CHIO***** La Baule 2017
Rodrigo Pessoa, coach à succès. En deux semaines, Rodrigo Pessoa est passé du statut de cavalier adulé à celui d'entraineur respecté. Troisième avec l'Irlande à La Baule alors que son élève Pedro Junqueira Muylaert remporte le Grand Prix du CSIO***** de La Baule, une semaine après la troisième place de son autre élève Karen Polle à Versailles. Pourtant dès le lendemain, le Brésilien rechaussait ses bottes à Valkenswaard pour préparer ses jeunes chevaux. On en revient toujours au même point : si je n'ai pas de cheval capable d'aller avec les meilleurs, ça ne m'amuse pas. Du coup, il faut que je trouve d'autres occupations. Ma priorité était encore de monter mais si je n'ai pas les chevaux qui me correspondent, ça ne sert à rien ! Je vais me donner du temps, c'est pour cette raison que je me suis lancé dans le challenge avec l'Irlande. C'était un challenge humain avant tout … mais je me suis gardé la possibilité d'avoir 2-3 élèves et j'ai ces deux-ci qui sont vraiment talentueux et travailleurs. Cela rend le job beaucoup plus facile car j'ai déjà eu pas mal d'élèves avant mais ils ne gagnaient pas des Grand Prix cinq étoiles ! C'est une multitude d'ingrédients qui fait que je fais un peu plus actuellement et évidemment, c'est gai quand cela marche bien… mais ce n'est pas comme cela tous les jours. Karen Polle a connu une mauvaise semaine à La Baule, Le sport, c'est comme ça, il y a des bonnes et des moins bonnes semaines. Il faut retourner à la planche de travail, travailler et repartir. C'est aussi une gestion humaine qui est importante. Je ne pensais peut-être pas devenir entraîneur si tôt … mais je savais que je deviendrai entraîneur un jour car j'ai toujours dit que je voulais faire d'autres activités que cavalier … tout en restant dans cette industrie car c'est mon industrie. Je ne veux pas aller vendre du carton, ni devenir agriculteur ou banquier : ce n'est pas mon secteur. C'est cette industrie que je connais et dans laquelle j'ai des repères. Je n'avais jamais imaginé que ça viendrait aussi vite … mais je savais que ça allait se passer. On travaille avec cette envie et ce but de résultats et ces deux semaines, c'est le résultat du travail de mes élèves. On espère évidemment ces résultats, c'est pour ça qu'on le fait. Quand on donne autant d'énergie et qu'à la fin, il n'y a pas de résultats, peut-être qu'on laisse tomber ou qu'on fait autre chose … si on travaille, c'est pour avoir des résultats que ce soit comme cavalier ou comme coach mais là, l'objectif est aussi de faire progresser les cavaliers. Pour l'instant, l'Irlande et mes élèves ont la priorité. Du coup, je suis actuellement à Valkenswaard avec quelques chevaux pour sauter en semaine. Je vais ensuite enchainer Rome et Saint Gall puis j'aurais deux semaines sans rien où je pourrai de nouveau monter quelques chevaux. Mes élèves resteront ma priorité jusqu'à ce que je trouve un cheval qui me permette de m'aligner avec les bons ! Cela n'engendre néanmoins aucune frustration. Il n'y a pas, et il ne faut pas qu'il y ait, la moindre place pour ça. Au départ, je ne suis déjà pas quelqu'un de frustré et je ne vais pas commencer maintenant. »
Rodrigo Pessoa, coach à succès. En deux semaines, Rodrigo Pessoa est passé du statut de cavalier adulé à celui d'entraineur respecté. Troisième avec l'Irlande à La Baule alors que son élève Pedro Junqueira Muylaert remporte le Grand Prix du CSIO***** de La Baule, une semaine après la troisième place de son autre élève Karen Polle à Versailles. Pourtant dès le lendemain, le Brésilien rechaussait ses bottes à Valkenswaard pour préparer ses jeunes chevaux. On en revient toujours au même point : si je n'ai pas de cheval capable d'aller avec les meilleurs, ça ne m'amuse pas. Du coup, il faut que je trouve d'autres occupations. Ma priorité était encore de monter mais si je n'ai pas les chevaux qui me correspondent, ça ne sert à rien ! Je vais me donner du temps, c'est pour cette raison que je me suis lancé dans le challenge avec l'Irlande. C'était un challenge humain avant tout … mais je me suis gardé la possibilité d'avoir 2-3 élèves et j'ai ces deux-ci qui sont vraiment talentueux et travailleurs. Cela rend le job beaucoup plus facile car j'ai déjà eu pas mal d'élèves avant mais ils ne gagnaient pas des Grand Prix cinq étoiles ! C'est une multitude d'ingrédients qui fait que je fais un peu plus actuellement et évidemment, c'est gai quand cela marche bien… mais ce n'est pas comme cela tous les jours. Karen Polle a connu une mauvaise semaine à La Baule, Le sport, c'est comme ça, il y a des bonnes et des moins bonnes semaines. Il faut retourner à la planche de travail, travailler et repartir. C'est aussi une gestion humaine qui est importante. Je ne pensais peut-être pas devenir entraîneur si tôt … mais je savais que je deviendrai entraîneur un jour car j'ai toujours dit que je voulais faire d'autres activités que cavalier … tout en restant dans cette industrie car c'est mon industrie. Je ne veux pas aller vendre du carton, ni devenir agriculteur ou banquier : ce n'est pas mon secteur. C'est cette industrie que je connais et dans laquelle j'ai des repères. Je n'avais jamais imaginé que ça viendrait aussi vite … mais je savais que ça allait se passer. On travaille avec cette envie et ce but de résultats et ces deux semaines, c'est le résultat du travail de mes élèves. On espère évidemment ces résultats, c'est pour ça qu'on le fait. Quand on donne autant d'énergie et qu'à la fin, il n'y a pas de résultats, peut-être qu'on laisse tomber ou qu'on fait autre chose … si on travaille, c'est pour avoir des résultats que ce soit comme cavalier ou comme coach mais là, l'objectif est aussi de faire progresser les cavaliers. Pour l'instant, l'Irlande et mes élèves ont la priorité. Du coup, je suis actuellement à Valkenswaard avec quelques chevaux pour sauter en semaine. Je vais ensuite enchainer Rome et Saint Gall puis j'aurais deux semaines sans rien où je pourrai de nouveau monter quelques chevaux. Mes élèves resteront ma priorité jusqu'à ce que je trouve un cheval qui me permette de m'aligner avec les bons ! Cela n'engendre néanmoins aucune frustration. Il n'y a pas, et il ne faut pas qu'il y ait, la moindre place pour ça. Au départ, je ne suis déjà pas quelqu'un de frustré et je ne vais pas commencer maintenant. »