La Belgique se pare d’or à La Corogne, au terme d’une finale collective passionnante

En troisième position après deux journées de compétition, la Belgique a repris l’avantage dans la dernière ligne droite avant l’attribution des médailles collectives aux championnats d’Europe Longines de La Corogne. Gilles Thomas, Thibeau Spits, Nicola Philippaerts et Pieter Devos ont tenu le choc avec leurs excellents Ermitage Kalone, Impress-K van’t Kattenheye, Katanga v/h Dingeshof et Casual DV, pour se parer d’or. Les Diables Rouges, dont les cadets ont l’étoffe de cadors, ont supplanté la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Richard Vogel et United Touch S aborderont la finale individuelle de dimanche en pole position, devant Scott Brash et Hello*Folie de Nantuel ainsi que Steve Guerdat, sur Albführen’s*Iashin Sitte.
En observant Gilles Thomas, Thibeau Spits, Nicola Philippaerts et même Pieter Devos, l’équitation paraît presque être un sport facile et ce, même en grand championnat. Au coude à coude avec l’Allemagne et la Grande-Bretagne depuis deux jours, la Belgique, qui était en embuscade en troisième position, en a gagné deux, vendredi 18 juillet, pour se hisser au sommet et se couvrir d’or, six ans après son dernier titre européen, conquis à Rotterdam, en 2019. Des quatre mousquetaires présents aux Pays-Bas, seul Pieter Devos était à nouveau au rendez-vous cette semaine à La Corogne. Cette fois aux rênes de sa chère Casual DV, le Diable Rouge a donné quelques sueurs froides à son camp, en concédant, dès le numéro 2, une grosse faute, sa jument ayant regardé très fortement cet oxer somme toute anodin. Fort heureusement, le talent de la fille de Windows vh Costersveld, alias Cornet Obolensky, combiné à l’expérience de son cavalier, leur ont permis de ne pas alourdir davantage leur score et de laisser le Plat-Pays dans la course. Comme lors des deux dernières journées de compétition, Nicola Philippaerts et son inépuisable Katanga v/d Dingeshof se sont montrés impeccables et en très grande forme, bouclant un nouveau clear round. Même résultat, ou presque, pour Thibeau Spits et son étalon Impress-K van’t Kattenheye. Comme s’ils avaient fait cela toute leur vie, les deux jeunes complices ont littéralement survolé un tracé une nouvelle fois parfaitement dosé par Santiago Varela. Tant leur aisance était évidente, le rookie de cette escouade belge et son étalon de dix ans auraient presque pu recommencer une nouvelle fois leur parcours. À l’arrivée, quelques maigres centièmes ont alourdi leur total d’un point. Si les écarts étaient infimes, cette unité de temps n’a eu aucune incidence sur le résultat final, d’autant que les adversaires directs du double champion d’Europe Jeunes cavaliers dans la troisième rotation ont, eux, concédé une faute, que la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont dû comptabiliser dans leur total du jour.
L'équipe belge est de retour sur le toit de l'Europe. © Lukasz Kowalski / FEI
Propulsée en tête avant l’ultime salve de compétiteurs de la journée, la Belgique misait tout sur ses réguliers Gilles Thomas et Ermitage Kalone. Métronome par excellence, le duo a fait ce qu’il sait faire de mieux : un sans-faute. En pleine confiance, et comme si rien ne pouvait lui arriver, Gilles Thomas s’est même permis une petite folie en levant le bras gauche au ciel… dès la phase d’appel du dernier saut de son fabuleux Selle Français. À onze ans, la perle de l’élevage de Magali Dessalles transforme l’essai et s’offre une première consécration en championnat. Et la deuxième pourrait bien arriver vite, très vite, voire dès dimanche, puisque l’étalon par Catoki issu d’une lignée anglo-arabe, pointe à la quatrième place du classement individuel provisoire… juste devant Nicola Philippaerts et sa fille de Cardento ! Forcément, Peter Weinberg était un homme heureux ce soir, n’attendant qu’une chose : célébrer cette réussite collective, celle d’une équipe belge renouvelée, où les cadets apparaissent déjà comme de véritables cadors.
Gilles Thomas a laissé exploser ses émotions après son parcours avec Ermitage Kalone, qui a offert l'or aux Belges. © Sportfot
Malgré une faute, le parcours de Casual DV et Pieter Devos n'a pas pénalisé les Diables Rouges, qui se sont emparés du plus beau métal à La Corogne. © Benjamin Clark / FEI
“Cette victoire représente énormément pour moi et pour Katanga. Elle est à mes côtés et à ce niveau depuis si longtemps ! Ces trois derniers jours, elle a tout donné et sauté de manière extraordinaire. Faire partie de cette équipe aux côtés de ces cavaliers est incroyable. C’est vraiment quelque chose pour Katanga”, a souri Nicolas Philippaerts. “Ce qui s’est produit hier n’était évidemment pas prévu, mais ce sont des choses qui arrivent dans notre sport. J’avais à cœur de tout donner aujourd’hui, mais nous avons connu un petit incident en début de parcours. Casual a vu quelque chose que je n’ai pas vu et nous avons commis cette faute. Le parcours était encore long après, et j’ai tout fait pour en rester à quatre points. Je pense que cela a encore plus motivé mes coéquipiers, à qui le mérite revient ! C’est une jeune équipe, nouvelle, et nous pouvons être fiers”, a, à son tour, déclaré Pieter Devos. “J’étais nerveux en arrivant ici, mais le sentiment que me procure Impress fait disparaître cette pression ! Aujourd’hui, j’ai pu utiliser tous ses moyens et son immense amplitude à bon escient. Je pensais parvenir à rentrer dans le temps, mais j’ai soigné mon parcours pour être sans-faute, peut-être un peu trop. Vu la façon dont Impress sautait, il m’a donné l’impression qu’il était impossible qu’il fasse tomber une barre !”, s’est réjoui un Thibeau Spits tremblotant, mais aux anges après ce triomphe partagé avec son premier fan, son grand-père, qui n’a pas hésité à brandir le drapeau belge aussi haut qu’il l’a pu en tribunes. Et Gilles Thomas aussi a partagé son sentiment : “Ce titre signifie beaucoup. Lorsqu’on est enfant, on regarde les championnats. Peu importe le sport, ces rendez-vous sont toujours très importants. Je me devais d’offrir une médaille à un cheval comme Ermitage. Cette semaine, nous avions une très bonne équipe, et même cinq couples très solides. Ermitage était en pleine forme ; j’ai pu faire mon travail et je savais qu’il ne commettait pas de faute.”
Katanga v/h Dingeshof aligne les sans-faute et est en bonne position avant la finale individuelle. © Benjamin Clark / FEI
D'une aisance rare, Thibeau Spits et Impress-K van't Kattenheye ont stupéfait tout le monde par leur maîtrise et leur brillant. © Dirk Caremans / Hippo Foto
Une faute de trop pour la Grande-Bretagne et l’Allemagne
En tête depuis la Chasse, la Grande-Bretagne a laissé filer l’or. Alors qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur, l’équipe de Di Lampard avait pourtant bien entamé son après-midi, avec un sans-faute de Ben Maher et une Dallas Vegas Batilly des grands jours. Pénalisée par une Chasse en deçà de son niveau habituel, la Selle Français née chez Jean-Claude Viollet a réalisé deux prestations de haut vol ces deux derniers jours, ce qui laissera, à n’en pas douter, des regrets à son cavalier. Après avoir été éliminé hier dans le triple avec Medoc de Toxandria en raison de deux très mauvais sauts, Matthew Sampson était certainement dans le doute. Si son complice et lui-même n’ont plus rien à prouver, leur couple reste jeune et cet incident a certainement laissé des traces. Parfaitement engagés dans leur épreuve, tous deux ont concédé une faute en entrée de triple, avant que le bai ne refuse de franchir la palanque défendant l’élément b de la combinaison. Sans doute ému par sa faute, même s’il avait franchi une petite combinaison le matin même à l’entraînement, le hongre n’a pas fait état de cette première tentative manquée et est parvenu à boucler son parcours avec la manière. Malheureusement, la messe était dite pour lui et Matthew Sampson : quatorze points de pénalités et un score à effacer pour l’Union Jack. Deuxième de l’individuel, Millfield Colette était bien partie pour claquer un nouveau clear round aux rênes de Donald Whitaker, mais la sortie du double numéro 13, qui n’a pourtant piégé qu’une poignée de couples tout au long de l’épreuve, lui a été fatale. Rageant, pour ses chances individuelles, pour l’or collectif, mais aussi pour l’impression laissée par sa prestation, qui aurait certainement mérité un score vierge.
Ben Maher pourra regretter sa Chasse manquée avec Dallas Vegas Batilly, brillante depuis deux jours. © Benjamin Clark / FEI
Dans cette situation, Scott Brash, une nouvelle fois ultime cavalier à entrer en piste de la journée, n’avait aucune marge d’erreur. La veille, lui et sa formidable Hello*Folie de Nantuel avait signé un parcours inouï, avec un franchissement de triple acrobatique, pour lequel la fille de Luidam avait donné son cœur et plus encore. Serait-elle émoussée aujourd’hui ? Aurait-elle de l’appréhension ? Non ! Dès les premiers sauts, l’alezane, elle aussi représentante du stud-book Selle Français, a bondi comme elle sait si bien le faire, ne laissant rien la perturber. Encore plus aérienne que ces deux derniers jours, cette petite lionne pas comme les autres a bouclé un nouveau sans-faute, assurant l’argent à son équipe, et sécurisant par la même occasion sa deuxième place individuelle provisoire à deux jours de la finale de cette échéance continentale.
La petite lionne Hello*Folie de Nantuel continue de survoler tous les obstacles qui se dressent sur son chemin avec Scott Brash. © Benjamin Clark / FEI
Embarquée dans un scénario semblable à celui de la Grande-Bretagne, l’Allemagne a laissé échapper une faute de trop pour ravir l’or. Si les leaders de la Mannschaft, Richard Vogel et United Touch S, ont tenu leur rang, malgré quelques signes de fébrilité et de fatigue en fin de parcours, et que Sophie Hinners et Iron Dames*My Prins van de Dorperheide se sont à nouveau montrés impeccables face aux obstacles, Marcus Ehning a craqué avec Coolio 42, concédant une faute sur l’oxer numéro 5. “J’ai changé d’avis et pris la mauvaise !”, a regretté le Centaure en zone mixte. Pourtant, son complice semblait en grande forme, et était même en course pour une médaille individuelle, une distinction que l’Allemand n’a plus obtenu en solo et en extérieur depuis… vingt-deux ans. Désormais, toutes ses chances individuelles sont vaines. Après leur parcours miraculeux de la veille, Christian Kukuk et Just Be Gentle ont semblé plus dans le coup aujourd’hui, même si la KWPN débordait encore d’énergie. Un saut un peu vrillé et figé sur la barre de spa a ajouté quatre points à leur compteur et à celui de l’Allemagne, qui s’est donc contentée du bronze.
Médaillés de bronze par équipes, Richard Vogel et United Touch S restent, provisoirement, en tête du classement individuel. © Benjamin Clark / FEI
Pas de miracle pour le peloton
Si les trois équipes échappées ont tenu bon jusqu’au dénouement de la compétition par équipes, l’Irlande, la Suisse ou encore les Pays-Bas, quatre, cinq et sixième, pourront nourrir des regrets. Pour l’escouade de Michael Blake, la Chasse restera la première source de frustration. En signant trois clear rounds hier, puis deux autres aujourd’hui, ainsi que deux parcours à quatre points, l’île d’Emeraude n’aurait, quoi qu’il en soit, pas pu accéder au podium, son total de la Chasse, 8,39, étant de toute façon plus élevé que celui de l’Allemagne ce soir (8,19). Finalement, les quatre couples ont totalisé 12,39 unités, la faute concédée par Denis Lynch et Vistogrand, appelés de dernière minute après le forfait de Cian O’Connor et C-Iron, ayant été comptabilisée. Comme depuis le début de la semaine, Bertram Allen et son tout jeune Qonquest de Rigo ne sont pas arrivés à dame, malgré tout le talent et la générosité du bai de neuf ans, piégé sur l’intraitable milieu de triple. Seamus Hughes Kennedy et ESI Rocky, eux, continuent de marcher sur l’eau, avec beaucoup d’efficacité et de maturité, si bien qu’ils pointent en septième position en individuel ! Bluffant. Darragh Kenny, après deux parcours qui ne respiraient pas la fluidité et la confiance, a semblé plus en phase avec son Eddy Blue, qui a montré toute sa qualité de saut aujourd’hui et dont il n’a pas oublié de caresser les flancs en sortie de piste, passant sa main derrière ses éperons… Le duo reviendra dimanche, et aura encore ses chances, même si sa Chasse manquée risque bien de lui coûter très cher.
Seamus Hughes Kennedy et son ESI Rocky continuent d'enchaîner les prestations parfaites. © Sportfot
Pour la Suisse, le constat est un peu semblable. Sans être véritablement distancés, les Helvètes ont concédé trop de fautes pour accrocher une médaille à leurs cous. Avec leur total de la Chasse, l’argent était accessible, mais deux fautes - une jeudi, une vendredi – sont venues alourdir leur résultat final, malgré les prestations impeccables de Nadja Peter Steiner sur Mila et Steve Guerdat, aux rênes d’Albführen’s*Iashin Sitte. Dans la course solitaire, tous deux sont six et troisièmes ! Une autre Suissesse se démarque : Janika Sprunger, qui survole ce championnat depuis mercredi avec sa chère Orelie. Neuvième, la paire ferait presque regretter à Peter van der Waaij de ne pas l’avoir intégrée à son quatuor. Le chef d’équipe avait, en effet, choisi de donner sa chance à la jeune Géraldine Straumann, qui, après une Chasse compliquée et loin de ses standards habituels avec Long John Silver 3, a livré deux excellentes copies à quatre points dans la Coupe des nations, et à Martin Fuchs, bien à la peine ces derniers mois lorsqu’il n’est pas juché sur son conciliant gris Hay El Desta Ali, alias Leone*Jei… En Espagne, l’ancien numéro un mondial avait choisi de sellé Conner*Jei. Le bai a concédé seize points hier, et quatre aujourd’hui, au terme d’un parcours où sa queue n’a cessé de fouailler dans les courbes et où sa tête, crispée et pincée, n’était pas la plus agréable à voir… Toujours aussi brillant au-dessus des obstacles, le fils de Connor de quatorze ans en a terminé avec sa semaine espagnole.
Janika Sprunger est plus que jamais de retour au sommet avec sa fidèle Orelie. © Sportfot
Côté néerlandais, les doubles zéro de Willem Greve et l’exceptionnelle Pretty Woman van’t Paradijs, souveraine ces deux derniers jours, et Kim Emmen et Imagine dans la Coupe des nations, n’auront pas suffi à faire remonter leur collectif au classement. Sixièmes, les Bataves, qui présentaient une équipe solide, notamment portée par Maikel van der Vleuten et Beauville, passés à travers jeudi et sortis de piste avec un point vendredi, accusaient déjà trop de retard dès mercredi.
À La Corogne, le public a assisté à l'éclosion d'une star nommée Pretty Woman van't Paradijs. © Sportfot
Alors qu’elle avait entamé son championnat idéalement ou presque, la France a sombré. Après deux bons parcours à quatre points et deux sans-faute la veille, les Bleus ont conclu leur finale avec un seul clear round et un surprenant score de douze points pour les championnes nationales en titre, Nina Mallevaey et son olympique Nikka vd Bisschop. Pas à son affaire, la généreuse baie au passage de dos très démonstratif a fait de son mieux, mais cela n’a pas suffi. Dommage, tant la paire était en forme ces dernières semaines, mais il s’agissait là de leur premier rendez-vous de ce niveau. Comme la veille, Jeanne Sadran et Dexter de Kerglenn, eux aussi alignés pour la première fois avec l’équipe de France, sont sortis de piste avec une faute au compteur, le tout après un début de parcours fébrile, terminé de bien meilleure manière. Alors que Julien Epaillard et Donatello d’Auge auraient pu offrir une cinquième place à leur équipe, une incompréhension sur le vertical numéro 7, que les vainqueurs de la dernière finale de la Coupe du monde Longines ont pratiquement abordé au trot, a relégué les Tricolores trois rangs plus loin. Grâce au seul sans-faute de son équipe cet après-midi, Kevin Staut et Visconti du Telman restent en course en individuel et sont dixièmes, là où Donatello d’Auge et Julien Epaillard sont… dix-neuvièmes, bien loin de la troisième place qu’ils occupaient la veille. Le superbe sans-faute d’Antoine Ermann et Floyd des Prés, en totale maîtrise hier comme aujourd’hui, remontera certainement le moral des troupes. Les deux complices, qui avaient laissé échapper deux fautes mercredi en ouverture, sont qualifiés pour la finale individuelle, pour leur tout premier championnat, et à peine sept mois après leurs premiers parcours à 1,60m ! Chapeau.
Quelle première en grand championnat pour Antoine Ermann et son brillant Floyd des Prés ! © Sportfot
Loin derrière, la Suède, l’Italie et le Danemark complètent le Top 10, sans avoir enregistré de sans-faute lors de cette finale collective, mais en ayant, pour certains couples, montré de très belles choses, comme Caroline Rehoff Pedersen et Golden Eye.
Cap sur dimanche
Très bien dosé, sans jamais mettre les chevaux à l’effort ni créer de catastrophes, les parcours de Santiago Varela tiennent jusqu’à présent toutes leurs promesses. Certes, les premières indications de la Chasse n’ont pas été renversées, mais de petits bouleversements ont tout de même eu lieu. Avant la finale en deux manches de dimanche, Richard Vogel et United Touch S restent aux commandes. Après trois parcours déjà exigeants, d’autant plus pour l’étalon à l’immense amplitude - même sans fer -, seront-ils capables de tenir la distance ? Déjà attendus aux Jeux olympiques de Paris, ainsi qu’aux finales de la Coupe du monde Longines d’Omaha et Bâle, les deux complices ne comptent pas encore de médaille à leur palmarès. L’anomalie sera peut-être rectifiée dimanche. Mais Scott Brash et Hello*Folie de Nantuel ne semblent pas décidé à lâcher du lest, pas plus que Steve Guerdat, qui a un titre à défendre et qui, sans bruit, aligne les prestations impeccables avec son fils de Bamako de Muze de onze ans, Iashin Sitte. Ermitage Kalone, Katanga v/h Dingeshof, Mila, ESI Rocky ou encore Dallas Vegas Batilly sont plus qu’en embuscade, tandis qu’au total, treize paires se tiennent dans la même barre ! Difficile de faire un pronostic sur l'identité des trois médaillés mais, assurément, le spectacle promet d’être grand.
Le classement individuel provisoire.
Samedi, chevaux et cavaliers profiteront d’une journée de repos, avant le dénouement de la compétition individuelle, à suivre dimanche à partir de 14 heures, en direct sur Clipmyhorse.tv.
Photo à la Une : Les Diables Rouges de Gilles Thomas et Ermitage Kalone ont décroché le Graal aux championnats d'Europe de La Corogne, comme à Rotterdam en 2019. © Dirk Caremans / Hippo Foto