2ème Longines Hong-Kong Masters
Pieter Devos.
Pieter Devos : « Je suis fatigué ! Non, sérieusement, c'est magnifique ici. C'est un magnifique concours et je suis très heureux d'y avoir été invité. J'espère que je pourrai y revenir car j'ai beaucoup aimé et je trouve que c'est vraiment un super concept. Sportivement, c'est toujours la même chose : il y a des concours où tout va et d'autres où il manque toujours un petit quelque chose et c'est un peu ce qui s'est passé pour moi. Malheureusement, c'est un peu loin de la maison. Souvent lorsque tu quittes le concours, deux ou trois heures après, tu es à la maison… maintenant, ça prend un peu de temps pour rentrer. J'avais un peu peur pour le voyage avec Dream car c'était la première fois qu'il prenait l'avion. Il était un peu malade en arrivant et j'étais un peu inquiet mais finalement, il a très bien sauté. J'étais très vite lors du Speed Challenge mais il est tombe dans le virage. C'est une connerie, c'est comme ça. Le second jour, il fait une petite faute sur l'avant dernier dans la grosse épreuve et dimanche, il est 8 ème de l'épreuve ranking.
Candy a très bien sauté en étant troisième le premier jour sans forcer et ce dimanche, c'est un peu dommage car ce n'était pas vraiment un Grand Prix pour elle. C'était super bien construit, Luc Musette a fait un très bon travail durant tout le week-end… mais il fallait tenir dans toutes les lignes lors du Grand Prix avec Candy, à l'intérieur, il faut parfois que je réussisse à enlever une foulée mais ici, ce n'était pas possible donc toutes les lignes étaient très courtes pour moi.
C'était donc difficile pour moi d'être dans le rythme, j'ai voulu quand même être dans une bonne cadence mais avec ça, je me suis retrouvé un peu près de l'oxer et je fais une faute là. Après, je cours pour le temps pour tenter de faire partie de la seconde manche. A la fin, je suis content car le chronomètre était vraiment bon pour elle, car ce n'est pas si facile pour elle d'être aussi rapide.
Nous avons vraiment eu de la malchance car j'ai eu beau regarder plusieurs fois la vidéo, la seconde faute est vraiment une toute petite touchette, alors qu'elle n'avait rien effleuré d'autre, mais c'est comme ça. C'est le sport et la semaine prochaine, c'est un autre concours. Je trouve que mes chevaux ont très bien sauté… c'est juste que le résultat n'est pas là ! »
Hong-Kong, c'est une ville pour Pieter Devos, quand on y voit l'activité qu'il y a, le business… vous avez vite dû trouver vos marques ?
P. D. : « Oui, évidemment. Quand on voit l'activité qu'il y a ici, c'est un autre monde que ce qu'il y a chez nous, en Europe. Ici, je pense qu'il y a beaucoup d'opportunités à saisir pour le futur, à tout point de vue. Comme tout le monde le dit, la Chine va encore prospérer. Quand vous venez ici, que vous allez dans la ville et que vous parlez avec les gens, vous sentez cela aussi. Ça correspond à l'impression que j'en avais et la ville est quand même très impressionnante. J'aime bien être tranquille chez moi au calme avec un beau paysage mais j'adore aussi une fois le stress de la ville, tous ces gens qui courent… c'est magnifique ! »
Et en plus, ils mangent beaucoup de fruits !
P.D. : « J'espère ! C'est vraiment une très bonne et belle expérience… puis je dois avouer qu'en descendant de l'avion, j'avais un rendez-vous et il n'est pas impossible que cela débouche sur quelque chose de concret et que l'on exporte prochainement des fruits vers ici. »
Tout cela, c'est grâce à Calgary ?
P.D. : « Je pense que Calgary m'a ouvert beaucoup de portes, peut-être celles d'Hong-Kong également. Ce qui est sûr, c'est que grâce à Calgary, j'ai pu monter d'autres beaux concours pendant l'hiver et j'y ai fait quelques bons résultats. L'an dernier à cette époque-ci, j'étais aux alentours de la 170 ème place mondiale et aujourd'hui, je suis 45 ème ! Calgary a donné un coup de fouet à ma carrière, mais j'ai surtout effectué une très belle saison. Je suis également très heureux car j'ai commencé tout à zéro, je n'ai pas une famille derrière moi qui est très connue dans les chevaux. Il faut se faire un nom et à ce titre, la victoire à Calgary est importante. Elle m'a donné beaucoup de crédit et de reconnaissance. Je sens aujourd'hui que cette victoire était importante pour pouvoir faire d'autres choses, cela m'a donné beaucoup aidé. »
Ici, à Hong-Kong, on a aussi vu Pieter Devos dispenser un clinique. Belle expérience aussi finalement ?
P.D. : « Oui, je trouve. Honnêtement, ce n'est que la seconde fois que j'en donne un après une première expérience au BWP. Ici, lorsqu'on m'a demandé cela, j'ai d'abord décliné car il y a tellement de super cavaliers qui étaient présents que je ne trouvais pas que c'était ma place… mais finalement, j'ai accepté. Je n'ai pas fait de préparation spéciale pour cela, mais j'ai vraiment voulu m'adapter aux élèves et j'ai eu de très bonnes réactions alors oui, c'est une belle expérience, très positive pour moi. »
Maintenant, le retour en Belgique ?
P.D. : « Je pense que ça va être très long ! C'est déjà très long lorsque tu rentres de Calgary avec une victoire alors imaginons ic … Maintenant, un voyage comme celui-ci a aussi des avantages : j'ai éteint mon téléphone chaque nuit, à cause du décalage horaire, et finalement, j'ai pu me concentrer exclusivement sur mes chevaux et mes parcours.
Ça me permet aussi de me montrer que mes autres activités ne me gênent pas durant les autres concours puisqu'ici, j'ai quand même fait des parcours avec une faute.
Ça peut arriver aussi et ça n'a rien avoir avec la concentration et tout cela. Je compte donc vraiment continuer mes deux activités en parallèle, comme je le fais actuellement. La semaine prochaine, c'est déjà un autre concours deux étoiles en Belgique, puis j'ai également l'opportunité d'aller à Doha avec Candy, avant de lui accorder quelques semaines de repos, alors que Dream va avoir un peu de repos à partir de maintenant… puis la saison extérieure sera bientôt là. »
Pieter Devos.
Alors qu'il vient de fêter ses 28 ans, Pieter Devos passe un nouveau palier. Vainqueur du mythique Grand Prix de Calgary, ainsi que trois autres Grand Prix et deux coupes des nations en 2013, le jeune homme - également passionné par le commerce des fruits au sein de la société familiale - a déjà remporté un Grand Prix en 2014 et accumulé de nombreux classements. Actuellement 45 ème au ranking mondial, il a ainsi intégré l'élite des cavaliers ces derniers mois et a pu profiter d'une première expérience concluante à Hong-Kong : troisième avec Candy dès la première épreuve, jument avec laquelle il sera encore 8 ème le lendemain, avant de signer une 8 ème place avec son camarade d'écurie, Dream of India Greenfield, le dimanche.
Comment avez-vous vécu cette première expérience ?
Pieter Devos : « Je suis fatigué ! Non, sérieusement, c'est magnifique ici. C'est un magnifique concours et je suis très heureux d'y avoir été invité. J'espère que je pourrai y revenir car j'ai beaucoup aimé et je trouve que c'est vraiment un super concept. Sportivement, c'est toujours la même chose : il y a des concours où tout va et d'autres où il manque toujours un petit quelque chose et c'est un peu ce qui s'est passé pour moi. Malheureusement, c'est un peu loin de la maison. Souvent lorsque tu quittes le concours, deux ou trois heures après, tu es à la maison… maintenant, ça prend un peu de temps pour rentrer. J'avais un peu peur pour le voyage avec Dream car c'était la première fois qu'il prenait l'avion. Il était un peu malade en arrivant et j'étais un peu inquiet mais finalement, il a très bien sauté. J'étais très vite lors du Speed Challenge mais il est tombe dans le virage. C'est une connerie, c'est comme ça. Le second jour, il fait une petite faute sur l'avant dernier dans la grosse épreuve et dimanche, il est 8 ème de l'épreuve ranking.
Candy a très bien sauté en étant troisième le premier jour sans forcer et ce dimanche, c'est un peu dommage car ce n'était pas vraiment un Grand Prix pour elle. C'était super bien construit, Luc Musette a fait un très bon travail durant tout le week-end… mais il fallait tenir dans toutes les lignes lors du Grand Prix avec Candy, à l'intérieur, il faut parfois que je réussisse à enlever une foulée mais ici, ce n'était pas possible donc toutes les lignes étaient très courtes pour moi.
C'était donc difficile pour moi d'être dans le rythme, j'ai voulu quand même être dans une bonne cadence mais avec ça, je me suis retrouvé un peu près de l'oxer et je fais une faute là. Après, je cours pour le temps pour tenter de faire partie de la seconde manche. A la fin, je suis content car le chronomètre était vraiment bon pour elle, car ce n'est pas si facile pour elle d'être aussi rapide.
Nous avons vraiment eu de la malchance car j'ai eu beau regarder plusieurs fois la vidéo, la seconde faute est vraiment une toute petite touchette, alors qu'elle n'avait rien effleuré d'autre, mais c'est comme ça. C'est le sport et la semaine prochaine, c'est un autre concours. Je trouve que mes chevaux ont très bien sauté… c'est juste que le résultat n'est pas là ! »
Hong-Kong, c'est une ville pour Pieter Devos, quand on y voit l'activité qu'il y a, le business… vous avez vite dû trouver vos marques ?
P. D. : « Oui, évidemment. Quand on voit l'activité qu'il y a ici, c'est un autre monde que ce qu'il y a chez nous, en Europe. Ici, je pense qu'il y a beaucoup d'opportunités à saisir pour le futur, à tout point de vue. Comme tout le monde le dit, la Chine va encore prospérer. Quand vous venez ici, que vous allez dans la ville et que vous parlez avec les gens, vous sentez cela aussi. Ça correspond à l'impression que j'en avais et la ville est quand même très impressionnante. J'aime bien être tranquille chez moi au calme avec un beau paysage mais j'adore aussi une fois le stress de la ville, tous ces gens qui courent… c'est magnifique ! »
Et en plus, ils mangent beaucoup de fruits !
P.D. : « J'espère ! C'est vraiment une très bonne et belle expérience… puis je dois avouer qu'en descendant de l'avion, j'avais un rendez-vous et il n'est pas impossible que cela débouche sur quelque chose de concret et que l'on exporte prochainement des fruits vers ici. »
Tout cela, c'est grâce à Calgary ?
P.D. : « Je pense que Calgary m'a ouvert beaucoup de portes, peut-être celles d'Hong-Kong également. Ce qui est sûr, c'est que grâce à Calgary, j'ai pu monter d'autres beaux concours pendant l'hiver et j'y ai fait quelques bons résultats. L'an dernier à cette époque-ci, j'étais aux alentours de la 170 ème place mondiale et aujourd'hui, je suis 45 ème ! Calgary a donné un coup de fouet à ma carrière, mais j'ai surtout effectué une très belle saison. Je suis également très heureux car j'ai commencé tout à zéro, je n'ai pas une famille derrière moi qui est très connue dans les chevaux. Il faut se faire un nom et à ce titre, la victoire à Calgary est importante. Elle m'a donné beaucoup de crédit et de reconnaissance. Je sens aujourd'hui que cette victoire était importante pour pouvoir faire d'autres choses, cela m'a donné beaucoup aidé. »
Ici, à Hong-Kong, on a aussi vu Pieter Devos dispenser un clinique. Belle expérience aussi finalement ?
P.D. : « Oui, je trouve. Honnêtement, ce n'est que la seconde fois que j'en donne un après une première expérience au BWP. Ici, lorsqu'on m'a demandé cela, j'ai d'abord décliné car il y a tellement de super cavaliers qui étaient présents que je ne trouvais pas que c'était ma place… mais finalement, j'ai accepté. Je n'ai pas fait de préparation spéciale pour cela, mais j'ai vraiment voulu m'adapter aux élèves et j'ai eu de très bonnes réactions alors oui, c'est une belle expérience, très positive pour moi. »
Maintenant, le retour en Belgique ?
P.D. : « Je pense que ça va être très long ! C'est déjà très long lorsque tu rentres de Calgary avec une victoire alors imaginons ic … Maintenant, un voyage comme celui-ci a aussi des avantages : j'ai éteint mon téléphone chaque nuit, à cause du décalage horaire, et finalement, j'ai pu me concentrer exclusivement sur mes chevaux et mes parcours.
Ça me permet aussi de me montrer que mes autres activités ne me gênent pas durant les autres concours puisqu'ici, j'ai quand même fait des parcours avec une faute.
Ça peut arriver aussi et ça n'a rien avoir avec la concentration et tout cela. Je compte donc vraiment continuer mes deux activités en parallèle, comme je le fais actuellement. La semaine prochaine, c'est déjà un autre concours deux étoiles en Belgique, puis j'ai également l'opportunité d'aller à Doha avec Candy, avant de lui accorder quelques semaines de repos, alors que Dream va avoir un peu de repos à partir de maintenant… puis la saison extérieure sera bientôt là. »