Pour pouvoir être au maximum de leurs performances en concours, il faut que son cheval soit bien dans sa tête, mais également dans son corps. Pour cela, VALOR vous propose leurs meilleurs conseils pour améliorer ce bien-être. Dédié aux athlètes équins, ce numéro propose d’en savoir plus sur comment atteindre le plus haut niveau de performance, au bon moment, avec une interview exclusive de Jos Lansink. 4 conseils de Sanne Beijerman pour une bonne concentration. Psychologue du sport, elle sait parfaitement comment l’état mental du cavalier se répercute et agit sur le cheval. À la suite, une section « Mythe ou réalité » qui permet de connaître toute la vérité sur le stress malsain. Pour finir, une demande à l’expert sur l’alimentation qui peut détendre votre cheval. Retrouvez une des rubriques en exclusivité ci-dessous.
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Le stress est toujours malsain?
Mythe
Le stress : un mot à connotation souvent négative. Le stress chez les chevaux est quelque chose que l’on cherche à éviter à tout prix. Car le stress est toujours malsain, non ? En fait, la question n’est pas aussi si simple qu’il n’y paraît.
Le stress, ou plus précisément la tension, stimule l’hypothalamus. Cette partie du cerveau est responsable de l’équilibre dans l’organisme. Elle régule également d’autres émotions et besoins, tels que la faim ou la soif. L’hypothalamus commande les glandes surrénales via la moelle épinière et le système nerveux. C’est ici que sont secrétées de grandes quantités d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol. Cela se passe dans la moelle osseuse et dans le cortex.
Un cheval a besoin d’adrénaline pour rester attentif et pour pouvoir réagir. Le cortisol lui permet d’être attentif durant une période prolongée. L’adrénaline fait en sorte qu’une plus grande quantité de sang afflue vers le cœur et les muscles, ce qui entraîne une augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle. En outre, l’adrénaline entraîne une dilatation des bronches afin que celles-ci puissent absorber davantage d’oxygène. Et cela profite en fin de compte à la performance des muscles. Enfin, le cortisol entraîne une augmentation du taux de glycémie, ce qui permet à l’organisme de disposer de plus d’énergie pour réagir. Dans les situations de stress aigu, la production d’adrénaline et ainsi la préparation du corps à une réaction est très utile. Une fois la tension relâchée, le corps revient à un état normal.
Trop de tension, notamment à long terme, a des effets négatifs sur la santé à fois physique et mentale du cheval. Les phases de tension de courte durée, en revanche, sont exactement ce dont l’animal a besoin pour réagir et être performant. Le stress n’est donc pas forcément mauvais, à condition qu’il soit transformé en activité (physique).
Pour en découvrir plus
Cette rubrique "demande à l'expert" vous est présentée par Cavalor. L'article entier est publié dans le magazine Valor, conçu par Cavalor. Dans Valor, Cavalor vous fait découvrir des histoires vécues par la communauté équestre et partage des informations scientifiques sur la nutrition, les compléments et les soins.
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