La Baule, son charme, son histoire et le grand sport. En attendant un second album photo au bord de l’eau, replongez au cœur de quelques instants sportifs vécus la semaine dernière à l’occasion de l’Officiel de France. Les meilleurs mondiaux s’étaient donné rendez-vous pour conquérir les épreuves du CSIO 5* et le spectacle n’a pas manqué.
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© Mélina Massias
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La victoire d'Otello de Guldenboom dans le Grand Prix Rolex du CSIO 5* de La Baule a été doublement symbolique pour l'Allemand Daniel Deusser. Non seulement le numéro seize mondial n'avait plus remporté pareille épreuve sur le continent européen depuis novembre 2022 et son succès dans le Super Grand Prix de Prague, aux rênes d'un certain Tobago. Tobago, cheval de cœur de Sean Lynch, ancien groom de "Double D" est le père d'Otello ! Voilà la boucle bouclée pour le bai brun, qui a éclos au meilleur moment. © Mélina Massias
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Pas de victoire cette fois pour le plus français des Colombiens, René Lopez, mais une deuxième place presque inespérée et remplie d'émotions dans le Grand Prix Rolex avec Londina PS ! Sa joie, cet habitué de l'Officiel de France l'a partagé en famille. © Mélina Massias
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En arrachant un sans-faute dans l'acte initial du Grand Prix, après en avoir signé un autre dans la seconde manche de la Coupe des nations, Henrik von Eckermann a fait un sacré bond vers les championnats d'Europe avec O'Neil van't Eigenlo, alias Minute Man, un étalon par Vigo d'Arsouilles qu'il destine à cette échéance. © Mélina Massias
Pas de classement ni de clear round pour le génial Barachiel d'Ouilly, alias Romeo, mais des caresses bien méritées que son cavalier, le miraculé Federico Fernandez n'a pas oublié de lui donner en sortie de piste. © Mélina Massias
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Dernier saut au paddock, dernier coup d'œil sur la piste et il est l'heure de faire le show pour la bondissante Hello*Folie de Nantuel, brillante sous la selle de Scott Brash et sous les yeux de la famille Deuquet, qui l'a élevée, pour son tout premier CSIO 5*. L'avenir s'annonce radieux pour cette attachante alezane, qui semble avoir des ressorts au bout des sabots. © Mélina Massias
Si les prestations de la bien nommée Folie de Nantuel étaient davantage de l'ordre de la confirmation, celles de Loevi Noesar avaient un léger goût supplémentaire de surprise. Certes, le grand alezan de Richard Vogel, qui a vu le jour chez... Jur Vrieling, avait remporté la finale des jeunes chevaux à Aix-la-Chapelle l'été dernier et brillé outre-Atlantique durant l'hiver, mais sa septième place dans le Grand Prix de La Baule a marqué une sacrée marche dans sa jeune carrière. © Mélina Massias
Fraîchement passé sous la selle de la Suédoise Amanda Landebald, Springfield 21, l'un des nombreux fils de Stakkato Gold qui se distinguent au plus haut niveau, n'a rien perdu de son style. Le bai avait fait sensation durant l'hiver 2022-2023 avec Thomas Ryan, qui voyait en lui un potentiel candidat pour les championnats d'Europe de Milan. Vendu entre temps à Evergate Stables, l'étalon bai a évolué avec Nayel Nassar puis Harrie Smolders avant de trouver une nouvelle amazone en tout début d'année. Nul doute que le Oldenbourg sera un soutien de taille à For Killy, jument de tête de la Scandinave. © Mélina Massias
Le décor du CSIO 5* de La Baule sied comme un gant au fabuleux Ermitage Kalone, l'un des tous meilleurs chevaux de sa génération. © Mélina Massias
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À mesure que l'échéance de La Corogne approche, l'Irlande se dessine un costume de favorite. En Loire-Atlantique, les hommes de Michael Blake n'ont pas tremblé et se sont imposés grâce à Tom Wachman et Tabasco de Toxandria, Cian O'Connor et Bentley de Sury, Bertram Allen et son phénomène Qonquest de Rigo, ainsi que Seamus Hughes Kennedy, impressionnant de maturité et de talent sur son double champion d'Europe Jeuens cavaliers, ESI Rocky, également quatrième du Grand Prix CSIO 5* de Rome en mai. © Mélina Massias
Un bonbon pour "Bonbon", Bonne Amie, la star d'Abdel Saïd. Avec ses coéquipiers, le Belge s'est bien battu pour rivaliser avec l'Irlande, mais les Diables Rouges se sont finalement inclinés. © Mélina Massias
Lorsque Luciana Diniz signe un sans-faute, impossible de passer à côté ! © Mélina Massias
Le diable se cache dans les détails, et chaque détail a son importance pour la Suédoise Erika Lickhammer-Van Helmond, qui s'est confiée en longueur auprès de Studforlife. © Mélina Massias
Si la Coupe des nations Barrière et le Grand Prix Rolex font partie des temps fort du CSIO 5* de La Baule, nul ne saurait oublier son traditionnel Derby, présenté par Demeures de campagne, qui attire chaque année les foules, faisant exploser les tribunes du stade François-André. © Mélina Massias
Nicolas Layec et Georgio Louvo, taillé pour ce type d'épreuve compte tenu de ses origines, ont pris une très belle deuxième place au goût de victoire. © Mélina Massias
Olivier Robert, quatrième sur Eyria Ste Hermelle, a savouré la ferveur bauloise et indiqué tous ses remerciements au public par quelques applaudissements. © Mélina Massias
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De retour en selle depuis peu, Steve Guerdat a enfin accroché le Derby de La Baule à son palmarès, une épreuve qu'il convoitait de longue date. Dans ce succès, le Suisse a pu compter sur Easy Star de Talma, qui ne pouvait guère mieux porter son nom sur ce parcours, qu'il a presque semblé enjamber tant tout était fluide et... easy. © Mélina Massias
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Sourires de rigueur lors de la remise des prix du Prix GRANDPRIX pour Lara Tryba, cinquième sur Katania, et Millie Allen, lauréate d'une nouvelle épreuve avec sa véloce et efficace Quick Diamant HR. © Mélina Massias
Quelle heure est-il ? Celle de prendre rendez-vous pour 2026 ! L'an prochain, l'événement devrait d'ailleurs être programmé une semaine plus tard. © Mélina Massias
Photo à la Une : Le décor du CSIO 5* de La Baule sied comme un gant au fabuleux Ermitage Kalone, l'un des tous meilleurs chevaux de sa génération. © Mélina Massias
