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Rétrospective 2022 : trois interviewes à (re)lire sans modération

Interviews mardi 3 janvier 2023 Mélina Massias

En ces premiers jours de 2023, Studforlife poursuit sa série “Rétrospective”, à travers une sélection d’articles publiés au cours des derniers mois. Décliné en sept épisodes, ce retour en arrière met à l’honneur les chevaux, cavaliers, éleveurs et moments sportifs ayant jalonnés une saison marquée par le sacre mondial de King Edward et Henrik von Eckermann et le triomphe de Martin Fuchs du côté de Leipzig. Dans ce cinquième volet, focus sur trois interviewes marquantes, à relire sans modération. Au programme, les confessions du Brésilien Marlon Modolo Zanotelli, de la volubile canadienne Tiffany Foster et du respecté Philippe Léoni. 

Marlon Mòdolo Zanotelli, une saison réussie de bout en bout

Rencontré début octobre, du côté du Real Polo Club de Barcelone, où se tenait la finale du circuit des Coupes des nations Longines, le Brésilien Marlon Mòdolo Zanotelli s’est confié avec générosité, pendant plus de quarante minutes. Toujours philosophe, le trentenaire devrait longtemps se souvenir de sa saison 2022 : les championnats du monde, disputés sur sa bouillonnante Like A Diamond vh Schaeck, une victoire époustouflante au pied de la Tour Eiffel, sur le circuit du Longines Global Champions Tour, des classements sur les plus beaux terrains aux rênes de son fidèle VDL Edgar M, toujours au sommet de son art, la montée en puissance du très plaisant Harwich VDL, les performances de Grand Slam VDL, et, depuis la publication de cet entretien, un bon début sur le circuit de la Coupe du monde Longines, avec une victoire dans le Grand Prix secondaire d’Oslo et, surtout, une deuxième place du côté de Lyon. “C’est un rêve qui devient réalité d’avoir la possibilité de compter sur quatre ou cinq chevaux capables d’évoluer à ce niveau, et surtout qu’ils soient très compétitifs. Je sais que si je monte bien et que mes chevaux sont en forme, j’ai une chance de figurer sur le podium de n’importe quel Grand Prix”, déclarait alors l’Auriverde, soulignant également l’importance de son équipe et de sa groom, Andrea Hoenack, à ses côtés depuis plus d’une décennie. “Pour chaque cavalier, le groom concours est l’une des personnes qui libère le plus de charge mentale et lui permet de se concentrer sur son travail. C’est en tout cas ce que je ressens. Aujourd’hui, Andrea en sait clairement plus que moi sur mes chevaux et leur comportement au quotidien. Elle connaît tout par cœur.”

Cette interview est à (re)découvrir en intégralité ici : Partie 1, Partie 2 et Partie 3.

Marlon Mòdolo Zanotelli et son fidèle VDL Edgar M ont également remporté une belle épreuve, début décembre, au CHI de Genève. © Mélina Massias

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Tiffany Foster : talent, fraîcheur et spontanéité 

Difficile de faire plus spontané que Tiffany Foster. Au sortir de la deuxième épreuve qualificative des Mondiaux de Herning, la volubile amazone ne cachait pas son émotion, décrivant tout l’amour qu’elle porte à son puissant Figor, qui l’accompagnait pour l’échéance danoise. Deuxième meilleure cavalière du championnat, duquel elle a pris la douzième place individuelle, alors même qu’elle atteignait la finale individuelle d’une telle échéance pour la première fois de sa carrière. “Je suis vraiment contente. Il s’agissait du premier championnat auquel je participais avec Figor, et c’était aussi sa première expérience sur un tel format. Je n’avais plus pris part à un championnat depuis Rio. J’ai été un peu en retrait en raison de quelques blessures de mes chevaux, du Covid et de plein de choses. Lorsque je suis arrivée à Herning, je me suis demandé à quand remontait la dernière fois que j’avais sauté une échéance majeure. Et cela datait de 2016 ! Je suis très heureuse du comportement de Figor. Par le passé, lors des championnats majeurs, j’ai toujours monté des chevaux, à part Victor, qui avaient beaucoup d’expérience. C’était la première fois que j’emmenais un cheval que j’ai en partie formé sur un tel événement. Notre résultat me fait très plaisir”, déclarait-t-elle alors. En 2022, la souriante Canadienne a également atteint le rang de meilleure cavalière du monde, l’un de ses objectifs. L’occasion de retracer son parcours, fait de travail et de passion. “Comme nous n’avions pas beaucoup d’argent, ma mère a commencé à se demander comment nous allions pouvoir payer des cours d’équitation. Quand j’ai eu huit ans, j’ai commencé à tourner dans des pubs pour des jouets de petite fille. J’en ai fait environ trente-cinq. En fin de compte, je paye moi-même pour mon sport depuis que j’ai huit ans”, s’amuse aujourd’hui la souriante pilote.

Cette interview est à (re)lire en intégralité ici : Partie 1, Partie 2.

La joie de Tiffany Foster en fin de parcours avec Figor, aux Mondiaux de Herning. © Sportfot

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Philippe Léoni ou le retour d’un compétiteur qui ne fait pas les choses à moitié

À soixante-trois ans, Philippe Léoni a tout d’un jeune homme. L’homme d'affaires français, qui vit toujours à mille à l’heure, s’est relancé, voilà une petite poignée d’années, le défi de retrouver le haut niveau. Pari plus que gagnant, comme en témoigne sa saison 2022. Médaille de bronze aux championnats de France Pro Elite de Fontainebleau, multiples classements en Grands Prix 4*, belles performances au niveau supérieur, retour sous la veste bleue de l’équipe de France ; la liste est longue. “Cette saison a été particulièrement importante et charnière pour moi. J’ai fait l’acquisition de Miss Marie fin 2021. J’avais également Uhlan, un très bon cheval que je monte toujours. Nous avons été dans une construction très dynamique et avons effectué une très bonne préparation. J’ai débuté l’année à Oliva, avec tous les chevaux. Tout s’est très bien passé, puis nous sommes allés à Arezzo, où est organisé un très beau concours. Là-bas, Miss Marie s’est classée cinquième du Grand Prix. Je sentais qu’elle était en train de passer un cap, tout comme moi. Ensuite, les championnats de France ont été vraiment déterminants. J’ai été médaillé de bronze, après avoir remporté la finale, ex aequo avec Pénélope. Derrière, nous avons enchaîné, en disputant nos premiers 5* et en obtenant plusieurs classements. Uhlan a aussi été très présent aux côtés de Miss, puisqu’il termine quatrième du Grand Prix du CSIO 3* de Madrid. J’ai vécu une saison de rêve”, résumait-il, à Equita Lyon, lors de cet entretien. Outre son retour fracassant, ce père de famille éminemment sympathique a également évoqué de grands sujets, à l’image de l’écologie, ou bien encore du bien-être animal.

Cette interview est à retrouver ici : Partie 1, Partie 2, Partie 3.

Philippe Léoni à La Baule avec Miss Marie van't Winnenhof. © Mélina Massias

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Photo à la Une : Philippe Léoni, Tiffany Foster et Marlon Mòdolo Zanotelli. © Mélina Massias.