Le tricolore ne fait tout de même pas une croix définitive sur le niveau 5*.
Voilà quelques jours que Thierry Rozier nous mettait la puce à l’oreille, prévoyant un « direct » sur Instagram mentionnant des « annonces à faire ». Tout a commencé hier matin par la vente de sa jument Star (Singulord Jot) au cavalier japonais Mike Kawai, dont Electra Niarchos était la propriétaire. La suite s’est petit à petit dessinée. Avec beaucoup d’émotion lors de son direct, le tricolore a annoncé s’écarter du haut niveau et se séparer également de ses autres montures : Venezia d’Ecaussinnes (Kashmir van Schuttershof, propriété d’Electra Niarchos) et Wouest de Cantraie Z (Winningmood VD Arenberg, propriété de Guillaume Canet).
En 2016, Thierry Rozier était revenu parmi les meilleurs cavaliers français avec un seul objectif : les Jeux olympiques de Tokyo en 2020. La pandémie du Covid-19 aura bousculé les rêves du cavalier, le laissant tout de même courir sur une piste qui l’a toujours impressionné et qui lui tient à cœur, Aix-la-Chapelle. « J’ai perdu la motivation ces derniers temps », a expliqué le Francilien.
D’un commun accord avec sa propriétaire, la retraite a sonné pour Venezia d’Ecaussinnes âgée de 16 ans. L’alezane « est sur la route en ce moment. Elle fera les épreuves du CSI 2* (de Saint-Tropez, ndlr) cette semaine parce qu’elle revient d’une période d’arrêt, avant de courir le CSI 4* la semaine prochaine. J’aimerais qu’elle finisse sa carrière sur une bonne note », a affirmé son pilote. Wouest de Cantraie Z est également du voyage puisqu’il s’illustrera une dernière fois avec Thierry Rozier lors de ce concours avant de trouver un nouvel acquéreur. « La vente de Star a été une suite logique car nous avons reçu des offres très importantes. Sa propriétaire Electra Niarchos m’a toujours dit : c’est toi qui décideras », a-t-il poursuivi.
Un au revoir mais pas un adieu ? La bonne humeur de Thierry Rozier ne quittera tout de même pas les terrains de compétition puisqu’il continuera de suivre Mike Kawai et Star. Et qui sait, reviendra-t-il un jour à cheval sur un CSI 5* ? Thierry Rozier ne fait pas une croix définitive sur cette possibilité mais préfère pour le moment se consacrer au commerce ainsi qu’au coaching, dans de nouvelles installations.
Photo à la une : ©Sportfot.com