Depuis de nombreuses années, l'aéroport de Liège s'est développé avec comme point fort le transport de frets avant d'accentuer sa spécialisation vers le transport d'animaux, avec les chevaux en point d'orgue. Chaque année, la quantité d'équidés ne fait qu'augmenter avec pas moins de 3000 chevaux ayant transité à Liège en 2015.
Ce trois mai, le monde politique belge et le monde équestre wallon s'était donné rendez-vous à Liège Airport pour l'inauguration de l'hôtel pour chevaux, Horse Inn au moment même où les chevaux ayant participé au CSI***** de Shanghai atterrissaient sur la piste liégeoise. Un investissement de 2,6 millions d'euros.
José Happart, président de Liège Airport, est un habitué des sports équestres. C'est déjà sous son impulsion alors qu'il était Ministre wallon de l'agriculture et de la ruralité que le domaine de Mont-le-Soie a pu débuter une nouvelle vie et c'est aujourd'hui lui qui lance ce projet d'hôtel pour chevaux au sein de l'Aéroport de Liège. « Nous avons la volonté d'avoir un aéroport moderne H24 avec une volonté d'excellence. Notre souhait est évidemment de continuer à faire progresser le transport de chevaux au sein de l'aéroport car la filière équine est très importante en Belgique mais l'est également chez nos voisins français, hollandais et allemands. Avec des installations d'une telle modernité et d'une telle qualité, nous pouvons espérer que nos voisins utiliseront ! également nos infrastructures mais nous pouvons également accueillir des chevaux en transit lors de haltes avec leurs camions. Nous avons également un hôtel prévu pour accueillir les chauffeurs, les grooms ou les cavaliers durant ces haltes. Je me rappelle d'une discussion avec Jean-Claude Van Cauwenberghe lorsqu'il a commencé à investir dans l'aéroport de Charleroi, je lui ai demandé pourquoi il investissait quelque part où aucun avion n'atterrissait et il m'avait répondu que si on n'investissait pas … aucun avion n'atterrirait jamais. J'ai retenu la leçon ! Notre espoir est de créer un nouvel emploi par jour et de continuer à faire grandir cet aéroport avec la construction d'ici un maximum de 10 ans d'une troisième piste. »
Le ministe René Collin entouré de Luc Partoune (directeur général de Liège Airport) et José Happart.
Si René Collin a perdu la compétence des sports au gouvernement, il se retrouve désormais avec celles des aéroports et effectue à ce titre sa première visite à l'aéroport de Liège pour le ministre qui a conservé les portefeuilles de l'agriculture et connait dès lors bien son sujet : « C'est ma première visite dans mes nouvelles fonctions mais je suis bien entendu déjà venu à l'aéroport de Liège de nombreuses fois. C'est un pôle économique magistral avec beaucoup de potentiel et Horse-Inn est une véritable plus-value pour l'aéroport. C'est une pièce supplémentaire aux atouts déjà développés ici permettant de positionner Liège comme endroit imparable pour les départs au niveau belge mais également à l'international. La province de Li&e! grave;ge a toujours une longueur d'avance puisqu'elle peut non seulement compter sur de grands champions comme Grégory Wathelet et Félix Marie Brasseur mais aussi sur Eugène Mathy, vice-président de la fédération belge des sports équestres qui est la 4 ème fédération sportive du pays mais la première en terme de sportives féminines. Ce lancement de Horse-Inn est formidable pour toute l'économie du cheval. »
En attente du retour de ses chevaux de Shanghai, Grégory Wathelet mandaté en tant qu'expert sera désormais soutenu par Liège Airport auquel il donnera une meilleure visibilité au niveau international. « Je suis très fier d'être partenaire d'un tel projet de cet environnement liégeois. J'ai tout de suite adhéré au projet lorsque j'ai visité les infrastructures car beaucoup de choses ont été pensées de manière très professionnelles. C'est un endroit central européen. C'est une idée intelligente et positive avec Félix-Marie Brasseur à mes côtés qui a encore plus d'expérience que moi. »
Oh d'Eole au retour de Shanghai avec son groom,
Sylvain Benoit.
Ambassadeur de Horse-Inn, Félix-Marie Brasseur a suivi l'avancement du projet depuis ses débuts et présentait dès lors le projet en toute connaissance de cause. « Ici, tout fonctionne en équipe et contrairement à beaucoup d'autres aéroport, nos services fonctionneront 24h/24 et nous pourrons toujours préparer les papiers sanitaires et autres formalités dans les meilleures conditions possibles offrant ainsi un confort non négligeable aux propriétaires et aux personnes accompagnant les chevaux. Je pense que lorsque quelqu'un viendra ici, il ne fera plus un autre choix par la suite. »
