CSI***** Paris
Saut Hermes 2013
Manuel Anon s'élance en première position avec Rackel Chavannaise (Voltaire) et boucle d'emblée un parcours sans faute d'obstacle mais avec un point de dépassement de temps. Même sanction pour Edwina Tops-Alexander et son atypique Ego van Orti (Vigo d'Arsouilles).
Pour son retour en Europe, Laura Kraut écopera d'une faute sur l' avant-dernier obstacle avec Jubilée d'Ouilly tout comme Marc Houtzager sur Sterrehof's Opium (Polydor) ou encore Bassem Hassan Mohammed sur Rosalia La Silla (Cassini I).
Déception également pour Malin Bayard qui voyait déjà le barrage se profiler sans une faute de H&M Tornesch (Lux Z) sur la fine palanque noire placée en dernière position.
Le numéro un français, lui, ne pourra éviter une faute dès l'obstacle numéro deux avant de poursuivre avec un magnifique parcours plein de promesses avec sa dernière acquisition, Quismy des Vaux *HDC (Dollar de la Pierre). Un obstacle où se feront également piéger Richard Spooner et Cristallo (Caretino).
Le Colombien Daniel Bluman ne pourra quant à lui éviter une faute sur l'entrée du triple alors que Christian Ahlmann ne pourra éviter le vertical de milieu de ce même triple avec Taloubet Z (Galoubet A).
Michel Robert n'était également pas loin du barrage mais c'était sans compter sur une faute de Nenuphar Jac (Cumano)sur le vertical 9 aux couleurs Hermes .
Ils seront néanmoins 14 à se retrouver pour le deuxième opus alors que la moitié de la grande verrière est désormais dans l'ombre. Meredith Michaels Beerbaum ouvre le bal avec une Bella Donna (Baldini) impressionnante. C'est sans-faute en 40''95.
Un temps de référence qui ne durera pas bien longtemps car Rolf Goran Bengtsson avance et Quintero (Quantum) est dans un grand jour. 39''26, c'est la tête provisoire.
Pilar Cordon tente sa chance et il ne lui manque pas grand-chose mais c'est 5 centièmes plus lent … et avec une barre sur l'ultime obstacle.
Kent Farrington perdra ses espoirs de victoires avec une faute dès le 3 ème obstacle avec Uceko (Celano).
Déjà victorieux la veille, Hans-Dieter Dreher et Embassy II (Escudo I) en veulent plus. Ils attaquent et la victoire semble dans leurs cordes mais l'Allemand reprend dans la dernière ligne. Il perd du temps … et faute sur l'ultime obstacle !
Marco Kutscher est en selle sur Cash (Carthago) mais dès le deuxième obstacle, la faute arrive avant de doubler la mise sur l'ultime obstacle.
Pénélope Leprévost ne cesse de surprendre avec la jument du haras de Clarbecq, Nayana (Royal Feu). Le couple répond une nouvelle fois « présent », attaque … mais ne peut éviter une faute sur l'entrée du double, vestige du triple.
Sergio Alvarez Moya semble avoir toutes les cartes en main pour ce barrage mais l'Espagnol est un peu trop gourmand, il tourne un peu trop vite sur l'avant dernier obstacle et Carlo (Contender) ne peut éviter la faute. 38''44, c'était plus vite.
Ludger Beerbaum, lui, ne commettra aucune erreur. Les courbes sont parfaites, tout est parfaitement dosé, c'est simple, c'est efficace, c'est beau tout simplement ! 38''33, sans-faute, Chaman (Baloubet du Rouet) prend la tête !
Un autre allemand entre en piste et Marcus Ehning est dans les starting bloc : il attaque. Mais dès le 3 ème obstacle : stupeur ! Devant le vertical de palanque très léger placé juste devant l'entrée, Copin vd Broy (Darco) n'écoutant que son courage, baisse les bras et abandonne son cavalier sur l'obstacle : élimination !
Gerco Shroder est de nouveau au rendez-vous avec Seoul (ex Baugy par Thunder vd Zuuthoeve) mais le hongre ne peut éviter deux fautes.
Janika Sprunger attaque, Paloubet d'Hallong (Baloubet du Rouet) est en grande forme. Le hongre Selle Français est bondissant mais le couple tourne très court sur l'avant dernier obstacle et heurte le chandelier, la barre tombe !
Patrice Delaveau s'élance avec Lacrimoso (Landjunge) mais ce n'est pas leur jour, le couple quitte la piste avec 3 fautes.
Il n'en reste donc plus qu'une à pouvoir déloger le Kaiser ! La jeune américaine, Reed Kessler avec sa bwp Cylana (Skippy II). Le couple est rapide et sans faute, mais ils ne peuvent pas faire mieux que de se hisser à la seconde place en 38''53.
« Je suis vraiment très heureuse de cette seconde place. C'était difficile pour moi d'arriver ici après avoir sauté depuis 3 mois sur l'immense piste de Wellington. C'est une bonne préparation pour la finale de la coupe du monde, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai sauté les trois jours avec elle car le format était assez similaire. Honnêtement, j'ai essayé de remporter chaque épreuve mais il fallait du temps pour que ma jument se réadapte à une telle carrière à l'intérieur. Il fallait que ma jument s'ajuste et il lui a fallu quelques épreuves mais elle était prête pour la plus importante. » réagira l'américaine.
Parti en tout début d'épreuve, Rolf Goran Bengtsson aurait évidemment espéré encore un peu mieux. « C'était tout près mais si je ne veux pas dire que c'est plus facile de partir en fin d'épreuve mais c'est un peu mieux. Après la manière dont Ludger a monté, tourné et tout, il a mérité de gagner. C'est vrai que Quintero est assez impressionnant car du haut de ses 15 ans, il est aujourd'hui plus mature et sage. Je vais désormais réfléchir à mon plan pour Göteborg mais c'est sûr que je vais réfléchir après la manière dont il a sauté aujourd'hui. »
Le grand vainqueur du jour était quand à lui ravi : « Aujourd'hui, c'était magnifique. Je suis vraiment ravi, pas seulement par le fait d'avoir gagné, mais par la manière dont cela s'est passé. Aujourd'hui, c'était comme une épreuve de ski où tout s'est déroulé avec énormément d'harmonie. Gagner de cette manière n'arrive pas à chaque fois et c'est pour cette raison que je suis vraiment heureux. Je ne pense pas qu'il y ait un endroit où j'ai vraiment gagné du temps sur les autres.
Cette victoire, j'ai été la chercher du premier au dernier saut en ne perdant du temps nulle part. Chaman est un peu comme ça, lorsqu'on va avec lui, il est formidable. Je suis vraiment content de l'avoir, c'est un cheval qui peut gagner de nombreuses batailles mais pas la guerre. Il faut dire les choses comme elles sont et il fait partie de ce type de chevaux.
Je pense que pour la qualité du terrain et la qualité des cavaliers, c'était un parcours assez correct qui était technique mais sans être trop gros. Le tout mis ensemble, je pense que c'était très bien. Ce n'était pas trop difficile mais on a eu un barrage excitant et à la fin le bon vainqueur ! (sourire malicieux)
Honnêtement, je pensais que du premier au deuxième obstacle, on pouvait faire une foulée de moins. Si quelqu'un comme Ehning ou Reed Kessler avait vraiment voulu tout donner, je pense qu'ils auraient pu aller un peu plus vite. »
Saut Hermes 2013
Le monde du jumping avait rendez-vous cette année encore dans le cadre somptueux du Grand Palais où la crème du jumping international était accompagnée par vingt jeunes cavaliers de 10 nations différentes.
Bertram Allen remporte le Grand Prix des « Talents Hermès » avec Molly Malone (Kannan) devant le Britanique Daniel Neilson sur Zigali P S (Kigali) alors que Denise Sulz complète le podium sur Flotte Deern 4 (Forsyth). On ne retrouve pas moins de 8 nations différentes aux 8 premières places de l'épreuve. Aux abonnés absents pour le Grand Prix le duo français Alexandre Fontanelle sur Prime Time des Vagues (Diner's Time) et Hugo Breul sur Queldam (J'ai L'espoir d'Elle) se rattrape de la plus belle des manières le dimanche en remportant l'épreuve par équipe en étant coaché par Michel Robert.
16h, le soleil rayonne sur Paris et c'est avec un jeu d'ombre et de lumière que débute le Grand Prix Hermès qui regroupe 38 cavaliers dont beaucoup en préparation pour la finale de la Coupe du monde de Goteborg qui se déroulera d'ici deux semaines.
Manuel Anon s'élance en première position avec Rackel Chavannaise (Voltaire) et boucle d'emblée un parcours sans faute d'obstacle mais avec un point de dépassement de temps. Même sanction pour Edwina Tops-Alexander et son atypique Ego van Orti (Vigo d'Arsouilles).
Pour son retour en Europe, Laura Kraut écopera d'une faute sur l' avant-dernier obstacle avec Jubilée d'Ouilly tout comme Marc Houtzager sur Sterrehof's Opium (Polydor) ou encore Bassem Hassan Mohammed sur Rosalia La Silla (Cassini I).
Déception également pour Malin Bayard qui voyait déjà le barrage se profiler sans une faute de H&M Tornesch (Lux Z) sur la fine palanque noire placée en dernière position.
Le numéro un français, lui, ne pourra éviter une faute dès l'obstacle numéro deux avant de poursuivre avec un magnifique parcours plein de promesses avec sa dernière acquisition, Quismy des Vaux *HDC (Dollar de la Pierre). Un obstacle où se feront également piéger Richard Spooner et Cristallo (Caretino).
Le Colombien Daniel Bluman ne pourra quant à lui éviter une faute sur l'entrée du triple alors que Christian Ahlmann ne pourra éviter le vertical de milieu de ce même triple avec Taloubet Z (Galoubet A).
Michel Robert n'était également pas loin du barrage mais c'était sans compter sur une faute de Nenuphar Jac (Cumano)sur le vertical 9 aux couleurs Hermes .
Ils seront néanmoins 14 à se retrouver pour le deuxième opus alors que la moitié de la grande verrière est désormais dans l'ombre. Meredith Michaels Beerbaum ouvre le bal avec une Bella Donna (Baldini) impressionnante. C'est sans-faute en 40''95.
Un temps de référence qui ne durera pas bien longtemps car Rolf Goran Bengtsson avance et Quintero (Quantum) est dans un grand jour. 39''26, c'est la tête provisoire.
Pilar Cordon tente sa chance et il ne lui manque pas grand-chose mais c'est 5 centièmes plus lent … et avec une barre sur l'ultime obstacle.
Kent Farrington perdra ses espoirs de victoires avec une faute dès le 3 ème obstacle avec Uceko (Celano).
Déjà victorieux la veille, Hans-Dieter Dreher et Embassy II (Escudo I) en veulent plus. Ils attaquent et la victoire semble dans leurs cordes mais l'Allemand reprend dans la dernière ligne. Il perd du temps … et faute sur l'ultime obstacle !
Marco Kutscher est en selle sur Cash (Carthago) mais dès le deuxième obstacle, la faute arrive avant de doubler la mise sur l'ultime obstacle.
Pénélope Leprévost ne cesse de surprendre avec la jument du haras de Clarbecq, Nayana (Royal Feu). Le couple répond une nouvelle fois « présent », attaque … mais ne peut éviter une faute sur l'entrée du double, vestige du triple.
Sergio Alvarez Moya semble avoir toutes les cartes en main pour ce barrage mais l'Espagnol est un peu trop gourmand, il tourne un peu trop vite sur l'avant dernier obstacle et Carlo (Contender) ne peut éviter la faute. 38''44, c'était plus vite.
Ludger Beerbaum, lui, ne commettra aucune erreur. Les courbes sont parfaites, tout est parfaitement dosé, c'est simple, c'est efficace, c'est beau tout simplement ! 38''33, sans-faute, Chaman (Baloubet du Rouet) prend la tête !
Un autre allemand entre en piste et Marcus Ehning est dans les starting bloc : il attaque. Mais dès le 3 ème obstacle : stupeur ! Devant le vertical de palanque très léger placé juste devant l'entrée, Copin vd Broy (Darco) n'écoutant que son courage, baisse les bras et abandonne son cavalier sur l'obstacle : élimination !
Gerco Shroder est de nouveau au rendez-vous avec Seoul (ex Baugy par Thunder vd Zuuthoeve) mais le hongre ne peut éviter deux fautes.
Janika Sprunger attaque, Paloubet d'Hallong (Baloubet du Rouet) est en grande forme. Le hongre Selle Français est bondissant mais le couple tourne très court sur l'avant dernier obstacle et heurte le chandelier, la barre tombe !
Patrice Delaveau s'élance avec Lacrimoso (Landjunge) mais ce n'est pas leur jour, le couple quitte la piste avec 3 fautes.
Il n'en reste donc plus qu'une à pouvoir déloger le Kaiser ! La jeune américaine, Reed Kessler avec sa bwp Cylana (Skippy II). Le couple est rapide et sans faute, mais ils ne peuvent pas faire mieux que de se hisser à la seconde place en 38''53.
« Je suis vraiment très heureuse de cette seconde place. C'était difficile pour moi d'arriver ici après avoir sauté depuis 3 mois sur l'immense piste de Wellington. C'est une bonne préparation pour la finale de la coupe du monde, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai sauté les trois jours avec elle car le format était assez similaire. Honnêtement, j'ai essayé de remporter chaque épreuve mais il fallait du temps pour que ma jument se réadapte à une telle carrière à l'intérieur. Il fallait que ma jument s'ajuste et il lui a fallu quelques épreuves mais elle était prête pour la plus importante. » réagira l'américaine.
Parti en tout début d'épreuve, Rolf Goran Bengtsson aurait évidemment espéré encore un peu mieux. « C'était tout près mais si je ne veux pas dire que c'est plus facile de partir en fin d'épreuve mais c'est un peu mieux. Après la manière dont Ludger a monté, tourné et tout, il a mérité de gagner. C'est vrai que Quintero est assez impressionnant car du haut de ses 15 ans, il est aujourd'hui plus mature et sage. Je vais désormais réfléchir à mon plan pour Göteborg mais c'est sûr que je vais réfléchir après la manière dont il a sauté aujourd'hui. »
Le grand vainqueur du jour était quand à lui ravi : « Aujourd'hui, c'était magnifique. Je suis vraiment ravi, pas seulement par le fait d'avoir gagné, mais par la manière dont cela s'est passé. Aujourd'hui, c'était comme une épreuve de ski où tout s'est déroulé avec énormément d'harmonie. Gagner de cette manière n'arrive pas à chaque fois et c'est pour cette raison que je suis vraiment heureux. Je ne pense pas qu'il y ait un endroit où j'ai vraiment gagné du temps sur les autres.
Cette victoire, j'ai été la chercher du premier au dernier saut en ne perdant du temps nulle part. Chaman est un peu comme ça, lorsqu'on va avec lui, il est formidable. Je suis vraiment content de l'avoir, c'est un cheval qui peut gagner de nombreuses batailles mais pas la guerre. Il faut dire les choses comme elles sont et il fait partie de ce type de chevaux.
Je pense que pour la qualité du terrain et la qualité des cavaliers, c'était un parcours assez correct qui était technique mais sans être trop gros. Le tout mis ensemble, je pense que c'était très bien. Ce n'était pas trop difficile mais on a eu un barrage excitant et à la fin le bon vainqueur ! (sourire malicieux)
Honnêtement, je pensais que du premier au deuxième obstacle, on pouvait faire une foulée de moins. Si quelqu'un comme Ehning ou Reed Kessler avait vraiment voulu tout donner, je pense qu'ils auraient pu aller un peu plus vite. »