“On n’avait plus vu un couple aussi attachant et magique que celui formé par Scott Brash et Folie depuis longtemps”, Marc Dilasser (2/2)

Visionnaire s’il en est, Jacques Gouin a fait naître, il y a dix ans, une véritable vedette. À plus de mille deux cents kilomètres de ses terres natales, la bien nommée Folie de Nantuel est entrée dans le cœur de milliers de passionnés en brillant lors des championnats d’Europe de La Corogne, la semaine du quatre-vingt-huitième anniversaire de son naisseur. Sous la selle de Scott Brash, la Selle Français s’est offert deux médailles d’argent après un championnat et des parcours mémorables, où son tempérament de lionne et son immense talent ont marqué les esprits. Fille de Luidam et Thara Nantuel, dont la jeune production n’en est qu’à ses premières fulgurances, l’alezane semble être née sous une bonne étoile. Repérée à deux ans par Marc Dilasser, qui l’a chérie pendant cinq années avant de la céder à Shane Breen, qui a permis sa rencontre avec son cavalier actuel, Folie a connu le parcours parfait pour pouvoir exprimer l’étendue de son talent. Marie-Laure Deuquet, qui a pris la suite de son père à l’élevage de Nantuel avec ses deux fils - Arthur et Eliott -, Marc Dilasser et Shane Breen reviennent sur l’avènement d’un phénomène aussi atypique qu’attachant.
La première partie de ce portrait est à (re)lire ici.
Débarquée dans ses nouvelles écuries en toute fin d’année 2022 comme un cadeau de Noël, Folie de Nantuel ne restera que peu de temps aux côtés de Shane Breen, qui a toutefois pu profiter du talent de sa Selle Français à l’occasion de quelques parcours nationaux. Au début du printemps, la fille de Luidam rejoint Scott Brash, installé à quelques minutes d’Hickstead, où évolue son ami Shane Breen. Pourtant, au départ, ce n’est pas une évidence et l’Ecossais, comme beaucoup d’autres avant lui, nourrit quelques réserves. “J’ai toujours cru que Folie était une jument fantastique. Je l’avais vue à Fontainebleau lorsqu’elle avait sept ans. Je l’avais déjà beaucoup aimée, mais je m’interrogeais sur ses moyens et sa technique”, avouait l’ancien numéro un mondial en début d’année dans les colonnes de Studforlife. “Finalement, la vie est plutôt bien faite et débouche parfois sur des situations amusantes. Alors que je pouvais penser que des éléments l’empêcheraient de passer d’une très bonne à une excellente jument, Folie est quand même arrivée sous ma selle quelque temps plus tard.” Et moins d’un an et demi après, la lionne Folie n’aurait pas pu mieux effacer ces doutes qu’en décrochant deux médailles d’argent européennes ! “Lorsque j’avais discuté avec Scott, il se demandait si elle avait les moyens pour devenir une star de 5* et une jument de championnats. J’ai toujours pensé qu’elle les avait, parce qu’elle avait un cœur et une volonté exceptionnels. Mais il fallait former un couple avec Folie et je crois que Scott a trouvé un très bon système pour elle. Ils se font confiance mutuellement et se battent l’un pour l’autre”, souligne Shane Breen.
Scott Brash et Hello*Folie de Nantuel sur la sortie du fameux triple abordé sans distance et avec une seule rêne lors de la première manche de la Coupe des nations des championnats d'Europe Longines de La Corogne. © Dirk Caremans / Hippo Foto
“Folie n’est pas la jument de tout le monde, et elle est au meilleur endroit pour elle”, Marie-Laure Deuquet
Après l’avoir eue à l’essai plusieurs mois, Scott Brash prend une décision qu’il ne regrettera pas de si tôt : celle d’acheter Folie de Nantuel, devenue Hello Folie. “J’avais dit à Scott qu’il devait acheter Folie, qu’elle était taillée pour lui. Mais ses propriétaires étaient à la recherche d’un cheval prêt pour les Jeux olympiques l’année suivante. Alors, je lui avais répondu que je ne savais pas s’il ferait les Jeux avec elle, mais qu’elle était faite pour lui. Scott est un tel homme de cheval, tellement précis : il est l’un des meilleurs cavaliers de la planète. Et il fallait un cavalier comme lui pour permettre à Folie de s’exprimer comme elle le fait aujourd’hui”, glisse Marc Dilasser. Très progressivement, Scott Brash continue de découvrir sa nouvelle pépite et lui donne de l’expérience sur des épreuves intermédiaires. Après sa première apparition à 1,55m, en avril 2024 à Fontainebleau, gratifiée d’une onzième place après un sans-faute en première manche, Folie disparaît des pistes de compétition jusqu’en novembre suivant. De retour, l’alezane remonte en puissance au cours de l’hiver et s’aligne au départ du premier Grand Prix 5* de sa carrière en janvier 2025, à Doha… et s’impose ! “Le fait que Folie remporte le premier Grand Prix 5* auquel elle participait a été assez incroyable ! Depuis que j’ai commencé à travailler avec elle, je l’adore. Elle est formidable. Elle a un mental incroyable. Elle donne l’impression qu’elle irait au feu pour son cavalier. Elle a le courage d’un lion et, à mesure qu’elle a pris confiance, a gagné en moyens. Nous nous faisons confiance et les choses se mettent en place entre nous. Je pense qu’un avenir brillant l’attend”, prédisait le double champion olympique par équipe en mars dernier. Comme une prémonition, son sentiment est devenu réalité cet été.
En un peu plus de deux ans, Scott Brash et Hello*Folie de Nantuel ont bondi jusqu'à être doublement sacrés vice-champions d'Europe. © Marie Lacombe
Après un nouveau Grand Prix 5* bouclé avec une faute à Doha, la Selle Français a fait quelques parcours moins hauts, avant de se présenter à La Baule, pour son premier CSIO 5*. Un parcours à quatre points et un sans-faute dans la Coupe, puis une excellente cinquième place dans le Grand Prix ont suffi à décider son cavalier de la choisir pour l’accompagner aux championnats d’Europe de La Corogne, alors qu’il ne manquait pas d’options. “Le fait que Folie soit présente aux championnats d’Europe était déjà une belle satisfaction pour nous. Nous n’avions pas imaginé que cela puisse être le plan de Scott Brash”, confie Marie-Laure Deuquet. “Nous avions vu Folie à La Baule, où elle était très bien et s’était classée dans le Grand Prix. En la voyant engagée aux championnats d’Europe, nous nous sommes dit que Scott Brash croyait vraiment en elle ! Sur place, nous avons évidemment été très attentifs à tous ses parcours. Le premier jour, la Chasse s’est bien passée, mais le parcours n’était pas encore très haut. En revanche, le lendemain, lorsque Scott Brash a perdu une rêne devant le triple et que Folie s’est retrouvée à faire un petit pied à l’entrée, avec deux oxers pour sortir de la combinaison, nous avons vu qu’elle en avait sous la caisse ! Les gens pouvaient lui reprocher ses moyens, ou être sceptique en raison de son geste des antérieurs, mais avec le travail, elle a su compenser ce qui pouvait être son petit défaut. Son énergie et son respect font le reste. À La Corogne, elle a prouvé qu’elle avait les moyens nécessaires pour être une jument de niveau européen, pour ne pas dire mondial. Lors de cet incident devant le triple, je pensais que Scott Brash allait tourner, mais il a continué ! Cela prouve bien quel couple incroyable il forme avec Folie. Ils ont une confiance mutuelle extraordinaire. Nous sommes vraiment très heureux qu’elle soit tombée dans cette écurie et qu’elle soit montée par un tel pilote, l’un des meilleurs du monde. Folie n’est pas la jument de tout le monde, et elle est au meilleur endroit pour elle. Elle a été très bien formée chez Marc Dilasser, puis Shane Breen a tout de suite eu l’idée de la confier à Scott Brash : c’est vraiment une belle histoire.”
Sous les yeux de la famille Deuquet, Hello*Folie de Nantuel a bouclé avec brio sa première Coupe des nations et son premier Grand Prix 5* sur le sol européen. © Mélina Massias
Et Marc Dilasser d’ajouter : “Toutes les personnes qui ont croisé la route de Folie ont eu de la chance. La famille Gouin-Deuquet l’a fait naître, puis a obtenu une pouliche de son premier transfert d’embryon. J’ai vécu de super moments avec elle, et nous avons aussi eu des poulains, dont Loveur de Startup, que j’ai vendu en partie à France Etalons. Beaucoup critiquaient Folie lorsqu’elle était plus jeune, en disant que ce qu’elle faisait n’était pas normal. Aujourd’hui, Loveur saute de la même manière ! Lors du salon des étalons de Saint-Lô, il a participé au Master, le vendredi soir. Alors qu’il sautait de façon normale au paddock, comme me l’a rapporté Manon Geismar, qui le montait pour l’occasion, il a fait le show en piste, en sentant la ferveur et l’ambiance qui régnait. Cette année, il n’a pas fait de compétition car il a fait la monte et Michel Guiot et moi ne voulions pas qu’il fasse les deux. Cela fait trop. Nous allons essayer de suivre le même système qu’avec Folie, qui est très peu sortie à quatre et cinq ans. Cela lui a très bien réussi. Il fera peut-être quelques épreuves du New Tour cet hiver, mais fera encore la monte en frais à cinq ans, sans concourir. Il débutera la compétition à six ans, et nous allons essayer d’écrire une deuxième fois l’histoire avec lui. Folie est tellement brillante qu’elle a fini par trouver une solution pour sécuriser ses sauts. On me demande souvent si je pensais qu’elle aurait pu faire ce qu’elle a fait la semaine dernière : je l’ai toujours pensée exceptionnelle. Mais avant La Baule, même Scott ne savait pas si elle serait capable d’être double médaillée d’argent aux championnats d’Europe à dix ans. Finalement, elle a sauté avec tellement de facilité à La Baule qu’il l’a engagée à La Corogne, sans doute dans un premier temps pour lui donner de l’expérience et l’endurcir pour l’avenir, avec les Mondiaux de l’an prochain en ligne de mire.”
À La Baule, la fille de Luidam a vu sa saison prendre un nouveau tournant, qui l'a propulsée jusqu'aux championnats d'Europe de La Corogne. © Mélina Massias
Un costume de vedette taillé sur-mesure
En Espagne, Folie s’est érigée en véritable vedette, fédérant autour d’elle tout un fan club, si bien qu’un compte instagram dédiée à son œuvre a vu le jour ! “Depuis les championnats d’Europe, tout le monde ne parle que d’elle. Et à juste titre !”, reprend Marc Dilasser. “Le podium individuel était, en plus, absolument génial : Folie était entourée de deux étalons très charismatiques, United Touch S et Ermitage Kalone, qui sont chacun dans un moule différent, mais très scolaires dans ce qu’ils font. Et, entre eux, il y a cette ponette qui fait des facéties, qui change tout le temps les distances de Scott, part à droite, à gauche, met un grand coup de tête, lui prend les rênes, etc. On n’avait plus vu un couple comme celui-ci, aussi attachant, aussi magique, depuis longtemps. Ce championnat a été un parcours d’équilibriste du début à la fin, entre un cavalier et une jument qui se sont trouvés et se sont battus ensemble pour aller décrocher ces deux médailles. Je ne suis pas objectif lorsque je parle de Folie, car c’est une jument que je porte dans mon cœur, mais c’était beau. C’est aussi ce que l’on aime dans notre sport : que tout ne soit pas toujours cadré, stéréotypé. Les chevaux restent des animaux, et lorsqu’on en voit un s’exprimer avec autant de… folie, c’est génial ! Scott la monte de manière brillante, en filet simple alors qu’elle tire énormément. Mais, s’il lui fermait son angle de nuque, elle ne pourrait plus se servir de son encolure et sauter comme elle le fait. Si elle était contrainte, elle se mettrait en colère. Il arrive vraiment à composer et je trouve que ce qu’ils proposent tous les deux est cousu de fil d’or.”
En cinq parcours, Scott Brash et Hello Folie sont devenu le couple du moment, de véritables coqueluches pour le public ! © Marie Lacombe
De Jessica Kürten, tombée sous le charme de cette petite bombe pas comme les autres, aux réseaux sociaux, en effervescence après ces parcours plus fous les uns que les autres, Folie de Nantuel est entrée dans le cœur des gens, et pour de bon. “Folie est tellement atypique qu’elle a conquis tout le public. À l’arrivée, cette ponette se retrouve entre les deux monstres sacrés du moment, United Touch S et Ermitage Kalone, deux grands étalons eux aussi incroyables. Ce sont deux extraterrestres, et Folie joue les trublions entre eux deux. À l’heure où l’on dit qu’il faut de grands chevaux pétris de moyens, Folie rebat les cartes. Son énergie et sa générosité font la différence. Et c’est la qualité de nos Selle Français : peu de chevaux étrangers sont dans le même registre que Folie, qui utilise tout son génie. Nous avons une chance inouïe qu’elle soit tombée sur Scott Brash ; je pense que personne n’aurait pu mieux la mettre en valeur que lui. Dans d’autres écuries, elle n’aurait peut-être pas fait ce qu’elle a fait la semaine dernière”, estime Marie-Laure Deuquet.
"Nous avons eu une chance inouïe que Folie soit tombée sur Scott Brash", reconnait Marie-Laure Deuquet. © Marie Lacombe
“Je pense que le public aime les chevaux et les couples qui sortent du lot. Folie se démarque car elle n’est pas une grande jument très chic. Elle est magnifique en étant elle-même, et sa mentalité et sa force de caractère font d’elle une championne. Je pensais que ces championnats d’Europe arrivaient peut-être un peu tôt, mais Scott est un grand homme de cheval et sait quand ses chevaux sont prêts. Di Lampard fait confiance à Scott, et Scott croit en ses chevaux. Peu importe lequel il choisit de monter en championnat, il performe généralement de manière fantastique. Il savait que Folie avait la détermination et les capacités de réussir cinq parcours extraordinaires. Tout le mérite leur revient à tous les deux. Ils ont noué une relation qui fonctionne extrêmement bien. Il faut comprendre Folie, car elle déborde d’énergie et de puissance. Elle n’est pas facile à monter, mais Scott fait un travail remarquable avec elle. Les regarder est juste incroyable, même lorsqu’ils se retrouvent en difficulté comme lors du deuxième jour aux Européens. Mon dieu, cette jument n’abandonne jamais ! Elle est juste fabuleuse”, encense Shane Breen.
Désormais relégué au rang d'observateur - et de fan - depuis le banc de touche, l’Irlandais regrette-t-il d’avoir laissé partir cette crack de ses écuries ? “Oui, car j’aurais évidemment adoré gagner ce que Scott a gagné avec elle, mais non, car je pense que Scott et Folie forment un couple formidable, et ils le prouvent semaine après semaine. J’ai toujours cru que Folie avait les ingrédients nécessaires pour réaliser de grandes choses. Et c’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui. On voit ce courage, cet esprit de battante et sa singularité, qui la rendent unique.”
Avec sa petite alezane, Scott Brash a tissé une relation solide, qui leur permet aujourd'hui de performer au plus haut niveau. © Mélina Massias
“Folie a fait étalage de son talent”, Scott Brash
Après un championnat dont il devrait se souvenir longtemps, Scott Brash n’a pas tari d’éloges sur sa star, qui affiche désormais, selon Jumpr, un impressionnant taux de quatre-vingt-deux pour cent de sans-faute à 1,60m et plus, avec neuf parcours parfaits sur onze et jamais plus d’une faute concédée à ce niveau ! Mieux encore, l’alezane lui a offert sa deuxième médaille individuelle en grand championnat, douze ans après la dernière qu’il avait décrochée, aux côtés d’un certain… Hello*Sanctos vh Gravenhof. “Folie est incroyable. Elle a été parfaite, a répondu à toutes les questions et, en tant qu’équipe, nous sommes ravis de son comportement”, a-t-il lâché au micro de Kamel Boudra, le sourire aux lèvres. Et d’ajouter, en conférence de presse : “Folie a montré au monde à quel point elle est talentueuse. J’ai toujours su qu’elle était extraordinaire, mais il y a toujours une différence entre ce que l’on imagine et la réalité. Elle a fait étalage de son talent, ce qui me ravit. Je trouve que Folie a signé un excellent championnat pour une si jeune jument. Elle a beaucoup grandi en quelques jours, et cette expérience lui sera bénéfique à l’avenir.” Désormais, et avant de faire chavirer de nouveaux cœurs, peut-être dès l’été prochain à Aix-la-Chapelle, la belle profitera d’un repos bien mérité. Et nul doute que son cavalier, qui plus est fort bien équipé grâce à plusieurs montures d’exception, chérira son petit trésor comme il se doit.
Deux semaines avant les championnats d'Europe, Folie a pris ses marques sur la mythique piste en herbe d'Aix-la-Chapelle, où se dérouleront les championnats du monde en 2026. © Mélina Massias
Si Folie de Nantuel n’en est qu’à ses premiers exploits, et qu’elle a offert à l’élevage de Nantuel une carte de visite 2.0, l’avenir est déjà en marche. La production de Thara Nantuel, la mère de Folie, reste très jeune, puisqu’après Cobalt (ISO 142, Tobago Chevrier), Candy et Folie, Gaya (Luidam), neuf ans, est la plus âgée de ses dix-sept autres descendants. “Dimanche, mon fils, Arthur, était sixième d’un Grand Prix à 1,45m avec Gaya. Alors qu’on la pensait être une bonne jument pour concourir à 1,35 et 1,40m, elle commence à se classer à 1,45m. On ne sait pas jusqu’où elle va aller ! Elle comme Folie sont des juments qui sont surprenantes, car elles donnent plus qu’on ne peut l’imaginer. Inversement, il y a parfois des chevaux qui semblent avoir tous les moyens et le physique et qui n’atteignent pas le niveau espéré. Nous avons aussi un fils de Thara et Balou du Rouet qui est hors norme. Pour vivre de belles histoires, il faut qu’il y ait l’idée du croisement, le naisseur, la valorisation, qui est assurée par mes fils, puis la bonne écurie et le bon acheteur. Réunir tous les ingrédients n’est pas si facile”, détaille Marie-Laure Deuquet, qui pourra, avec ses fils et son père, continuer à rêver de grands moments grâce aux plus jeunes produits de la matrone Thara… mais pas que. “Nous avons aussi la chance d’avoir Isba, la fille de Folie, que nous gardons comme un vrai joyau. Elle a aussi une qualité incroyable et n’est pas à vendre. Papa m’a toujours appris à conserver les juments. Il a fallu en vendre certaines, bien sûr, mais il n’était pas très heureux de voir partir Folie. Après ses résultats à La Corogne, je lui ai dit que nous avions finalement bien fait de nous séparer d’elle, puisqu’elle participe à la notoriété de l’élevage.” Déjà grand-mère, de Nosy Be de Nantuel (Inshallah de Muze) et Premium du Cordel (Huricane de Champloué), Folie fait aussi le bonheur de son cavalier, qui l’a mariée à un autre crack aux origines françaises : Coquin de Coquerie, alias Hello Vincent. “Tous les poulains de Folie ne seront pas comme elle, mais je suis sûr qu’elle en aura au moins un qui lui ressemblera”, se projette Shane Breen. À n’en pas douter, à l’élevage comme dans le sport, Hello*Folie de Nantuel n’a pas fini de déchaîner les passions.
Isba de Nantuel, la fille la plus âgée de Folie, évolue avec brio sur le circuit des sept ans, sous la selle d'Arthur Deuquet. © Mélina Massias
Indigo de Nantuel, fils de Balou du Rouet et Thara Nantuel, a, lui, remporté ses deux derniers Grands Prix Top 7 et signe une saison remarquable avec Arthur Deuquet. © Mélina Massias
Photo à la Une : Avec sa Hello*Folie de Nantuel, Scott Brash a peut-être retrouvé une star de la trempe de Hello*Sanctos vh Gravenhof. © Marie Lacombe