Sous le soleil espagnol, le CSIO 5* de Barcelone, hôte de la première finale de la Ligue des nations Longines, circuit nouvellement lancé par la Fédération équestre internationale en début d’année, a tenu toutes ses promesses. Entre un Grand Prix aux lettres de noblesse retrouvées et une finale par équipe pleine de suspense, le sport était au centre du jeu. Focus sur quelques performances et autres moments de cet événement incontournable de la saison extérieure.
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© Sportfot
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S'il s'était déjà révélé au plus haut niveau l'été dernier, contribuant à la qualification olympique de l'Espagne lors des Européens de Milan, le petit Tornado VS a ébloui le Real Polo Club de Barcelone le week-end dernier. Fils de Toulon et petit-fils de Contender, le bai est né chez Vanessa Schockemöhle, fille d'Alwin et nièce de Paul. Si sa lignée maternelle n'est sans doute pas plus célèbre du Holstein, livre de race auquel le hongre de treize ans appartient, elle monte clairement en puissance, notamment grâce aux prometteurs EIC*Anton SBK et Empire SBK. À Barcelone, Tornado VS s'est montré impérial, se classant troisième du Grand Prix et signant l'un des quatre doubles sans-faute de la finale de la Ligue des nations Longines. Il est le seul à avoir réussi à ne pas renverser de barres dans les deux épreuves phares du CSIO espagnol. © Dirk Caremans / Hippo Foto
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S'il a concédé une faute dans le Grand Prix du CSIO 5* de Barcelone, le charismatique et très observé United Touch S a littéralement survolé les deux manches de la Ligue des nations, dimanche, sous la selle de Richard Vogel. Ce dernier a d'ailleurs salué le rôle clef que joue sa groom, la Scandinave Felicia Wallin. Une belle histoire pour la jeune femme, qui avait repéré l'étalon quelques années plus tôt, alors qu'elle cherchait un étalon pour sa jument ! Le hasard de la vie fait parfois bien les choses. © Sportfot
Les années passent, mais le formidable Beauville ne semble pas souffrir du poids des années. Bien au contraire ! Sous la selle de Maikel van der Vleuten, ce véritable métronome, formé en France par Xavier Hazebroucq, J Sebastien Ochin et Maxime Rius, enchaîne les sans-faute. Double médaillé de bronze olympique, le fils de Bustique est assurément l'un des plus grands de sa génération. © Sportfot
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Que dire de Legacy, née Chavantele chez Romain Rotty ? Depuis douze mois, la complice de Daniel Coyle crève l'écran. Brillante à Paris jusqu'à la finale individuelle, la baie s'est baladée à Barcelone dans la finale de la Ligue des nations. © Sportfot
Les grooms de l'équipe allemande, lauréate de la finale de la Ligue des nations Longines, ont aussi eu le droit de monter sur le podium. Un clin d'œil et une récompense bien mérités pour ces petites mains de l'ombre si importante dans la performance des couples cavalier-cheval. © Leanjo de Koster / FEI
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Barcelone a marqué le grand retour en compétition du champion olympique Checker 47, ici en compagnie de sa groom, Sofie Karlsson. © Sportfot
Christian Kukuk ne laisse aucun détail au hasard, à cheval comme à pied ! © Sportfot
Malheureux à Paris après la finale par équipe des Jeux olympiques, Otto Becker était un chef d'équipe aux anges dans la capitale catalane. © Dirk Caremans / Hippo Foto
Troisième de la finale collective, la Suède a également brillé en individuel par l'intermédiaire de Rolf-Göran Bengtsson et Zuccero, son fils du Selle Français Quamikase des Forêts, deuxième du Grand Prix CSIO 5*. © Sportfot
Au coude à coude avec l'Allemagne, les Pays-Bas ont finalement obtenu la deuxième place, dimanche, à Barcelone. Au premier tour, Lars Kersten et son génial Funky Fred Marienshof, fils de Fantomas de Muze, ont signé une prestation parfaite. © Dirk Caremans / Hippo Foto
Et l'affixe Marienshof semble avoir de belles heures devant lui, entre Funky Fred et le prometteur Chuck, neuf ans et fils de Colestus. © Sportfot
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Côté Irlande, Daniel Coyle et Legacy n'ont pas été les seuls à se démarquer. Michael Pender et HHS Calais ont impressionné, en s'offrant le Grand Prix, au terme d'un barrage impeccable et ultra rapide. © Sportfot
Un autre des grands artisan de la réussite de cette finale barcelonaise, placée pour la première fois sous les couleurs de la Ligue des nations Longines : Santiago Varela. Le chef de piste espagnol, salué unanimement pour son travail opéré en binôme avec Grégory Bodo à Versailles, a de nouveau proposé des parcours exigeants et bien dosés. © Dirk Caremans / Hippo Foto
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Retour à Barcelone neuf ans plus tard pour Lucy Davis, qui a retrouvé la veste rouge de l'équipe américaine cet été, aux côtés de Ben 431, vainqueur du Grand Prix Rolex d'Aix-la-Chapelle en 2022 avec Gerrit Nieberg. © Sportfot
Troisième du Grand Prix CSIO 5* de Hickstead, cinquième de celui de Calgary et désormais sixième de celui de Barcelone. Medoc de Toxandria, une autre des pépites de l'élevage de Werner Dierckx, marche sur l'eau avec son cavalier, le Britannique Tim Gredley, qui ne doit pas regretter son retour au plus haut niveau en saut d'obstacles, qu'il évoquait dans les colonnes de Studforlife l'an dernier ! © Sportfot
Géraldine Straumann et Long John Silver 3 continuent de prendre leurs marques à 1,60m. La jeune Suissesse et son puissant gris ont pris part au Grand Prix CSIO 5* de Barcelone, concédant douze points, dont quatre pour temps dépassés. Le duo s'était notamment classé onzième à Stockholm en juin et ne disputait là que son quatrième Grand Prix 5* ensemble. © Sportfot
L'attachant étalon Espri du Figuier, né chez Thierry Fruchet et fier représentant des couleurs de l'Anglo-arabe sous la selle du Bordelais Olivier Robert, semble déjà prêt pour les prochains défis qui l'attendent, et peut-être même pour l'édition 2025 du CSIO 5* de Barcelone ! © Sportfot
Photo à la Une : Le génial Tornado VS a été le cheval le plus remarquable du CSIO 5* de Barcelone, n'ayant pas renversé la moindre barre dans les deux épreuves majeures du week-end avec son cavalier, Armando Trapote ! © Dirk Caremans / Hippo Foto
