Le haras des Coudrettes renforce sa collaboration avec Alexis Deroubaix
En plus du haras du Plessis, le nordiste va pouvoir compter sur le soutien des écuries HDC.
Voisins et amis, le haras du Plessis d'André et Annick Chenu et le haras des Coudrettes d'Armand et Emmanuèle Perron Pette ont décidé de renforcer leur collaboration autour d'Alexis Deroubaix. Le jeune homme formait déjà Floralie DK (By Cera d'Ick) depuis quelques mois et il va désormais intégrer d'autres chevaux des écuries HDC dans son piquet. Une collaboration qui ne devrait pas se limiter à des jeunes chevaux car après le départ de Patrice Delaveau, Delphine Perez a également décidé de tenter une nouvelle aventure. Deuxième cavalière du haras depuis quelques années derrière Patrice Delaveau, elle s'occupait également du commerce et du coaching en plus de la formation des jeunes chevaux. Bahia de Mars, qui évoluait sous la selle de Patrice Delaveau, passe sous la selle d’Alexis Deroubaix, alors que Valentine Delaveau avait cessé de monter Ayade de Septon*HDC depuis la fin de l’année 2020. Cette nouvelle collaboration s'annonce comme un véritable nouveau départ pour le Haras des Coudrettes.
Une semaine après son départ du team HDC, Delphine Perez est revenue avec nous sur ses nouveaux objectifs : "J'ai passé sept très belles années au sein de l’équipe ! Aujourd’hui, j’avais besoin d'un nouveau challenge. Former un cheval de A à Z est une expérience passionnante, mais j'ai aussi envie de me lancer dans le commerce, et de voyager. Travailler à l'étranger serait aussi une belle opportunité. J'ai envie de beaucoup de choses à cette période de ma vie, et je pense que c'est le moment de franchir un cap. J'avais envie de sortir de ma zone de confort, aussi sécurisante qu'elle était. C'est une décision qui était néanmoins difficile à prendre, d'autant que je quitte aussi Untouchable Gips qui est un cheval que j'ai fait naître et qui m'a accompagnée jusqu'en Grand Prix, Emmanuèle l’avait acquis pour me le sécuriser. J'avais vraiment une relation très particulière avec lui, mais j'ai encore beaucoup de choses à vivre, ma carrière est loin d'être terminée. Pour le moment je prends le temps de la réflexion avant de me projeter de nouveau, et je profite de ma famille, un luxe dont je n'ai jamais trop bénéficié jusqu'à présent car je travaillais tous les week-ends depuis que je suis toute jeune. Avec mon caractère, il m’est difficile de rester inactive, donc je continue de m’occuper, mais je pense qu'il est toujours précieux et productif de s’accorder un peu de recul. J'ai toujours pris des décisions qui m'ont orientée vers une certaine stabilité, en restant à chaque fois de longues périodes aux endroits où je me suis posée et c’est dans cette optique que je souhaite continuer à évoluer. "
Photo à la Une : Julien Counet (image d'archive)