Ecaussinnes 2016
Pendant deux jours, un magnifique soleil a illuminé les écuries d'Ecaussinnes qui organisaient deux jours pour une nouvelle Master Class. Après les Pessoa père et fils, Maikel van der Vleuten ou encore Grégory Wathelet, c'était au tour de Jean-Maurice Bonneau de s'installer sur la carrière de la famille Ameeuw aux côtés du dresseur Jos Kumps qui a signé son retour à Ecaussinnes depuis quelques mois et qui sera dès la semaine prochaine au centre de notre prochaine interview.
Sélectionneur de l'équipe de France championne du monde à Jerez de la Frontera et coach privé des meilleurs cavaliers mondiaux, Jean-Maurice Bonneau aura vu le temps de deux jours des étoiles briller dans les yeux de nombreux de ses élèves du jour. Très didactique, avec des explications toujours très claires, l'homme n'aura néanmoins pas fait de cadeaux et poussé ses élèves à aller jusqu'au bout des choses.
« Lorsque Fernanda Ameeuw m'a contacté en début d'année, j'ai accepté tout de suite. J'étais même très honoré vu les personnes qui étaient à ma place précédemment. Le tout était juste de trouver une date et finalement, malgré la date tardive, nous avons eu deux journées magnifiques. Nous ne pouvions pas espérer mieux. J'aime aussi pouvoir me mettre à la portée de cavaliers d'autres horizons. J'estime même que c'est de notre devoir d'être accessible à travers notre vécu et de pouvoir transmettre ce que nous avons appris. Je m'imagine à la place des mômes que j'ai eus ces deux jours avec un entraineur qu'ils ont vu à la télévision, aux JO … j'aurais des étoiles plein les yeux aussi. Je pense que c'est un apprentissage gagnant-gagnant.Je connais trop bien notre milieu pour ne pas être quelqu'un d'accessible et je pense que les gens sont heureux de pouvoir dialoguer, de recevoir des conseils ou d'écouter des anecdotes. On ne peut évidemment pas comparer les problématiques entre les cavaliers de haut niveau et les stagiaires que nous avions ici, ce sont des problématiques différentes mais l'objectif est de réussir à emmener les cavaliers durant deux jours vers ce que l'on a décidé sans les déstabiliser, et à leur faire faire des choses que l'on a décidées. La réussite n'est jamais de 100% mais cela aura été très positif et j'ai pris beaucoup de plaisir durant ces deux jours. »