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Les cellules souches, la révolution d’une médecine régénérative chez le cheval

Les cellules souches, la révolution d’une médecine régénérative chez le cheval
Communiqués vendredi 25 juin 2021 Lea Tchilinguirian

Faites comme Olivier Perreau, intéressez-vous à cette nouvelle solution ! 

Aujourd’hui, l’une des causes principales de la réforme des chevaux de sport concerne une atteinte locomotrice. Jusqu’à présent, beaucoup cherchaient à supprimer la douleur et l’inflammation en cas de boiterie sans forcément soigner la cause sous-jacente. Simon Lang, vétérinaire équin chez Boehringer Ingelheim, nous présente une des solutions, les cellules souches !

Dans une écurie de haut niveau, à l’instar de celle d’Olivier Perreau que nous avons rencontré à ce sujet, le cavalier peut être confronté à des traumatismes d’hiver tels que des tendinites et des atteintes cartilagineuses. L’arthrose est notamment un problème fréquent pour de nombreux chevaux de sport entraînant une contre-performance ou l’arrêt d’une carrière sportive précoce.

Si l’on demande à Olivier Perreau comment il gère l’arthrose au haut niveau, il dit : « Je travaille en collaboration avec mon vétérinaire qui cherche à identifier la localisation précise pour traiter les signes de l’inflammation et, si possible, gérer la cause de la boiterie ».

C’est là que Simon Lang intervient pour mettre en œuvre une nouvelle piste thérapeutique à base de cellules souches, une technologie récente en médecine équine et une révolution pour la médecine régénérative. « Actuellement, il existe des cellules souches visant à réparer le cartilage, mais qui ne peuvent cependant pas réparer une articulation complètement abîmée. Pour traiter l’arthrose, les cellules souches vont proliférer et stimuler la régénération de la motrice cartilagineuse, c’est pour cette raison qu’il est nécessaire d’avoir encore du cartilage. Cette démarche a trois axes d'action. La première est anti-inflammatoire et limite l’extension de l’arthrose, la deuxième augmente la production des composants du cartilage et de la matrice cartilagineuse. Enfin elle a une activité chondroprotectrice, qui permet de protéger le cartilage et l’articulation. » Le vétérinaire conseille d’utiliser les cellules souches lors des stades précoces et non en dernier recours.

« Est-ce possible d’utiliser cela pour chaque boiterie ? », s’interroge Olivier Perreau

Cette nouvelle technologie n’est applicable que pour les lésions arthrosiques. « Les cellules souches vont renouveler le cartilage et n’auront donc pas d’effet sur la boiterie d’origine osseuse ou encore tendineuse », souligne le vétérinaire avant de reprendre, « on estime qu’aujourd’hui 15 à 20 % des atteintes ostéo-articulaire peuvent être soignées par les cellules souches. Il est important d’envisager cette solution comme une véritable révolution en termes de médecine, et de médecine régénérative chez le cheval. »

Pour résumer, les cellules souches agissent en amont, en enrayant le processus arthrosique et en récupérant un cartilage de bonne qualité, avec les mêmes propriétés mécaniques que le cartilage original. Simon Lang conclut sur une note d’avenir : « Qui sait, nous serons peut-être capables d’adopter cette technique sur d’autres tissus que le cartilage à l’avenir ! »

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Publi communiqué. Crédit photo : Nico Villanti