Pour le début des épreuves ce mercredi matin, le premier cavalier a pris le départ dès 7 heures ce matin en raison des conditions climatiques annoncées, et il en sera de même pour le reste de la semaine comme nous l’a expliqué l’organisateur de cet évènement deux étoiles, Pierre Pages.
« Nous voulons toujours nous adapter aux conditions climatologiques. Nous avons l’habitude d’organiser des outdoors depuis de nombreuses années et nous avons appris à nous adapter. Pour le Jump Festival, nous regardons toujours quand il va pleuvoir, quand il y a du vent et lorsqu’il va faire très chaud. Dans le cas présent, on sait que le pic de chaleur est samedi. Aujourd’hui, on sait que cela va être une journée à peu près normale avec un pic à 30° C, mais on va déjà habituer les 460 chevaux qui sont sur place et leurs cavaliers à commencer tôt le matin et à faire une longue pause l’après-midi (de 13h à 18h) avant de reprendre. Nous allons organiser un grand rafraîchissement pour tout le monde au canal juste à côté avant de reprendre l’équitation de 18h à 20h. L’objectif étant de préparer les gens progressivement et non de les mettre devant un fait accompli. Il faut que ce soit calé aussi bien dans les équipes, que chez les cavaliers ou les grooms. Ce sont des choses que nous avons déjà fait lors d’autres Jump Festival. On se souvient évidemment malheureusement de l’ouragan qui nous a fait annuler le Grand Prix trois étoiles de Cagnes. Il faut toujours veiller à prendre une décision efficace pour que la sécurité soit toujours respectée, que ce soit pour le cheval, pour les cavaliers ou pour nos équipes, et dans l’intérêt du sport. Ici, on parle avant tout du bien-être du cheval ainsi que de celui de nos équipes.
L’hippodrome de Mons fait 11 hectares, je pourrai donc peut-être même mettre 3000 boxes si on les trouvait. Il nous a d’ailleurs fallu encore ajouter des boxes ce matin, portant le nombre d’engagés à 468 chevaux. On doit s’arrêter pour le bien-être de la compétition. Personnellement, je trouve que du concours de 7h du matin à 21h sans s’arrêter, ce n’est pas du concours ! C’est une usine à saut d’obstacles. Ce n’est pas notre but. Nous voulons aussi prendre soin des pistes ! Ce matin, la première épreuve a débuté et après 34 chevaux, le tracteur herse déjà la piste ! Rien qu’hier, nous avons passé 14 tonnes à eau pour la finition de la préparation. Nous nous limitons à 450 engagés… mais il y a toujours des gens à qui on ne peut pas dire non, ce qui porte les engagés à 470 mais nous n’en prendrons pas plus… même si aujourd’hui, nous avons atteint les 100 chevaux en liste d’attente pour le CSI***. On ne peut pas avoir un plus beau remerciement que de voir autant d’engouement pour nos événements. Pour les Jump Festival, la règle pour participer est très simple, il n’y a pas de table VIP, la priorité est donnée est à ceux qui viennent les deux semaines puisque c’est le concept même de nos concours, puis la priorité est donnée à la fidélité. Nous sommes évidemment ouverts à tous mais les premiers qui demandent sont les premiers servis et les plus fidèles sont les premiers servis aussi ainsi que ceux qui viennent durant les deux semaines et qui organisent leurs entreprises, leur vie et celle de leur personnel en fonction de nos concours. »