hayettes (Radco d'Houtveld). Le frère utérin de Mozart et Quidame des Hayettes signe le premier double sans-faute avec un temps de référence de 37''64 … il va falloir aller les chercher. La semaine dernière, Jérôme Guery a néanmoins montré qu'il pouvait aller vite avec Celvin (Raphael) en reportant la grosse épreuve du samedi soir. Ici, ils repartent de nouveau sur un très bon tour et aligne le double sans faute en 38''22. Ce n'est pas suffisant mais c'est propre et cela confirme les très bonnes dispositions du couple. Ce sera donc un match France ?Suisse où Olivier Perreau aimerait aller chercher son compatriote … mais Venizia d'Aiguilly (Diamant de Sémilly) ne pourra éviter une faute, dommage. Il ne reste donc que deux suisses pour revendiquer la victoire … mais Yannick Jorand préfère la jouer calmement. On sent que l'envie d'assurer le sans-faute est plus grande que la victoire : mission accomplie pour Cipetto 2 (Contagio) en 42''24. Elian Baumann est l'ultime cavalier de cette seconde manche avec Campari Z (Contact vd Heffinck) mais la pression est trop grande et le couple ne peut éviter deux fautes laissant la victoire au français. « C'est ma première victoire à ce niveau. J'avais déjà été second du Grand Prix du CSIO danois déjà avec Chopin qui avait 9 ans à l'époque et il continue sa progression vers le haut niveau. C'est un cheval pétrit de talent mais qui est encore difficile à gérer. C'est un cheval souple qui écoute bien en piste mais la gestion de son mental est encore un peu compliqué. C'est un cheval assez sensible, il faut trouver le bon dosage et cela prend un peu de temps mais je pense que grâce aux conseils de Philippe Guerdat nous sommes sur la bonne voie. Je pense aussi à mon coach Laurent Elias et mon père, ce sont trois personnes qui y sont pour beaucoup dans l'évolution du cheval. Cette victoire vient signer une progression et c'est cela qui fait plaisir. Je suis un perfectionniste et c'est vrai qu'après la première manche, je n'étais pas entièrement satisfait car j'ai presque mis un peu trop de pression et du coup, il s'est un peu défendu sur les trois premiers obstacles avant de se mettre dans le parcours où cela s'est bien passé. C'est là que l'on peut encore s'améliorer dans le dosage. J'avais aussi peur de me déconcentrer à la fin du parcours et je ne voulais donc pas être trop satisfait de ma prestation. La semaine dernière, j'étais aussi en seconde manche … puis j'ai fait deux fautes en prenant peut-être trop de risques. Il ne fallait donc pas tomber dans l'euphorie mais rester concentré. Je partais assez tôt car j'avais un peu assuré ma dernière ligne lors du premier tour… mais Philippe Guerdat m'a dit très clairement « Il faut gagner » alors j'ai donné le meilleur de ce que je pouvais faire en prenant un maximum de risque … mais sans faire de fautes comme j'ai pu le faire à Tétouan. Cela fait partie d'un apprentissage et d'une progression : savoir aller vite mais sans non plus aller trop vite pour son cheval, de ce qu'on est capable de lui demander et d'obtenir à ce moment. Je pense que pour dimanche, nous avons une bonne équipe pour dimanche avec des chevaux qui sautent bien … . Mais il ne faut pas négliger les Suisses ou encore les belges qui ont un bon leader avec Jérôme Guery ». glissera Emeric George. Son dauphine, Jérôme Guery était lui aussi satisfait: « Le cheval est en forme. J'ai juste loupé le Grand Prix de la semaine passée … mais c'était une faute de ma part. Le cheval montre qu'il devient de plus en plus régulier et que je vais pouvoir compter de plus en plus dessus pour faire de belles épreuves. Je suis content qu'il soit ici à cette tournée et que l'on puisse faire plusieurs Grand Prix ensemble pour faire encore quelques réglages même si cela devient de mieux en mieux. Cela ne fait même pas six mois que je monte Celvin, on l'oublie un peu car il fait déjà très bien les cinq étoiles et maintenant il commence à être compétitif en Grand Prix ce qui est de bon augure pour la suite. Mon objectif lors de ce genre de tournée, c'est d'emmener des chevaux où il reste des réglages à faire et construire des nouveaux chevaux pour les 5*. Je suis toujours content de venir au Maroc car on travaille dans des conditions fantastiques et à chaque fois, il en sort à chaque fois quelque chose de positif. Nous allons voir pour la coupe des nations. Dominique Hendrickx et moi-même serons les piliers d'une jeune équipe avec un bon état d'esprit. Nous verrons comment cela va tourner mais on va se battre pour faire un bon résultat. » réagira le numéro un belge. Troisième le cavalier helvétique Yannick Jorand signe ici le meilleur résultat de sa jeune carrière : « J'ai appris très tard ma sélection pour le Maracco Royal Tour puisque j'ai appris le lundi ma sélection que nous partions le jeudi mais je suis très heureux d'avoir eu la chance de venir ici. Je ne savais pas trop où j'en étais car nous n'avions plus tourné depuis Calgary où nous avions déçu. C'était donc très positif de pouvoir rebondir en venant ici. Le premier jour, nous avons sauté une petite épreuve à Tétouan et le cheval a sauté comme s'il avait été en piste la veille, c'est une machine ! J'ai été tout de suite remis en confiance. Lors de l'épreuve en nocturne, il a eu un peu plus de mal. Le public était très bruyant et très enthousiaste. Nous nous sommes fait huer parce que nous sortions de piste avec 8 points, c'était une expérience incroyable, comme un match de foot, c'était difficile de se concentrer mais le lendemain, il fait une faute dans le Grand Prix où nous terminons 12 ème . Aujourd'hui, c'était un Grand Prix haut et technique comme sait le faire Uliano Vezzani. Il n'y avait pas beaucoup de sans-faute malgré de très bons cavaliers présents. Au barrage, il n'y avait que deux sans-faute quand je suis parti alors je suis parti un peu entre deux car je ne voulais pas prendre le risque de commettre une faute et de me retrouver dernier … mais je ne voulais pas prendre trop de risques aussi. Pour moi, tenter de jouer la gagne était trop risqué. Daniel Etter m'a conseillé et aider aujourd'hui et évidemment notre chef d'équipe qui avait suivi la compétition pour choisir ce qui était le mieux à faire. D'autant qu'il ne faut pas oublier que nous avons la coupe des nations dimanche, du coup, je ne voulais pas trop le chauffer … il était déjà assez chaud comme ça en seconde manche et je ne voulais pas trop le mettre à plat. Je pense que nous avons une équipe capable de monter sur le podium voir même de gagner dimanche. Tout le monde est en forme puisque nous sommes trois cavaliers classés et que la quatrième a monté son deuxième cheval pour garder son cheval de tête frais pour dimanche. Nous avons donc mis toutes les chances de notre côté. »
WC Grand Prix La tournée du Marroco Royal Tour a cette année gagné une étoile supplémentaire et Rabat accueille désormais un CSIO4* avec une coupe des nations qui se déroulera dimanche. Ce vendredi place au Grand Prix … coupe du monde ! Philippe Guerdat & Marcel Rozier La collaboration entre Dominique Hendrickx et Gilbert De Roock a débuté ... Simon Delestre et la très prometteuse Ulane Belmanière (Muriesco du Cotentin) sortent avec 4 points mais quel aisance pour leur 3ème concours commun ! 43 partants et onze places pour la seconde manche où il n'y aura finalement que 7 sans-faute … et un couple pénalisé d'un point de temps, le syrien Mohamad Al Shehab mais qui passera malheureusement à côté de cette seconde manche. Parmi les 4 points de la première manche, seul Pius Schwizer réussira à signer le sans-faute avec Balou Rubin R (Balou du Rouet) avec un bon temps de 39''52. Une bonne opération car derrière, à force de vouloir faire un bon résultat, on fait tomber des barres : l'espagnol Alberto Marquez Galobardes ne peut éviter une faute sur le vertical Hermes avec son très impressionnant Ucello Massuere (Cassini II) où fautera aussi le brésilien Pedro Junqueira Muylaert qui avait pourtant fait un premier tour magnifique avec le très bon C'est Dorijke. Mais entre eux, deux hommes n'y auront pas été dans la dentèle. Le français Emeric George tout d'abord qui ne se pose pas de questions et réalise un barrage somptueux avec Chopin des Hayettes (Radco d'Houtveld). Le frère utérin de Mozart et Quidame des Hayettes signe le premier double sans-faute avec un temps de référence de 37''64 … il va falloir aller les chercher. La semaine dernière, Jérôme Guery a néanmoins montré qu'il pouvait aller vite avec Celvin (Raphael) en reportant la grosse épreuve du samedi soir. Ici, ils repartent de nouveau sur un très bon tour et aligne le double sans faute en 38''22. Ce n'est pas suffisant mais c'est propre et cela confirme les très bonnes dispositions du couple. Ce sera donc un match France ?Suisse où Olivier Perreau aimerait aller chercher son compatriote … mais Venizia d'Aiguilly (Diamant de Sémilly) ne pourra éviter une faute, dommage. Il ne reste donc que deux suisses pour revendiquer la victoire … mais Yannick Jorand préfère la jouer calmement. On sent que l'envie d'assurer le sans-faute est plus grande que la victoire : mission accomplie pour Cipetto 2 (Contagio) en 42''24. Elian Baumann est l'ultime cavalier de cette seconde manche avec Campari Z (Contact vd Heffinck) mais la pression est trop grande et le couple ne peut éviter deux fautes laissant la victoire au français. « C'est ma première victoire à ce niveau. J'avais déjà été second du Grand Prix du CSIO danois déjà avec Chopin qui avait 9 ans à l'époque et il continue sa progression vers le haut niveau. C'est un cheval pétrit de talent mais qui est encore difficile à gérer. C'est un cheval souple qui écoute bien en piste mais la gestion de son mental est encore un peu compliqué. C'est un cheval assez sensible, il faut trouver le bon dosage et cela prend un peu de temps mais je pense que grâce aux conseils de Philippe Guerdat nous sommes sur la bonne voie. Je pense aussi à mon coach Laurent Elias et mon père, ce sont trois personnes qui y sont pour beaucoup dans l'évolution du cheval. Cette victoire vient signer une progression et c'est cela qui fait plaisir. Je suis un perfectionniste et c'est vrai qu'après la première manche, je n'étais pas entièrement satisfait car j'ai presque mis un peu trop de pression et du coup, il s'est un peu défendu sur les trois premiers obstacles avant de se mettre dans le parcours où cela s'est bien passé. C'est là que l'on peut encore s'améliorer dans le dosage. J'avais aussi peur de me déconcentrer à la fin du parcours et je ne voulais donc pas être trop satisfait de ma prestation. La semaine dernière, j'étais aussi en seconde manche … puis j'ai fait deux fautes en prenant peut-être trop de risques. Il ne fallait donc pas tomber dans l'euphorie mais rester concentré. Je partais assez tôt car j'avais un peu assuré ma dernière ligne lors du premier tour… mais Philippe Guerdat m'a dit très clairement « Il faut gagner » alors j'ai donné le meilleur de ce que je pouvais faire en prenant un maximum de risque … mais sans faire de fautes comme j'ai pu le faire à Tétouan. Cela fait partie d'un apprentissage et d'une progression : savoir aller vite mais sans non plus aller trop vite pour son cheval, de ce qu'on est capable de lui demander et d'obtenir à ce moment. Je pense que pour dimanche, nous avons une bonne équipe pour dimanche avec des chevaux qui sautent bien … . Mais il ne faut pas négliger les Suisses ou encore les belges qui ont un bon leader avec Jérôme Guery ». glissera Emeric George. Son dauphine, Jérôme Guery était lui aussi satisfait: « Le cheval est en forme. J'ai juste loupé le Grand Prix de la semaine passée … mais c'était une faute de ma part. Le cheval montre qu'il devient de plus en plus régulier et que je vais pouvoir compter de plus en plus dessus pour faire de belles épreuves. Je suis content qu'il soit ici à cette tournée et que l'on puisse faire plusieurs Grand Prix ensemble pour faire encore quelques réglages même si cela devient de mieux en mieux. Cela ne fait même pas six mois que je monte Celvin, on l'oublie un peu car il fait déjà très bien les cinq étoiles et maintenant il commence à être compétitif en Grand Prix ce qui est de bon augure pour la suite. Mon objectif lors de ce genre de tournée, c'est d'emmener des chevaux où il reste des réglages à faire et construire des nouveaux chevaux pour les 5*. Je suis toujours content de venir au Maroc car on travaille dans des conditions fantastiques et à chaque fois, il en sort à chaque fois quelque chose de positif. Nous allons voir pour la coupe des nations. Dominique Hendrickx et moi-même serons les piliers d'une jeune équipe avec un bon état d'esprit. Nous verrons comment cela va tourner mais on va se battre pour faire un bon résultat. » réagira le numéro un belge. Troisième le cavalier helvétique Yannick Jorand signe ici le meilleur résultat de sa jeune carrière : « J'ai appris très tard ma sélection pour le Maracco Royal Tour puisque j'ai appris le lundi ma sélection que nous partions le jeudi mais je suis très heureux d'avoir eu la chance de venir ici. Je ne savais pas trop où j'en étais car nous n'avions plus tourné depuis Calgary où nous avions déçu. C'était donc très positif de pouvoir rebondir en venant ici. Le premier jour, nous avons sauté une petite épreuve à Tétouan et le cheval a sauté comme s'il avait été en piste la veille, c'est une machine ! J'ai été tout de suite remis en confiance. Lors de l'épreuve en nocturne, il a eu un peu plus de mal. Le public était très bruyant et très enthousiaste. Nous nous sommes fait huer parce que nous sortions de piste avec 8 points, c'était une expérience incroyable, comme un match de foot, c'était difficile de se concentrer mais le lendemain, il fait une faute dans le Grand Prix où nous terminons 12 ème . Aujourd'hui, c'était un Grand Prix haut et technique comme sait le faire Uliano Vezzani. Il n'y avait pas beaucoup de sans-faute malgré de très bons cavaliers présents. Au barrage, il n'y avait que deux sans-faute quand je suis parti alors je suis parti un peu entre deux car je ne voulais pas prendre le risque de commettre une faute et de me retrouver dernier … mais je ne voulais pas prendre trop de risques aussi. Pour moi, tenter de jouer la gagne était trop risqué. Daniel Etter m'a conseillé et aider aujourd'hui et évidemment notre chef d'équipe qui avait suivi la compétition pour choisir ce qui était le mieux à faire. D'autant qu'il ne faut pas oublier que nous avons la coupe des nations dimanche, du coup, je ne voulais pas trop le chauffer … il était déjà assez chaud comme ça en seconde manche et je ne voulais pas trop le mettre à plat. Je pense que nous avons une équipe capable de monter sur le podium voir même de gagner dimanche. Tout le monde est en forme puisque nous sommes trois cavaliers classés et que la quatrième a monté son deuxième cheval pour garder son cheval de tête frais pour dimanche. Nous avons donc mis toutes les chances de notre côté. »