Riesling du Monselet prend sa retraite à la Giguellerie.
Riesling du Monselet entouré de Pierre Paindaveine et son cavalier Grégory Wathelet.
L'étalon sBs de 16 ans Riesling du Monselet (Kashmir van't Schuttershof x Laeken) prend sa retraite sportive et se consacrera désormais à sa carrière de reproducteur chez le docteur Pierre Paindaveine à la Giguellerie où il retrouvera Peppermill (Burggraaf x Voltaire) . Débuté par Yves Vilain en concours pour le compte de Rodrigo Pessoa et Christophe Ameeuw, l'alezan cuivré a débuté sa carrière internationale sous la selle de Paolo Monari avant de poursuivre avec Grégory Robin. Il prendra ensuite le pavillon ukrainien de ses nouveaux propriétaires et évoluera sous la selle de Katharina Offel puis de la jeune Alisa Danilova avant de revenir en Belgique un peu plus tard sous la selle de Grégory Wathelet. Ensemble le couple remportera de très nombreuses victoires au plus haut niveau dont le Grand Prix du CSI**** de Mons.
Son cavalier formateur, Yves Vilain, ne l'a pas oublié : « C'est un cheval très intelligent qu'il fallait comprendre et ne pas tenter d'aller trop vite. J'ai pris mon temps à 4 et 5 ans en participant au cycle classique en faisant tranquillement nos petits sans faute. Après, ça a été plus compliqué pour le cheval car il a beaucoup changé de cavaliers et ce n'était pas du bon travail pour lui. C'est un cheval respectueux et très facile. Je monte encore aujourd'hui une de ses filles qui a beaucoup de qualités et qui est extrêmement respectueuse même si elle n'a pas sa force ».
Pour Grégory Wathelet, mettre un cheval à la retraite est une décision qu'il n'a pas eu souvent à prendre jusqu'à présent avec des chevaux qui ont souvent quitté ses écuries en étant vendus avant la fin de leur carrière. « C'est un cheval qui est arrivé il y a 5 ans chez moi. Il a un comportement exceptionnel en piste car il se bat et il a gagné beaucoup d'épreuves. C'est un cheval attachant qui donne véritablement envie qu'on l'aime car il a toujours une bonne mentalité. Il a fait des choses très intéressantes au niveau cinq étoiles et il a aussi remporté le Grand Prix quatre étoiles de Mons. Je savais que ce cheval allait rester jusqu'à la fin de sa carrière chez moi ce qui fait aussi une différence par rapport à des chevaux qui sont destinés à être vendus à un moment donné. J'aurais espéré qu'il puisse encore faire une saison de sport en plus mais finalement, la vie en a décidé autrement.
La saison dernière, il a eu une petite inflammation dans le pied et cela fait un an que l'on tourne un peu en rond en se demandant si on le remet en route ou pas. Il a aujourd'hui 16 ans et je sens que pour le très haut niveau, il est difficile de stabiliser ce pied. Lui demander de revenir sur le devant de la scène pour aller faire des épreuves à 1m40 ne m'intéresse pas. Le cheval a beaucoup donné et ne mérite pas ça, je préfère lui offrir une bonne retraite. Mons reste évidemment un moment particulier car d'une part, c'était un beau Grand Prix devant un public belge mais qui en plus se déroulait dans sa région, près d'où il est né. Maintenant, notre victoire dans une grosse épreuve à St Tropez devant tous les meilleurs mondiaux, c'est aussi un très beau moment. Il faut bien se rendre compte que dans tous les gros concours qu'il a fait, il a quasiment toujours été dans les trois premiers d'une grosse épreuve. »
Riesling du Monselet entouré de Pierre Paindaveine et son cavalier Grégory Wathelet.
L'étalon sBs de 16 ans Riesling du Monselet (Kashmir van't Schuttershof x Laeken) prend sa retraite sportive et se consacrera désormais à sa carrière de reproducteur chez le docteur Pierre Paindaveine à la Giguellerie où il retrouvera Peppermill (Burggraaf x Voltaire) . Débuté par Yves Vilain en concours pour le compte de Rodrigo Pessoa et Christophe Ameeuw, l'alezan cuivré a débuté sa carrière internationale sous la selle de Paolo Monari avant de poursuivre avec Grégory Robin. Il prendra ensuite le pavillon ukrainien de ses nouveaux propriétaires et évoluera sous la selle de Katharina Offel puis de la jeune Alisa Danilova avant de revenir en Belgique un peu plus tard sous la selle de Grégory Wathelet. Ensemble le couple remportera de très nombreuses victoires au plus haut niveau dont le Grand Prix du CSI**** de Mons.
Son cavalier formateur, Yves Vilain, ne l'a pas oublié : « C'est un cheval très intelligent qu'il fallait comprendre et ne pas tenter d'aller trop vite. J'ai pris mon temps à 4 et 5 ans en participant au cycle classique en faisant tranquillement nos petits sans faute. Après, ça a été plus compliqué pour le cheval car il a beaucoup changé de cavaliers et ce n'était pas du bon travail pour lui. C'est un cheval respectueux et très facile. Je monte encore aujourd'hui une de ses filles qui a beaucoup de qualités et qui est extrêmement respectueuse même si elle n'a pas sa force ».
Pour Grégory Wathelet, mettre un cheval à la retraite est une décision qu'il n'a pas eu souvent à prendre jusqu'à présent avec des chevaux qui ont souvent quitté ses écuries en étant vendus avant la fin de leur carrière. « C'est un cheval qui est arrivé il y a 5 ans chez moi. Il a un comportement exceptionnel en piste car il se bat et il a gagné beaucoup d'épreuves. C'est un cheval attachant qui donne véritablement envie qu'on l'aime car il a toujours une bonne mentalité. Il a fait des choses très intéressantes au niveau cinq étoiles et il a aussi remporté le Grand Prix quatre étoiles de Mons. Je savais que ce cheval allait rester jusqu'à la fin de sa carrière chez moi ce qui fait aussi une différence par rapport à des chevaux qui sont destinés à être vendus à un moment donné. J'aurais espéré qu'il puisse encore faire une saison de sport en plus mais finalement, la vie en a décidé autrement.
La saison dernière, il a eu une petite inflammation dans le pied et cela fait un an que l'on tourne un peu en rond en se demandant si on le remet en route ou pas. Il a aujourd'hui 16 ans et je sens que pour le très haut niveau, il est difficile de stabiliser ce pied. Lui demander de revenir sur le devant de la scène pour aller faire des épreuves à 1m40 ne m'intéresse pas. Le cheval a beaucoup donné et ne mérite pas ça, je préfère lui offrir une bonne retraite. Mons reste évidemment un moment particulier car d'une part, c'était un beau Grand Prix devant un public belge mais qui en plus se déroulait dans sa région, près d'où il est né. Maintenant, notre victoire dans une grosse épreuve à St Tropez devant tous les meilleurs mondiaux, c'est aussi un très beau moment. Il faut bien se rendre compte que dans tous les gros concours qu'il a fait, il a quasiment toujours été dans les trois premiers d'une grosse épreuve. »