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Tom Schewe, des selles western au Grand Prix d’Aix-la-Chapelle

Accompagné de Lorenzo Es, Tom Schewe a terminé à une solide vingt-et-unième place lors du Grand Prix 5* Rolex d'Aix-La-Chapelle.
Interviews mercredi 30 juillet 2025 Mélina Massias

Auteur d’un parcours à quatre points dans le premier Grand Prix 5* de sa carrière, sur la mythique piste d’Aix-la-Chapelle, sacré vice-champion d’Allemagne et quatrième du Grand Prix 4* de Wiesbaden quelques semaines plus tôt, Tom Schewe s’impose comme un nouveau diamant brut de la Mannschaft. S’il vient de perdre son meilleur complice, le jeune Lorenzo ES, vendu en Arabie-Saoudite, le pilote de vingt-sept ans peut s’appuyer sur Dopamine de Vains, qui a réalisé un retour international plus que remarqué après deux ans et demi d’absence, et sur son ambition sans faille. Parti de rien, le Germanique a construit sa propre voie, en espérant, un jour, atteindre l’élite. De la selle western sur laquelle il a fait ses débuts à la Mecque des sports équestres, Tom Schewe a accumulé de l’expérience, notamment chez Jérôme Guéry et Yuri Mansur, et créé sa propre entreprise, qui grandit à vue d'œil depuis deux ans. Retour sur l’itinéraire d’un nom qui pourrait bien faire l’actualité dans les prochaines années. 

Ces dernières années, l’équipe allemande de saut d’obstacles a prouvé qu’elle savait se renouveler. Après l’émergence de Jana Wargers et Gerrit Nieberg, puis de Sophie Hinners et Richard Vogel, piliers d’une Mannschaft nouvelle génération, Tom Schewe pourrait bien emprunter le même chemin. Vice-champion d’Allemagne masculin en 2025, le jeune homme a honoré sa première sélection au niveau 5* sur la mythique piste du CHIO d’Aix-la-Chapelle, temple sacré des sports équestres outre-Rhin et dans le monde entier, début juillet. Pourtant, rien ne prédestinait vraiment le jeune homme de vingt-sept ans à toucher du doigt ce rêve si souvent jugé inaccessible. 

“Ma famille n’est pas vraiment impliquée dans le monde du saut d’obstacles. Ma mère montait à cheval, mais sur des Quarter Horse ! D’ailleurs, j’ai débuté avec une selle western. Un jour, j’ai vu un petit concours de saut d’obstacles près de chez moi. À partir de ce moment-là, je ne voulais qu’une chose : en faire de même”, narre Tom Schewe, rencontré début juillet au cœur d’Aix-la-Chapelle, entre deux épreuves. Sans racines familiales dans le milieu, ni moyens financiers démesurés, le jeune garçon débute, comme tout le monde, au poney club. Puis, rapidement, il trace son propre sillon vers les sommets. “J’ai dû trouver des opportunités par moi-même. Pour cela, je me suis rapproché de personnes habitant près de chez moi. Depuis petit, je savais ce que je voulais, et je n’ai jamais lâché. Je pense que c’est la seule raison pour laquelle tout cela est devenu réalité”, complète-t-il.

Avec Lucky Luke 323 (Lados x Greifswald) puis Sambuco Junior (Sambuco B x El Salto), il fait ses débuts en compétition en 2009, sur le circuit national, à l’occasion d’épreuves à 0,85 et 0,95m. Les deux saisons suivantes, le fils de Sambuco B lui permet d’évoluer à 1,15, puis 1,25m, avant que d’autres montures ne l’aident à poursuivre sa progression. Sûr de sa vocation, Tom Schewe quitte l’école sa majorité à peine en poche, pour se consacrer pleinement à sa passion. “Je n’étais pas très bon à l’école”, sourit-il. “Je manquais toujours des cours parce que je voulais être avec les chevaux… À seize ou dix-sept ans, j’ai commencé à collaborer avec un éleveur afin de pouvoir continuer à monter. Forcément, lorsque j’étais en concours, je n’allais pas à l’école… Mes parents n’étaient pas ravis par cette situation ! Puis, à dix-neuf ans, j’ai terminé mon cursus scolaire et quitté définitivement cet univers. Je n’attendais qu’une chose : pouvoir monter à temps plein.”

En 2021, le jeune Allemand, ici en selle sur Koko Kannan, avait engagé quatre montures dans les championnats du monde des jeunes chevaux à Lanaken.  © Sportfot

Expériences au sommet 

Après avoir fait ses débuts internationaux en 2016, puis disputé un CSI 1 et 2* organisé à… Aix-la-Chapelle en mai 2017, Tom Schewe s’exile un temps aux Pays-Bas, notamment chez Egbert Schep, marchand et éleveur bien connu. “J’ai décroché mon premier emploi chez Egbert Schep lorsque j’ai déménagé aux Pays-Bas. J’ai commencé comme cavalier jeunes chevaux, et cela m’a ouvert des portes. Grâce à cette première expérience, je me suis créé un bon carnet d’adresse et je travaille toujours aujourd’hui avec Egbert”, reprend celui qui a également présenté plusieurs porteurs de l’affixe VA de Manfred von Allwörden en compétition. Après avoir participé, entre autres, à la formation d’un certain Derby de Riverland (Kannan x L’Arc de Triomphe), tout bon atout de la famille Philippaerts, Tom enfile la veste jaune des écuries de Yuri Mansur et entamme un nouveau chapitre de son aventure.

“J’ai travaillé près de trois ans chez Yuri Mansur”, confirme le Germanique. “Il m’a beaucoup aidé dans ma vie. J’ai appris la détermination, le travail acharné et la concentration. Il m’a dit : ‘tout le monde cherche la motivation, mais cela est avant tout une question de rigueur, de discipline’. Avant de rencontrer Yuri, j’étais peut-être talentueux, mais je n’avais pas les qualités nécessaires pour évoluer au niveau international. Il m’a permis d’assembler toutes les pièces du puzzle, comme le dressage, l’entraînement, la gestion, etc. J’étais au sein des écuries de Yuri lorsqu’il est allé aux Jeux olympiques de Tokyo avec QH*Alfons*Santo Antonio. J’ai vu tout le processus et le travail fourni pour atteindre cet objectif.” Non content de cette belle page de sa carrière, qui continue de s’écrire encore aujourd’hui à travers plusieurs chevaux, dont l’excellente Dopamine de Vains (Arko III x Adelfos) ou encore le jeune Gjos de Beaufour (Contendro I x Diamant de Semilly), Tom s’offre une virée chez un autre cavalier de très haut rang en rejoignant l’équipe de Jérôme Guéry pendant pratiquement deux ans. “Mon expérience chez Jérôme n’a été que du bonus. C’était une belle période, et j’ai vécu ma première tournée, à Oliva. J’ai également pris part au CSI 4*-W de Poznan”, détaille-t-il. “Jérôme m’a aidé à devenir le cavalier que je suis aujourd’hui. J’ai eu un regard privilégié sur son chemin vers la médaille d’argent aux Mondiaux de Herning. Jérôme a été mon dernier coup de pouce avant de me lancer à mon compte. Yuri et Jérôme ont tous les deux réussi à construire leur propre modèle, avec succès. Ils ont été de super exemples pour moi. J’ai pris des bribes de chacun d’eux, que j’essaye d’appliquer dans mon propre système aujourd’hui, notamment sur tout l’aspect business, qui n’est pas toujours simple à appréhender. L’apport de ces deux cavaliers a notamment contribué à l’obtention de ma médaille d’argent aux championnats d’Allemagne avec Lorenzo.”

 À l’image de son mentor Yuri Mansur, Tom Schewe a revêtu la veste jaune. © Melina Massias



Prendre son envol 

À l’été 2023, Tom Schewe fait le grand saut et fonde, sur ses terres, Quarter Farms, sa propre entreprise. D’abord installé dans les écuries de Felix Koller, son premier mentor, l’Allemand déménage rapidement, le succès de sa nouvelle activité grandissant au-delà des murs de la structure. Depuis septembre 2024, le vice-champion d’Allemagne en titre est ainsi installé près de Bielefed, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans une écurie privée qu’il loue. Son piquet, initialement composé de six chevaux, est désormais composé d’une quinzaine de complices. “J’ai une jeune cavalière très talentueuse qui monte les jeunes chevaux pour moi, mais aussi mes montures plus expérimentées lorsque je ne suis pas à la maison. Je peux aussi compter sur deux grooms, qui m’aident à la maison, tandis que la fille de Felix m’accompagne en concours. Mon système est plutôt bien en place”, estime Tom. “Mes chevaux sont, la plupart du temps, destinés au commerce. Je n’ai pas vraiment de sponsor pour les sécuriser… Ma mission principale consiste, pour l’instant, à les faire progresser puis à les vendre.” 

Quel retour internationale pour Dopamine de Vains ! © Mélina Massias

Classé dans le premier Grand Prix 2* de sa carrière avec Mazur Obolensky N, alias Humberto ASK (Windows vh Costersveld, alias Cornet Obolensky x Lazio), un cheval que “personne ne voulait vraiment monter”, en juin 2021, Tom Schewe a connu une ascension impressionnante sur le devant de la scène en quelques saisons à peine. À mesure que son entreprise a pris de l’ampleur, le jeune homme s’est aussi vu offrir de nouvelles opportunités. “J’ai dû croire en moi. Il le fallait. Il y a encore deux mois, je n’aurais pas pensé que tout aille si vite”, avoue-t-il. En plus d’Humberto, premier cheval marquant de sa carrière internationale, le Germanique a croisé la route de plusieurs montures de talent lors de ses expériences passées. De Derby de Riverland à Great Britain V (Nabab de Rêve x Carolus II), en passant par Delvaux (Chacco-Blue x Lancer II), Come Away Flamingo (Cardento x Dollar du Mûrier), ou encore Uniquo (Clooney, alias Uriko x Cancara), il a eu la chance de monter quelques excellents compétiteurs. Mais ce sont finalement Lorenzo ES (Comme Il Faut x Casall) et Dopamine de Vains qui l’ont propulsé sur le devant de la scène cette année. 

Son premier classement en Grand Prix 4*, après seulement une poignée de tentatives à ce niveau, le Germanique l’a obtenu grâce à la Selle Français, sœur utérine de la pétillante et géniale Alanine de Vains (Allegreto), en se classant quatrième à Wiesbaden, début juin. Et ce résultat a été une surprise à bien des égards, la fille d’Arko III ayant disparu de la scène internationale depuis deux ans et demi ! “Dopamine était louée aux Etats-Unis pour des épreuves à 1,10, 1,20m. Avant cela, elle avait évolué jusqu’à 1,55m en France (avec Timothée Anciaume notamment, ndlr). Elle est arrivée chez Yuri via l’un de ses propriétaires et ami, qui m’a confié un très bon six ans. Il m’a appelé et m’a demandé si je voulais essayer Dopamine, Yuri étant déjà bien occupé avec son propre piquet. Je l’ai montée lors d’un concours national, et elle me donnait déjà un très bon sentiment. Je l’ai emmenée à Wiesbaden, où Lorenzo devait sauter le Grand Prix. Mais il n’était pas très à l’aise, car le sol était très profond. Alors, j’ai engagé Dopamine dans le Grand Prix ! Elle a été très impressionnante. Elle a une forte personnalité, qui n’est pas toujours facile à gérer. C’est une vraie jument ! Mais c’est une super qualité en piste. Dopamine est une battante. Je ne sais pas si elle restera à mes côtés, nous verrons. Mais Dopamine n’est pas simple et il lui faut trouver un cavalier qui accepte toutes ses facettes. Elle est singulière. J’aimerais qu’elle reste encore un peu à mes côtés”, confie Tom. 

À l'occasion du CSI 2* de Grimaud en 2021, Tom Schewe avait misé sur Delvaux, un hongre de dix-sept ans monté jusqu'en 2024 par une certaine Kim Emmen. © Sportfot



La fin d’un couple et un premier aperçu de l’élite 

À Aix-la-Chapelle, début juillet, son cher Lorenzo a repris son rôle de cheval de tête avec brio, se classant cinquième du très difficile Prix de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où seuls deux couples ont trouvé la clef du sans-faute cette année, avant de concéder une faute dans son tout premier Grand Prix 5*. À seulement neuf ans, le bai a inévitablement attiré les convoitises et, fatalement, quitté son cavalier, qui en était co-propriétaire avec son éleveur, Egbert Schep. Fin juillet, le bai a fait ses débuts avec le Saoudien Meshari Alharbi à Valkenswaard. “Pouvoir conserver ses chevaux pour le sport est une aide précieuse, mais lorsqu’on est employé par quelqu’un, on ne travaille pas uniquement pour apprendre, mais aussi pour gagner de l’argent. Pour aller plus loin, il faut fournir encore plus d’efforts. On n’a rien sans rien. Mais je suis heureux de mon parcours. Cela m’a permis de comprendre un cheval comme Lorenzo, qui était loin d’être facile lorsque j’ai commencé à travailler avec lui. D’autres cavaliers auraient peut-être baissé les bras, mais j’ai cru en lui dès la première seconde où je l’ai vu. Certains m’ont dit qu’il n’avait rien d’extraordinaire, mais j’ai toujours eu le sentiment qu’il n’était pas comme les autres. Aujourd’hui, tout le monde réalise combien il est talentueux. Il occupe une place très spéciale à mes yeux et dans ma carrière. Il m’impressionne”, glissait l’Allemand à Aix-la-Chapelle, pour ce qui allait être son dernier concours avec le fils de Comme Il Faut. 

Si le CHIO d’Aix-la-Chapelle a marqué la fin de ce couple prometteur, qu’Otto Becker aurait bien pu retenir pour de prochains grands rendez-vous, il a aussi marqué un nouveau tournant dans la carrière de Tom, et été le théâtre de ses premiers pas au niveau 5*. “On rêve de devenir un cavalier de 5*, de participer à un concours de ce niveau, mais Aix-la-Chapelle est encore un cran au-dessus. J’ai envie d’être compétitif tout de suite, mais je dois aussi garder les pieds sur terre. Je sais que tous les autres cavaliers sont là avec leurs meilleurs chevaux, prêts pour cet événement. Mais rien que le fait de monter sur la piste de détente est un rêve pour moi. Je suis très heureux d’être ici”, savourait-il avant d’obtenir son premier classement au cœur du mythique stade équestre de la Soers. “Lorsque j’entre en piste, j’essaye d’être concentré sur ce que j’ai à faire. Mais ici, sur cette piste, c’est différent. Lorsqu’on entend tous ces gens, ce bruit… C’est impressionnant. Faire une reconnaissance sur cette herbe sacrée est unique. Cela donne presque envie de verser quelques larmes !”


Aux rênes de son fidèle Lorenzo ES, Tom Schewe s'est classé cinquième du très difficile Prix de Rhénanie du Nord à Aix-La-Chapelle. © Melina Massias

“J’essaye toujours d’écouter mes chevaux, de leur donner une chance, de croire en eux” 

Collaborant toujours avec Yuri Mansur et Egbert Schep, Tom Schewe saura rebondir et revenir encore plus fort après la vente de Lorenzo ES. Dans sa quête de haut niveau et de progression, le vice-champion d’Allemagne est épaulé par un certain Franke Sloothaak. “Franke habite à quinze minutes de mes écuries. Il n’a pas beaucoup de temps et ne peut pas me rendre visite chaque semaine, mais je suis heureux qu’il vienne m’aider de temps en temps, avec quelques chevaux. Je n’ai pas de coach pour me tenir la main tous les jours, mais j’ai quelqu’un pour m’aiguiller une à deux fois par mois. Franke me fait part de ses impressions et attire mon attention sur des points importants. Je suis heureux que ce soit lui qui m’aide, car il est l’un des meilleurs entraîneurs qui soit. Lorsque je me suis installé, je travaillais seul, mais je me suis vite aperçu qu’il me fallait un regard extérieur pour aller plus loin, car on commet toujours des erreurs”, reconnaît-il. 

Parti de rien, Tom Schewe, vice-champion d'Allemagne en titre, a réalisé un début d'année 2025 remarquable. © Mélina Massias

Pour la suite, le jeune homme est aussi conscient de ses forces et faiblesses. “Je pense que je dois encore gagner en expérience en piste”, estime-t-il. “Je sais que je suis très ambitieux, parfois trop. Il faut parfois me ramener à la réalité. C’est à la fois un avantage et un inconvénient. L’une de mes forces réside dans ma capacité à connaître exactement les qualités des chevaux que je monte. J’ai appris cela en travaillant pour diverses personnes ; j’ai toujours dû m’adapter très vite aux chevaux. La plupart d’entre eux était vendue très rapidement. Alors, en m’asseyant sur leur dos, je devais tout de suite sentir leur potentiel. C’est un atout par rapport à d’autres cavaliers qui sont beaucoup plus compétents que moi. J’essaye toujours d’écouter mes chevaux, de leur donner une chance, de croire en eux. Si je dois faire un pas en arrière, je fais un pas en arrière. Je fais les choses dans l’ordre, en commençant par le dressage, et m’efforce de permettre aux chevaux d’être la meilleure version d’eux même. Malgré mon ambition, je passe au second plan, de même que le succès : écouter mes chevaux est ma priorité.”

Passionné de sport en tout genre, de la boxe, qu’il a pratiqué quelques années, en passant par le surf, le wakeboard, le ski ou encore la Formule 1, qu’il apprécie suivre, tout comme le tennis, Tom sait où sont ses priorités. “Le calendrier de compétition et mon entreprise, dont je suis le seul gérant, passent en premier. Je manque de temps en ce moment, et cela m’attriste un peu, mais j’essaye de trouver des moments pour me changer les idées malgré tout. Dans notre univers, il n’y a pas que le fait de monter à cheval : tout ce qui gravite autour apporte beaucoup de charge mentale”, confesse-t-il. Pour autant, la réalité du métier, qu’il ne connaît que trop bien pour avoir patiemment gravi les échelons un à un, ne le décourage pas. Bien au contraire. “Mon objectif est de former un bon piquet de chevaux, pour concourir à haut niveau. Pour l’heure, la plupart de mes montures sont destinées à être vendues, et je sais que cela prendra encore quelques années avant d’atteindre mon but, mais cela me tient à cœur. J’aimerais trouver le bon équilibre entre le commerce et le sport, en formant de bons jeunes. J’espère aussi pouvoir m’entourer de davantage de personnes pour avancer ensemble. Je n’ai jamais gardé un cheval compétitif plus de six ou sept mois dans ma carrière. J’espère que cela viendra un jour, que je pourrai dire ‘j’ai formé ce cheval avec lequel je performe aujourd’hui’ et profiter de mon travail, plutôt qu’il bénéficie à d’autres cavaliers. Ce serait chouette”, se projette celui qui pourrait bien se faire une place au sein de la compétitive Mannschaft dans les années à venir. Et si, comme le veut le dicton, le positif attire vraiment le positif, après une première moitié d’année 2025 impressionnante, Tom Schewe peut s’autoriser à rêver, sans réserve.

À vingt-sept ans, Tom Schewe a conclu son premier Grand Prix 5*, à Aix-la-Chapelle, avec une faute seulement ! © Mélina Massias

Photo à la Une : Tom Schewe a disputé son premier 5* à Aix-la-Chapelle, notamment avec Lorenzo ES, qui a récemment quitté ses écuries. © Mélina Massias